What are you doing ? | ft. Lexa.

Tu revenais de ta journée de boulot. Une journée plutôt calme, rien de très important. Des avis de disparitions, toi qui épluches une fois de plus le dossier sur la mort de tes parents sans rien comprendre, une tasse de café au beau milieu de ta journée passée en compagnie de ta sœur jumelle, Wynona, et pour couronner le tout, devoir séparer un homme de sa femme parce qu'ils se disputaient pour des broutilles. Une journée plutôt normale, finalement. T'étais content de rentrer chez toi et de pouvoir te poser un peu dans ton canapé, une bière à la main, en solitaire. Mais peut-être que tu passerais un tour chez ta sœur plus tard. Finalement, vuos étiez toujours fourrés ensemble depuis tout petits. Certains ont du mal à comprendre que vous soyez complices à ce point, tandis que vous deux, vous avez du mal à vous imaginer sans cette complicité.

Ce n'est qu'une fois installé confortablement que t'as entendu des hurlement dans les couloirs. Sans doute encore les voisins du dessous qui se disputaient pour une tache sur le canapé. Rien de bien important. Sauf que les cris commençaient à se faire de plus en plus insistants et qu'au fur et à mesure, la voix en question devenait de plus en plus clair à tes oreilles. On demandait un flic. Okay, un petit jeune avait du s'amuser à te suivre et voulait te chercher des poux. T'as repositionné ton arme à ta ceinture et t'es sortit en trombe.  « Hey, y a des gens qui habitent ici, tu peux pas débarquer comme une tornade en criant comme une poissonnière au marché ! » T'as attendu quelques minutes, posé contre le chambrant de la porte à regarder la fille devant toi. « Tu veux un flic ? Tu en as un devant les yeux alors, dis-moi ce que tu veux au juste, à part faire chier tout l'immeuble ? » T'es pas du genre méchant. T'es plutôt coopératif, mais là, on venait littéralement te sortir de ta vie personnelle pour te ramener de force à ton boulot pour des heures supplémentaires sans même que tu sois d'accord avec ça.

Depuis ta rencontre avec l’adorable Juneau, Lexa, tu te poses de plus en plus de questions à propos de la disparition d’Even. C’est vrai que tu ne le connaissais pas depuis longtemps, vous aviez travaillez à peine un mois ensemble, mais quelque chose te titillait. T’as réussi à fouiller dans les papiers de ton patron grâce à ta nouvelle acolyte la semaine dernière, pour réussir à récupérer son numéro de téléphone et son adresse. Au final, il n’avait répondu à aucun de tes dix messages qu’ils soient texto ou vocaux et personne n’avait répondu chez lui. Tu avais même demandé à son concierge, s’il avait des nouvelles de lui, mais le vieux rabougri t’a juste montré du doigt sa boite aux lettres pour te répondre : elle était pleine à craquer.

Du coup, comme on est lundi, tu as décidé qu’il était temps de demander l’aide des flics. Tu te fais un peu violence parce que c’est dernier temps, t’as un peu l’impression qu’ils sont bon à rien dans cette ville… Mais qui sait, tu vas peut-être tomber sur la perle rare qui va t’aider à retrouver ton faux petit-ami. Tu ne voulais pas trop aller au commissariat, pas que tu aies peur qu’on te prenne pour une folle, mais simplement parce que tu n’aimes pas ce genre d’endroit. Alors, tu as eu la brillante idée de suivre un flic jusque dans son immeuble. Finalement, tu ne voulais pas y aller au commissariat, mais tu vas peut-être y atterrir quand même. Tu le vois le flic que t’avais pris en grippe rentrer dans un immeuble, mais il te faut bien vingt-minutes pour réussir à y rentrer à ton tour grâce à une vieille dame qui rentrait sûrement d’une partie de Bridge entre copines. C’était bien, t’es rentrée, mais maintenant, tu fais comment ? Alors, t’as la brillante idée de te mettre à hurler dans les couloirs que tu cherches un flic. Tu finis par te dire que personne ne va venir te voir et d’insulter ce flic de lâche, mais tu vois soudainement un mec sortir de son appartement. Le flic en question ! Génial ! Tu ne peux t’empêcher de sourire. « Namaste ! » Tu commences en t’approchant rapidement de lui. « Génial ! Vous avez répondu ! Et bien… J’aurais pu ne pas crier, mais je n’aurais jamais eu de réponse ! » Tu marques une nouvelle pause en haussant les épaules. « Maintenant que vous êtes là, est-ce que vous pourriez m’aider ? Un ami a disparu depuis deux plus de deux semaines maintenant et je ne sais pas vraiment quoi faire… »