prison break (ichabod knox)

Il se débat. Le sortir de la voiture est un défi et l'officier en charge en mange quelques coups. Il hurle à s'en époumoner. Il se débat encore et encore puis il réussi à se déprendre d'un des flics qui le tenait. Il s'élance et balance un coup de tête à l'autre. Il tire sur ses bras pour se séparer de la paire de menotte. Il hurle encore et son pouce se disloque. Il se retrouve une main libre. Il s'élance à nouveau et frappe le premier policier. Un bruit calma tout le monde, lui inclus. Il se retourna pour faire face à l'officier en charge, celui qui ne c'est pas gêné de frapper sans retenue. Il a une arme braqué sur lui accompagné d'un regard si sombre que cet homme en était méconnaissable. « T'as de la chance Callahan que je tienne à ton frère, sinon je t'aurais descendu au lieu de te ramener ici. » Il a fait quelques pas pour se plaquer le canon contre le front avec un sourire à glacer le sang. Il allait attraper l'arme, mais...

Un coup sur notre tête, il s'écroule au sol.

J'ai ce mal de crâne et je me sens dans une position inconfortable. J'ouvre enfin les yeux et je vois flou. Une main sur la tête, je me redresse avec une grimace et difficulté. Je secoue la tête et reconnait le décor des cellules. Je tourne la tête vers la porte et me redresse sur mes jambes. Une douleur aux côtes. J'étouffe un cri et me tient le ventre.  Je m'approche de la grille avant de me laisser glisser contre elle. La voix étouffée, je l'appelle. Lui. « Erik! » Je tousse un coup et ferme les yeux avant de souffler. Je l'entend arriver et je lève la tête avec un sourire. « C'est une blague c'est ça ? Qu'est-ce que je fous là? » Je vois son visage se décomposer et je fronce les sourcils. Je redresse pendant qu'il avance. Il est en piteuse état, on dirait qu'il s'est battu. « Mais merde qui t'as mit dans cette état? » Il ne dit rien, il me fixe à travers les barreaux, je ne comprends rien. Il baisse les yeux avant de tourner les talons pour s'éloigner. Mon coeur s'emballe, j'ai mal. Mon sourire s'efface. « ERIK! ERIK REVIENT ATTEND! » Il a fait comme s'il ne m'attendait pas. Je me suis laissé tomber sur le lit et prend ma tête entre les mains. J'ai fermé les yeux avant d'entendre des voix. À travers toutes les voix j'ai reconnu celle d'Erik qui parlait à je ne sais qui. Il parlait de Callahan, des conneries qu'il avait fait, que c'était lui le General. Je suis resté bouche-bé, jusqu'à ce que j'entende. « Callahan est Ichabod, y'a pas de jumeau, c'est la même personne, il nous a menti. » Ce n'était pas Erik cette fois, mais quelqu'un d'autre. Je me suis accroché aux barreaux en hurlant. Je n'y croyais rien, je ne voulais pas y croire. Pourtant, c'était la vérité.

« Knox! éloignes-toi de la grille. » Je lève les yeux vers le gardien sans bouger, je le fixe. Nos regards se sont croisés et sont restés soutenus. La mâchoire tendue, il a frappé contre mes doigts avant que je m'éloigne enfin. Je me lève et m'éloigne des barreaux m'appuyant au mur. J'ai fixé le sol à travers mes doigts en serrant la mâchoire. Il arriva rapidement sur place et me balança un coup de matraque en plein ventre. J'ai poussé un cri avant de me plier en deux. J'ai fermé les yeux et un autre coup à suivit. Faut croire que c'est comme ça qu'on traite les flic qui se retrouve en taule. J'aurais pu réagir, dire quelque chose, mais je n'ai rien fait.

Notre tête s'agite d'un côté, puis de l'autre, notre bouche se déforme, notre mâchoire donne l'impression de se détacher. Nos bras se sont comprimé contre notre corps.

Il s'est redressé, a agrippé la matraque avant d'agripper le gardien par la gorge pour lui enfoncer sa foutu matraque à travers la bouche. Il l'a frappé à plusieurs reprises avant d'attraper ses clefs pour les lui planter directement dans la carotide à plusieurs reprises. Ce n'est qu'au moment  où il a laisser tomber le corps inerte qu'un autre gardien accourt. Il est sorti de la cellule pour le rejoindre. Le gardien à sortit son arme pour le garder à distance, mais rien ne semblait lui faire peur. Dormant depuis des années, il n'allait pas s'arrêter. Dans un rire noir, il s'est lancé vers lui. Un coup de feu, mais il court encore. À bien observé, il n'était qu'atteint qu'au bras. Il a eut le temps de se rendre au gardien pour lui prendre son arme. Il a vidé le chargeur dans le torse de ce dernier. Il a trouvé un chemin vers la sortie, il a couru, couru.

Notre tête s'agite d'un côté, puis de l'autre, notre bouche se déforme, notre mâchoire donne l'impression de se détacher. Nos bras se sont comprimé contre notre corps.

Je suis couvert de sang, je m'effondre au sol. Je regarde mes mains je tremble. J'ai regardé derrière moi à voir la prison. Callahan avait trouvé son chemin, il m'avait dominé. En dix ans, j'avais su le contrôler, mais pas cette fois. Je ne pouvais pas retourner sur mon chemin, je devais continuer. Une douleur vive ma prise au bras. Tous les muscles de mon corps me faisaient mal. Je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé, mais je sais très bien que ça n'augure pas bien. Je suis libre, merci, mais lui aussi.

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