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Red raise hell, red is blood, red is us. (SCARMEL)

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Red raise hell, red is blood, red is us.
Melville Abernathy & Scarlett Abernathy
Une journée de plus enfermée dans ma villa, je vais avouer que je n'allais pas m'en plaindre. Yzi était chez sa mère, je ne partais plus dans mes centres depuis cinq mois environ. Un peu de temps pour moi en silence me fera un bien fou. Je ne me plaindrais pas de la solitude et je ne m'en plaindrais sûrement jamais. J'aimais ces moments tranquille. Depuis que je savais que Simon était en vie, je n'avais plus de raison valable de me surmener pour m'empêcher de penser. D'un autre côté, j'avais cette nervosité permanente en moi qui m'empêchait d'accepté entièrement son retour.  Le mien fut déjà assez dure pour mon père, donc penser à sa réaction pour Simon, je n'avais pas envie d'être là quand il allait l'apprendre. Je préférais qu'il ne le sache pas, pas pour l'instant. Il en avait déjà bien assez à gérer avec moi, vaux mieux ne pas lui en rajouter plus. Il avait cette fâcheuse manie de m'appeler à toutes les semaines pour me dire la même chose, il en était décourageant.

« Salut papa. » Je passais ma main sur mon visage. « Écoute fiston, j'aimerais que tu aies voir un ami, il est médecin. » Encore une fois, il préférerait que je consulte encore pour les conséquences. « Papa, arrête, je vais bien. » Il perdait patience à l'autre bout du fil, je le savais. « Après un mois dans le coma, ne vient pas me dire que tout va bien. » Il était sur une lancé. « Avec ce genre d'accident, il ne faut pas prendre les choses à la légère! » Il avait haussé le ton et même le volume. J'avais l'impression parfois qu'il ne réfléchissait pas avant de parler. Je devais le calmer. « D'accord! D'accord! J'irai le voir ce médecin, mais merde calmes-toi papa. J'irai. » Je pousse un soupire et je l'entend soupirer à l'autre bout du fil. « Je t'aime fils. » J'ai soupiré à mon tour avant de raccrocher.

Je me suis laissé tomber sur le canapé en basculant ma tête vers l'arrière, les yeux au plafond. Je crois que j'ai fini par m'endormir, puisqu'au moment où j'ai ouvert les yeux à nouveau, la luminosité n'était pas la même dans la maison. Glissant une main dans mes cheveux, je me suis redressé, assis et j'ai fixé la baie vitrée devant moi. J'ai poussé un soupire baissant les yeux vers mes pieds. Mes yeux commençaient à me faire mal. La joie de porter des verres d e contacts. Je m'écrase les globes de mes doigts pour faire passer l'inconfort, mais j'entend la porte avant ouvrir en plus du système d'alarme qui brise le silence de ma villa. "Porte avant ouverte" J'avais oublié que j'avais laissé un double des clefs à ma soeur pour qu'elle puisse entrer lorsqu'elle en aurait envie. Naturellement, elle m'appelle toujours avant. J'ai regardé mon téléphone, aucun appel manqué. Je me lève et attend quelque chose, un son, une voix, quelque chose.
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Melville Abernathy & Scarlett Abernathy
Tu avais ouvert la porte avant de la villa de Minty. Geste accompagné du système d'alarme de sa maison. Tu ne l'avais pas appelé avant. Tu n'étais pas là pour passer du temps avec lui ou voir Yzabel que tu adores, soit dit en passant. Chose rare avec les enfants. Non, si tu étais venue chez lui à l'instant, c'était pour lui passer un savon. C'est sans doute difficile à croire puisque tu apprécies vraiment ton frère. Certes, vous ne vous racontez pas tout ce qu'il se passe au détail près dans votre vie, mais généralement aucun de vous n'oublie ou n'omet de raconter à l'autre une chose aussi importante que celle que tu venais d'apprendre. D'ailleurs, si tu étais au courant de ça, ce n'était certainement pas grâce à Minty. Du coup, tu avais déboulé chez lui comme une furie afin de connaitre le fin mot de l'histoire et surtout pour bien lui faire sentir que pendant un instant, tu t'es sentie trahie, mais aussi et surtout que tu t'es inquiété de son état.

