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rendre au crépuscule la beauté des aurores. (melville)

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Rendre au crépuscule la beauté des aurores.
feat Melville Abernathy

« Feeling used. But I'm still missing you. And I can't see the end of this. Just wanna feel your kiss against my lips. And now all this time is passing by. But I still can't seem to tell you why. It hurts me every time I see you, realize how much I need you. » « oui, ne t'inquiètes pas, je serais là dans une demi-heure. » tu dis alors avec un sourire. « je t'aime aussi, à tout à l'heure. » tu finis par t'engouffrer dans l'habitacle. le sourire aux lèvres. le trajet ne serait pas long à vrai dire. juste une trentaine de minutes. ce n'était pas la mer à boire. alors tu te mets vite en route. tu n'as qu'une envie : rentrer. ta journée de boulot a été assez éprouvante et tu ne voulais que t'effondrer sur ton lit. travailler de nuit n'était jamais aisé. même pour toi. tu adorais la nuit. tu adorais tout cette ambiance. mais être infirmière ça crevait. tu ne pouvais pas le niais à vrai dire. la route défilait devant tes yeux. elle semblait assez calme. il te fallait faire un détour. par la forêt ou du moins une petite route tranquille bordée d'arbres. t'avais remarqué cette petite boutique artisanale. tu pensais rentrer avec ce fameux bouquet de thé. ton mari en était fou. toi tu comprenais pas tellement. le thé te donnait envie de vomir. littéralement. alors t'aurais sans doute pas du. parce que dix minutes plus tard, ta voiture, elle commença à fumer. tu ne sais pas pourquoi. ni comment. mais t'as le réflexe de te garer sur le bas-côté. encore heureux. tu restes presque deux secondes entières à te demander ce qu'il se passe quand t'es à l'arrêt. la fumée ne semble pas se tasser. génial. il ne manquait plus que ça sérieux. alors tu descends. tu te diriges vers l'avant de ta voiture. à peine tu veux toucher le capot à peine tu te brûles. tu ne sais pas si c'est le soleil de midi ou bien ta voiture qui est en train de brûler. mais ça fait un mal de chien. « merde. » alors tu retournes vers la voiture. tu te penches pour tenter de trouver la manette. c'est ce qu'on t'avait dit. qu'il fallait actionner quelque chose pour débloquer le capot. tu ne le trouvais pas. encore quelque chose qui débloque. il manquait plus que ça. alors dans un dernier soupir tu te penches pour attraper ton sac sur le siège du passager. la place du mort à ce qu'on dit. t'as jamais trop trouvé cette expression si jolie. presque morbide. tu trouves presque tout de suite ton téléphone. ton fond d'écran s'affiche. presque pas de réseau. ça valait le coup d'essayer. c'était pas en restant ici que ça allait changer grand chose. après tout t'étais presque au milieu de nulle part. t'en avais l'impression du moins. parce que ça faisait presque film d'horreur. une jeune femme tombe en panne dans une forêt. ça peut faire mettre un paquet de psychopathe en prévision. alors tu téléphones. t'entends à peine une sonnerie. et pis ça finit par couper. le réseau. il y en a a trop peu. t'es vraiment dans la mouise. t'as la solution de rentrer à pied. au final la ville n'est pas si loin que ça. juste quelques kilomètres. t'es encore dans la vieille ville là. tu finis par balancer ton portable dans ta poche. il ne t'est d'aucune utilité au final. mais un bruit attire ton attention. il est assez lointain. une voiture. quelqu'un qui passe là. t'hésites pas. tu penses pas tellement à autre chose. non. t'as juste envie de partir de là. de rentrer chez toi. alors tu fais des signes. il va peut être s'arrêter. t'espères. à moins que ça ne soit un psychopathe. tant pis. tu peux pas reculer. parce que t'as vu qu'il t'avait vue. et qu'il s'arrête. de toute façon, c'est ton dernier recours tu peux pas faire autrement.
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Garrett & Melville
« Feeling used. But I'm still missing you. And I can't see the end of this. Just wanna feel your kiss against my lips. And now all this time is passing by. But I still can't seem to tell you why. It hurts me every time I see you, realize how much I need you. »