Pour tout dire, tu avais emprunté un livre de cuisine à ta maman que tu venais gentiment lui rendre. Ton papa étais dans son bureau, enfermé là, comme à son habitude. Les affaire, disait-il. Tu avais passé quelques minutés auprès de ta mère, à boire une tasse de thé dans la cuisine avant de te laisser guider vers l'antre de ton père. La porte était entrouverte et tu pouvais entendre depuis le couloir un bout de sa conversation. Tu es une énorme curieuse, cela dit, personne ne t'avais pris à écouter au portes et encore moins les communications téléphoniques de ton paternel. Les Abernathy trouvent ça grossier et mal élevé. Il parlait de coma, il était même question que la personne y soit restée un mois et puis, que ce genre d'accident n'était pas à prendre à la légère. Oui, tu venais de tout entendre. Mais alors que tu pensais à un associé de ton père, il termine la conversation en adressant un mot à son fils. Ce ne pouvait en aucun cas être Cyrus, tu le croisais souvent au domaine familial. Melville, en revanche ...

T'as pas pris la peine d'aller dire bonjour à ton père, tu trouverais une histoire pour dire que tu n'avais pas voulu le déranger au beau milieu de sa conversation. Tu étais sur les nerfs. Minty ne t'avait rien dit. Il avait osé te cacher un tel secret. Et voilà que tu lui faisais face. Vous étiez tous deux de part et d'autre de la pièce. C'était inconfortable de te confronter à ton frère et pourtant, tu voulais connaitre ses raisons de te cacher une telle chose. Tu voulais savoir pourquoi il ne t'avait rien dit. Mais là n'était pas le problème. Allait-il bien ? Minty, tu es certain que tout va bien ? Tu affichais une moue à la fois paniquée et pleine de rage. Tu as attendu quelques secondes qui t'ont pourtant parues durer une éternité avant d'en rajouter. Non, parce que je suis au courant de tout. Ça ne sert à rien de tourner atours du pot et de ne pas aller droit au but. Pourquoi tu ne m'as rien dit ?! Tu étais plantée là, droite comme un i, poings serrés en attente d'une réponse, d'une justification de sa part. T'aimais pas de savoir que ton frère partait tout le temps, qu'il était loin. T'as toujours préféré avoir ta famille auprès de toi. Et là, cet incident ne te rassurait pas quant au fait qu'il parte aussi loin, aussi longtemps.
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Melville Abernathy & Scarlett Abernathy
Mon dernier voyage fut le plus long. Normalement je quittais le pays pour un mois ou deux, mais à mon accident, ça en faisait déjà trois. Plus un mois dans le coma, ça en faisait quatre. J'avais donné comme explication que le centre avait eut quelques dégâts, ce qui n'était pas faux, mais ils n'avaient pas besoin de moi pour ça, mais c'était mieux que dire que j'avais eut un accident. Je n'avais pas envie d'avoir tout le monde aux basques. J'en avais déjà trop à gérer avec mon père. Je n'ai aucune idée pourquoi je lui en avais parler, peut-être que je me disais que s'il m'arrivait quelque chose, le fait que quelqu'un sois au courant aiderait surtout l'hôpital à m'aider. J'en sais rien, je crois que j'aurais du garder cette histoire pour moi en fin de compte.

S'endormir sur le canapé, non mais il faut être larve pour que ça m'arrive à moi. Mon li est plus confortable que le canapé, faut croire que j'ai perdu mon idéologie du confort. Je ne m'attendais pas à avoir de la visite en cette journée. La solitude m'est parfaite parfois et que j'ai ce genre de conversation avec mon paternel, j'ai toujours besoin de réfléchir. Ce n'est pas très pratique quand je donne des cours. Depuis mon retour, je me suis réduit au rôle d'enseignant à l'université. Ce n'est pas dégradant, mais ce n'est pas assez pour moi. Je ne peux pas retourner sur les sites, pas maintenant. Cette rage me prend au ventre à chaque fois que j'y pense, moi qui a tellement besoin de bouger. En moins d'un an, tout ce que j'ai eut, c'est de la perturbation. Cet accident qui me fait revenir au pays pour une permanence, mon frère, Cyrus, qui m'annonce que Simon, son jumeau, est en vie et en ville. Il ne manquait plus que le retour de Garrett et ma vie n'avait plus aucun sens. Par chance ma Scarlett n'était pas au courant de cet accident.

La porte avant c'était ouverte et aucune voix n'avait retentit. J'ai fait quelques pas avant que ce regard de feu se pose sur moi. Je m'arrête, elle est à l'autre bout de la pièce, à l'opposer. Ce regard qu'elle me lance, je ne comprends pas ce qui se passe, du moins pas sur le coup. Au moment où elle me demande si je vais vraiment bien, la lumière s'allume et je soupire. Je croise les bras et pose mes fesses contre le dossier du canapé. Je fixe le sol un instant sans dire un mot. Je devrais répondre, mais je ne l'ai pas fait. Sa voix a brisé le silence à nouveau et je la regarde. « Qu'est-ce qu'il t'a dit? » J'allais tuer mon père de lui avoir dit. Il allait le regretter, ça je vous le dit. Je restai passif, les traits souple et sans émotion particulier. « Qu'est-ce que tu sais exactement  Scarlett. » Quand j'utilisais son prénom entier, c'était que la discussion était plus que sérieuse.
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Melville Abernathy & Scarlett Abernathy
Il n'a rien eu besoin de me dire, Melville ! Oui, tout le monde l'appelait toujours Minty, mais là tu étais remontée. Pas de petit surnom, donc. La colère montait en toi. Il n'en avait vraisemblablement parlé qu'à ton père, au vu de sa réflexion. Qu'est ce qu'il t'avait dit ? Tu savais bien que rester aussi longtemps partit n'était absolument pas normal. Tu savais qu'il se passait quelque chose, dans le fond. Penser qu'il n'avait pas envie de rentrer parce que quelque chose d'intéressant venait de faire surface ou encore penser qu'il vivait une histoire d'amour au loin n'avait plus de sens, à présent. C'était très stupide de penser ça. Tu pris alors soudain conscience que deux hommes de ta propre famille te mentaient effrontément, sans le moindre petit remord.

Tu t'es adossée à un mur. A défaut de t'asseoir quelque part, tu préférais avoir quelque chose sur leqeul t'appuyer. J'ai surpris votre conversation téléphonique. Toute cette histoire ne te plaisait que très peu. Et même si tu ne voulais pas crier sur tous les toits que tu avais espionné ton cher papa, tu l'avais fait. Et pour l'occasion, l'heure n'était pas à se demander pourquoi tu l'avais fait ou encore si c'était bien venant d'une Abernathy de pratiquer un tel acte. Non, la santé actuelle de ton frère t'importait bien plus que de savoir si tu avais manqué de respect à qui que ce soit. Tu comptais me le dire à un moment donné ou bien tu pensais continuer à me mentir droit dans les yeux ?

Avec ta maman, vous vous imaginiez toujours le meilleur pour ton grand frère. Le savoir à l'étranger n'était pas toujours facile et tu préférais toujours idéaliser ses voyages plutôt que d'imaginer le pire. Tes poings ne cessaient de se serrer pour se détendre par la suite. Tu sentais la colère te monter, ton visage s'empourprer alors qu'il te demande ce que tu sais exactement. Ce que je sais ? Tu laisses échapper un tout petit rire nerveux avant de reprendre. Votre conversation avait l'air très claire. Tu as été dans le coma. Tu as été dans le coma et tu ne nous en a pas parlé à ton retour. Tes yeux trahissaient de manière plutôt évidente ta colère. Tu ne voulais pas être laissée pour compte, tu ne voulais pas passer à côté des problèmes de ton frangin. Tu penses vraiment à rien, Melville ! Et si tu avais encore des problèmes actuellement ? Papa était apparemment le seul à savoir ! Et s'il tétait arrivé quelque chose à ton retour, seul papa aurait pu y faire face parce que LUI, IL SAVAIT ! Et d'après ce que j'ai compris, tu es là, à penser que tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais merde, Melville, va voir un médecin pour t'en assurer. Papa a raison, après un mois dans le coma, ne vient pas nous dire que tout va bien dans le meilleur des mondes et que c'est bon, ça va tellement bien qu'il ne te manque que les licornes pour faire ton bonheur. A bout de souffle, le flot de paroles que tu avais laissé s'échapper de tes lèvres n'était plus tellement contrôlable. Tu étais une Abernathy, tu avais déjà cette réputation de parler beaucoup trop pour ta petite personne. Mais là, tu ne rigolais pas. Ce n'était tout simplement pas une excuse à la rigolade. Et maintenant qu'il était là, en face de toi, tu ne le lâcherais pas de sitôt.