Je n'en ai pas envie, je n'en aurai peut-être même jamais envie. L'hôpital, ce n'était pas ma tasse de thé, ni même ma tasse de café. J'aimais bien m'en passer, mais une promesse reste une promesse. Je ne promettais jamais rien à mon père, mais à ma soeur... Elle sait me forcer la main quand il le faut. Il fallait que ce soit cette conversation avec mon père qu'elle entend. Je tardais mon temps de départ, je tardais encore et encore. Je n'avais pas envie de m'éloigner, de quitter ma villa, je voulais rester chez moi, sans mon garage. Faut croire que mes plans ne vont pas avec ceux qui m'ont été imposé. Justement, encore affalé sur le canapé, mon portable se met à sonner. C'était nul autre que ma soeur qui me rappelait mon rendez-vous. Elle savait être une sale plaie quand elle le voulait. C'est en grognant que j'ai raccroché. Je me suis habiller. Face au miroir de l'entrée, j'ai replacé mon veston avant de sélectionner les clefs de ma dernière acquisition. Rouge. Scarlett s'amusait à dire que c'était la couleur de notre nom, la couleur de notre famille. Je ne peux pas dire autrement, quand je regarde mon garage, je le sais que c'est notre couleur, ma couleur, la couleur du sang, le sang que j'ai fait coulé. J'ai tourné les yeux vers mes voitures et elle est là, la toute première prête à sortir. J'y monte sans ouvrir la portière avant d'appuyer sur le bouton d'ouverture. Je vois la lumière du soleil se frapper contre la carrosserie et j'enfile mes lunettes soleil. Les cheveux dans le vent, je prend la route vers la vieille ville. Je ne comprends pas pourquoi l'hôpital s'y trouve encore. Je ne suis pas dans la tête du maire, que ce soit le précédent abattu sous mes yeux ou encore celui qui a prit sa place. Déjà que je détestais cet endroit, il fallait qu'elle se trouve à l'opposé de chez moi. Je roule en silence, mon portable sur la baquette avant, à mes côtés. Accoudé contre la portière, une main sur le volant je fixe devant moi au moment où je m'enfonce dans la forêt. Je préférais faire durer le trajet que d'arrivé directement, trop rapidement. Mes doigts jouaient sur le volant et je me perdais dans ma tête, dans mes pensés. J'appuie sur l'accélérateur, je suis seul et j'ai un certaine aversion pour la vitesse donc j'ignore totalement ce qui m'a prit. Je dégageais cette nonchalance, mais mon pied, cette vitesse, montrait ma rage intérieur. J'écoute le moteur gronder, j'ai ce frisson qui me parcours la colonne. Une main s'agite dans les airs et je sors de cet univers en un claquement de doigts. Je lève les yeux au moment où je passe près de la voiture. Je regarde par dessus mon épaule et tout ce que je vois, c'est la fumée. D'un coup de volant, ou deux, je fais tourner ma voiture à quelques mètres plus loin. J'entend les pneus crier. J'aurais du ralentir.  Je reviens sur mes pas en douceur et gare ma voiture derrière elle. Je coupe le moteur et passe ma main dans mes cheveux avant de m'extirpé de l'habitacle. J'ai les cheveux en bataille malgré tout, merci aux décapotables pour ça. Je regarde la voiture et retire mon veston pour le balancer sur la banquette arrière. Je remonte mes manches et je m'avance vers elle. Mon regard est plaqué contre la voiture, je ne sais pas pourquoi, mais mon coeur me dit de me concentrer sur la voiture. « Petits soucis ? » Je passe près d'elle et la contourne avant de m'approcher du capot. Je ne l'ai toujours pas regarder. Je passe ma main au dessus de la taule sans pour autant y toucher. Je donne un coup avant de glisser mes doigts à travers la grille avant pour faire ouvrir le capot. La fumée se retrouve dans mon champ de vision. Je fais un pas vers l'arrière et pousse un fin rire avant de la regarder enfin. « Faut croire que vous avez de la chance. À cette heure, personne ne passe sur cette route. » J'enfouis mon bras à travers le moteur brûlant sans me soucier de ma chemise blanche. La saleté, je m'y connais. Je fronce le regard et grogne avant de tirer sur quelque chose. Je me redresse à nouveau et le jette sur le bas côté. Je m'approche d'elle et lui donne enfin mon attention. « Je fais mon impoli, Melville. » Je tend la main bien propre, l'autre noircie par le moteur le long de mon corps.

la voiture
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