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Je lève les yeux vers elle un sourcil arqué. Comment le savait-elle s'il n'avait rien dit? J'ai poussé un soupire en croisant mes bras contre mon torse. Mon nom sortant de ses lèvres me fit grincer des dents. Rare étaient les fois où elle était comme ça avec moi. Je voyais sa colère je la sentais et pourtant, je restais de marbre, je ne montrais rien, pourtant la voir dans cet état m'affectait plus que je ne saurai jamais le montrer. Elle n'a jamais su à quel point ce qu'elle ressentait à mon égare m'affectait, que c'était négatif ou positif. Elle restait ma soeur et je savais être de marbre, je le savais trop et je n'avais pas toujours été comme ça. Une trahison et j'ai changé du jour au lendemain. Si ce n'était pas de Jessie, je m'en serais sûrement sorti. Il faut croire qu'aucune femme ne sera bien pour moi. C'est ce que ma mère se tue à me dire. Même mon mariage à foiré, donc il faut dire que je vais finir seul, vaut mieux m'y faire. C'est ce qui à f ait de moi l'homme que je suis aujourd'hui, froid sans émotion. À quoi ça sert les émotions. Rien. Ma soeur ne fut pas épargner dans ce changement radical, mais elle semblait être la seule à me sortir de cette cage. J'ai gardé la tête basse sans ajouter quoi que ce soit.

Quand elle m'expliqua ce qui c'était passé j'ai soupiré. J'aurais du garder ce secret pour moi. Je n'aurais pas du en parler à mon père. Je me souviens encore quand je suis arrivé au pays il y a cinq mois. J'étais en interdiction de conduire pour les deux semaines suivantes. Je n'ai pas vraiment eut le choix de lui dire. J'aurais pu le dire à Scarlett quand elle est venue me voir peu de temps après mon arrivé, mais il faut voir dans quelle état elle se met maintenant pour que je ne lui ai pas dit à mon arrivé. Je préférais la voir en colère que triste. Faut dire que c'est plus facile à gérer que de la voir en larmes. Je lève la tête vers elle, elle croyait que je lui mentait, je ne comprenais pas pourquoi elle me disait mentir. « Je ne t'ai pas menti, je n'ai simplement rien dit. » J'ai froncé les sourcils en serrant la mâchoire.

Quand on m'imagine à la tête de la famille, à chaque fois que mon père éveillait cette idée je préférais foutre le camp, mais jamais personne n'a fait le lien. Je suis pas fait pour une vie stable, une vie tranquille, je le sais. J'ai besoin de plus, de beaucoup plus qu'être à la tête de cette famille. Depuis mon retour, mon père fait tout pour que je le fasse, que je reprenne les reines, mais non, je ne le ferai pas. Le moment de dire la vérité à ma soeur était venu et je n'allais pas contourner le moment. Si elle le savait, c'était qu'elle était prête à le savoir, à connaitre cet accident. Puis  voilà qu'elle s'emballe, qu'elle parle et parle et parle. Je soupire et j'attend qu'elle ait fini de parler. « T'as fini de chialer là? » J'ai répondu sur un ton d'arrogance, mais ce n'était rien contre elle, on est comme ça, quand on commence, on ne s'arrête plus. Je passe ma main derrière ma tête dans mes cheveux et je sens ma cicatrice du bout des doigts. Je roule les yeux au ciel et soupire. « T'as vu dans quel était ça te met ? C'est exactement pour ça que je ne t'ai rien dit. C'est plus facile à gérer ta colère que tes larmes. Ne vient pas me dire que t'es assez forte pour encaisser, je suis désolé, mais je ne le crois pas. T'étais pas prête à l'entendre, je le savais. Quand je suis revenu, tu ne t'ai même pas préoccupé de moi, tu t'es lancé sur les étoffes que je t'avais ramené. Ne te méprends pas, je ne t'en veux pas pour tout l'or du monde. Tu n'as rien vu, tu l'aurais su, si seulement tu avais vraiment prit le temps de me regarder Scarlett. Tu n'étais pas prête à l'entendre. C'est tout » Je me prend la tête entre les mains et je m'avance vers elle avant de prendre son visage entre les mains. « Je t'assure que je vais bien. Je n'ai rien, qu'une cicatrice. Mon cerveau va très bien. Merci. » Je me recule avant de me rendre à la cuisine pour me prendre un verre d'eau.
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Melville Abernathy & Scarlett Abernathy
Tu avoueras que rares sont les fois où tu cherches des problèmes à ton frère aussi violemment. D’habitude, les disputes chez les Abernathy, il y en a, mais elles ne durent pas aussi longtemps qu’une guerre mondiale. A mieux y réfléchir, tu ne te souviens pas de la dernière fois où tu t’es confrontée à lui de cette manière. Peut-être que finalement, ça n’a jamais été vraiment le cas. Etre en dehors de la confidence ne te plaisait pas tant que ça. Tu étais sa sœur et ne rien te dire ou te mentir, pour toi, c’était à peu près pareil. Il ne t’avouait pas ce qu’il s’était réellement passé pendant son absence. Tu pourrais encore comprendre qu’il ne te parle pas de sa vie amoureuse ou de tout autre chose, d’ailleurs. Finalement, tu n’avais pas besoin de tout savoir. Tu voulais juste connaitre les détails importants de sa vie. Tu ne voulais pas être mise à part et avoir l’air d’une débile profonde si on venait à te demander des nouvelles de ton frère. Si tu avais réussi à être au courant de cette manière, pourquoi pas d’autres personnes ? Et là, il s’agissait de sa santé. Tu ne voulais plus le laisser partir. Tu préférais nettement quand les membres de ta famille étaient proches de toi plutôt qu’à l’autre bout du monde. Tu préférais le savoir ici, en sécurité plutôt que tu ne sais où, dans un lit d’hôpital entre la vie et la mort. Tu ne trouves rien à lui redire jusqu’à ce que tes longues paroles ne s’échappent par vagues hors de ta bouche. Le ton sur lequel il a fini par te répondre te laissais là, bouche-bée. Pleurnicher ?! Avais-tu bien entendu ? J’pleurniche pas, Melville ! J’veux comprendre et j’ai cette impression que tu t’en contre-fous !

Finalement, tu avais l’impression que tout ce que tu disais finissait par se retourner contre toi. Maintenant, il était question de toi et de ton égocentrisme ou étais-ce plutôt ton égoïsme ? Oui, tu regardais plus souvent tes fesses que celles de ta fratrie. Minty venait de mettre le doigt sur la tendance que tu as à être matérialiste plutôt qu’à te préoccuper de ta propre famille. Tu l’aurais sans doute remarqué, que quelque chose n’allait pas. Pourtant, Melville est le champion pour ne pas laisser transparaître ses émotions. Alors, même en faisant un effort, l’aurais-tu remarqué ? Tu sais très bien que les rapports humains et moi, ça ne fait pas bon ménage. Et puis, faut me comprendre aussi, ce que tu m’avais rapporté n’avait pas de prix !  Tu te rends compte que finalement, tes justifications ne tenaient pas la route. Tant pis, c’était trop tard pour effacer ce que tu venais de dire. Mais de là à dire que je ne suis pas prête … J’suis plus une gamine, Melville ! Ce que j’aurais voulu, c’était que tu m’en parles. J’me sens ridicule de m’être comportée comme ça et je m’en excuse, mais tu pouvais … non, tu devais me le dire. J’veux pas qu’il y ait de cachotteries entre nous.  Il te prend ensuite le visage entre les mains, te dit que tout va bien, que son cerveau va bien. Est-il bien certain de ses propos ? Il te laisse alors, partant vers la cuisine. Tu restes plantée là à te repasser les mots qu’il venait de te dire.

Au bout d’un moment, tu finis par décoller ton dos du mur pour aller rejoindre ton frère dans la cuisine. Minty ?  Tu l’appelles de nouveau par son surnom, sans doute en signe de trève et tu attends qu’il ramène son attention sur toi pour enchaîner. Ne dis pas à papa que j’ai tout entendu. Je sais que je viens de te faire une scène pour ne plus qu’on se cache des choses, mais il s’en voudrait sans doute d’avoir laissé fuité l’information alors que tu lui avais sans doute fais promettre de garder ça pour lui.  Tu te sers aussi un verre d’eau, comme si tu étais chez toi, finalement. Et aussi … Que tu passeras des examens médicaux pour t’assurer que tout va bien.  Tu ne serais jamais vraiment certaine que tout va bien, sans une preuve formelle.
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Melville Abernathy & Scarlett Abernathy
Je ne m'en fous pas, jamais je ne me foutrai de ce que ma soeur a à dire. Que ce soit intelligent ou non, elle reste ma soeur et je n'irai jamais contre ce qu'elle a à me dire. Peut-être que ses mots ne me plairont pas, mais je les avalerai même si c'est difficile, même à ravaler mon orgueil. Malgré tout, j'avais l'impression qu'elle était venue que pour chialer. Bon, elle avait ses raisons, je ne peux pas lui en vouloir, mais ça m'agaçait de la voir dans cet était, surtout qu'elle débarque comme ça. J'allais devoir m'y faire. Avec Cyrus qui crèche chez moi et Scarlett qui peut débarquer à toute heure du jour et de la nuit. J'allais devoir m'y faire à rester dans cette ville. Avec la découverte de Scarlett, elle ne me laissera plus repartir, du moins pas de si tôt. J'allais devenir fou à rester ici, mais bon, pour ma famille, je resterai, je ferai l'effort d'essayer. J'ai préféré me taire, ne pas lui répondre, parfois, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Je sais être blessant avec les mots et je trouve toujours ceux pour faire souffrir ma famille. Je ne les ai jamais utilisé, du moins pas encore. Ma soeur ignore la puissance que je possède. Je ne parle en rien de la puissance familiale, puisque celle-là, elle la connait très bien. Je suis l'héritier des Abernathy. La puissance de laquelle je parle est celle de la souffrance. Personne de ma famille ne connait ce don que j'ai. Faire souffrir les gens, c'est familiale, du moins faire du tord. Je n'en ai pas l'air et ce n'est pas pour me venter, mais je suis le meilleur. Je le sais parce que personne ne s'en rend compte.

J'ai l'air de ce mec calme qui ne s'embrouille pas, tout le monde me voit en silence, pourtant ce n'est pas ce que je suis. C'est bien la raison pour laquelle je fais peur. Il n'y a que mon frère et ma soeur qui ne ressente pas cette crainte. Tout ce que je fais, je le fais pour eux. Je lui ramenais toujours les plus beaux tissu et il y a cinq mois quand je sus revenu, elle ne s'est intéressé à eux, sans pour autant voir dans quel état je me trouvais. Je venais à peine de sortir du coma. Je n'étais pas au plus haut de ma forme. Le patriarche l'a vu tout de suite, mais elle. Elle n'a rien vu. Je ne lui en veux pas et je ne lui en voudrai assurément jamais. Je crois que ce fut la première fois que j'ai haussé le ton envers elle depuis toujours. Les poings pratiquement serré, je sentais tranquillement les ongles s'encrer dans la peau de mes paumes. « ET MOI! Ma vie elle a un prix à tes yeux? » Pour la première fois, on pouvait lire la colère sur mon visage, mâchoire tendue, sourcils froncés et des gestes trop grands. Valait mieux rester à distance, je n'avais pas envie de lui faire du mal. Je écrasé mes mains sur mon visage en grognant. Je devais reprendre le contrôle. « Tu vas rester une gamine tant que tu t'enfouira la tête dans l'argent qui te pend au nez. » J'étais blessant, moi qui ne l'était jamais. Blessant parce que j'étais blessé par ce qu'elle venait de dire. La rage se tasse, se cache, je reprend tranquillement le contrôle. Ce n'est qu'une fois le calme retrouvé que je me suis approché d'elle. Mais je ne pouvais pas rester près d'elle plus longtemps, pas avec cette rage qui bouillonne.

Une gorgée d'eau, puis une autre. Je me concentre sur ma respiration, serrant bien fort mon verre. Je devais surveiller mes mots, je ne pouvais pas continuer comme ça. Puis sa voix brise enfin ce vent négatif. Je ferme les yeux et soupire avant de poser mon verre sur le comptoir. Je me tourne vers elle un regard aussi neutre qu'à son arrivée. Je pousse un soupire avant de fixer mes mains qui tremblait encore un peu. « Je ne lui dirai rien, ce ne sont pas de mes affaires. Enfin, si, mais bon. Tu t'arrangeras avec lui. » Puis vient le sujet que mon père abordait à chaque appel. Pour ma soeur, je ferai n'importe quoi. N'importe quoi. « J'irai. Promis. » Je prend mon verre d'eau pour en prendre une gorgée.
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Melville Abernathy & Scarlett Abernathy
Le voilà, le moment où Melville te ferait la morale. Et pour la première fois de ta vie, tu pouvais lire la colère dans ses yeux. Tu avais clairement dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Tu en étais plus que consciente. Minty était ton frère, bien sûr qu'il avait une valeur à tes yeux et que sa vie ne représentait pas simplement un grain de sable parmi tant d'autres, à tes yeux. Minty, t'es mon frère. Bien sûr que ta vie à un prix. Je ne serais certainement pas en train de m’énerver comme ça en ce moment, si tu ne représentais rien ! Et BAM, le voilà qui te fait littéralement te décomposer sur place. Tu n'avais qu'une seule envie : quitter sa maison et ne plus jamais y mettre les pieds. Tu resterais une gamine tant que tu t'enfuiras dans tout cet argent. Les paroles fortes de ton grand frère ne cessaient de ricocher dans ton esprit, de se cogner à tous les coins de ta tête. Tu n'avais rien trouvé à redire. Tu savais que tu étais matérialiste. Peut-être avait-il raison. Ou bien avait-il dit ça pour te faire réagir. Dans tous les cas, on ne te changerait sans doute plus, maintenant. Tu étais sous le choc, au final. Et il te fallut un petit temps avant de quitter le mur contre lequel tu t'étais posée. Tu avais d'ailleurs cette étrange impression d'être passée à travers, tellement les mots de Melville t'avaient bousculée. Jamais tu ne l'avais vu dans un état pareil. Jamais tu ne l'avais vu se mettre en colère contre toi. Il te regardait toujours avec des yeux doux et des yeux protecteurs et jamais encore, il t'avait regardé avec un regard froid et presque meurtrier. Si, en fait. Mais ce regard ne t'était pas adressé. Quand tu avais eu une aventure avec ton professeur et que tout le monde a appris que tu n'avais pas été la seule sur sa liste, tu avais été déçue. Tu t'étais sentie salie et tu en avais parlé à Minty. Ce regard s'adressait à cet homme qui t'avait rendue malheureuse, pas à toi. C'est sans doute la seule fois où tu as vu son visage dur et emplis de rage.

Il t'a alors avoué qu'il irait le voir, ce foutu médecin. Parfait ! Tu serais sans doute plus tranquille en ayant les résultats, si tant est qu'ils soient positifs et que rien ne soit venu endommager son cerveau. Et puis, en buvant une gorgée de ton verre d'eau, à toi, tu repenses à quelque chose. Minty, encore une chose et après, je te laisse avec cette histoire. Tu savais que ce sujet était maintenant un peu épineuse et pourtant, il fallait encore une dernière chose pour que tu clôture cette conversassions. Il va falloir en parler à maman. En fait, quand on s'est rendues compte que tu restait plus longtemps que prévu, on s'est imaginé des choses à ton sujet. Jamais le pire, mais comprends bien que maman est loin de s'imaginer que tu es tombé dans le coma. Et c'était vrai. Nombreuses sont les fois où tu t'es retrouvée dans le salon de la maison familiale à parler avec ta maman d'une conquête de ton frère, d'un amour passionnel. Et maintenant que tu sais, tu préférerais que ta mère le sache, elle aussi. Rêver, c'est bien, mais la réalité devait reprendre le dessus. Pour tout te dire, on pensais que ... tu avais rencontré quelqu'un. Tu sais, une jolie blonde qui te prendrait tellement de temps que finalement, tu décides de rester là-bas. En expliquant cela, tu avais des étoiles pleins les yeux. Tu te représentais toujours une jolie blonde bien née, pas comme cette Garrett qu'il avait fréquentée étant plus jeune et que tu détestais énormément. Non, une femme qui méritait amplement de faire partie de la famille, une personne qui partagerait des passions avec ton frère. Tu te rendais compte à quel point vous aviez pu être stupide, ta mère et toi, à vous imaginer de telles choses.

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