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Why here, why now ? (ft Andy)

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Depuis quelques jours, tout changeait, à Spring Hill. A commencer par cette électricité qui était coupée dans toute la ville jusqu’à nouvel ordre. Le luxe dans lequel tu avais pris l’habitude de vivre était complètement retombé à plat. Tu étais contrainte et forcée de te laver à l’eau froide et de laisser ton téléphone portable dans un coin. Il ne servait plus à rien si tu ne pouvais pas le charger. Les premiers temps, tu pouvais encore contrer ce petit problème avec une de tes batteries externes, mais une fois à plat, elles ne servaient plus à rien, elles non plus. Et puis, il y avait cette fraiche découverte. Ou plutôt devrais-tu dire redécouverte étant donné que c’était une ancienne partie de la ville dans laquelle tu habitais. Une partie de la vieille ville, comme disaient tout le monde, venait d’être dévoilée à tous. Au final, tout Spring Hill avait eu vent de cette histoire et tout Spring Hill en parlait. Tout le temps. Toi, tu ne croyais pas vraiment les rumeurs au sujet de phénomènes se déroulants là-bas, en dessous de la vraie ville. Cela dit, tu avais décidé de t’aventurer dans les couloirs exigus de l’hôpital psychiatrique, après une journée de travail à préparer des croquis pour de futures collections de vêtements, puisque tu ne pouvais plus rien faire d’autre sans électricité. Tu ignorais toi-même les motivations qui t’avaient poussée à pousser les portes de l’asile et à arpenter les couloirs en ruines et couverts de suie. Il était clair que ta paire de talons ne tiendraient sans doute pas le coup. Quelle idée avait bien pu te passer par la tête ? En plus, à force de t’enfoncer dans le couloir sombre, d’entendre le bruit du plancher craquer sous tes pieds ou peut-être sous le pas lourd de quelqu’un d’autre, d’entendre les portes claquer à cause de courants d’airs dont tu ignorais tout de leurs origines, tu commençais à paniquer légèrement. Tu finissais par te faire peur toi-même. Portant, personne ne semblait te tenir compagnie, ici. Les chambres étaient abandonnées, désertées et touchées elles aussi par un incendie. Tu ne pouvais que t’imaginer vaguement et difficilement ce qu’il s’était passé antérieurement. Certes, tu avais eu vent de certaines rumeurs, mais les faits réels étaient-ils concordants à ce que tous ces gens racontaient tout bas ? Tu étais carrément perdue dans tes pensées, à tel point que tu ne savais plus réellement quel chemin tu avais fini par prendre. Et les bruits se faisaient de plus en plus fréquents, faisant bouger ta lampe torche - retrouvée dans un vieux placard – dans tous les sens. Tu ne savais plus d’où provenaient ces bruits, tu ne savais plus si c’était simplement le fruit de ton imagination ou simplement si quelqu’un était là, avec toi en ce moment même. Rien qu’à l’idée de savoir que tu risquais potentiellement ta vie et que tu devrais prendre tes jambes à ton cou en talons, ton estomac se retournait. Pourquoi être venue ici en talons ? Pourquoi ne pas avoir été te changer avant d’entrer entre les murs de cet asile afin d’être plus à l’aise et de courir un peu plus vite en cas de pépin ? Tu te sentais stupide, pour le coup.

Après quelques minutes à chercher ton chemin, tu entendis un craquement plus fort, plus proche et de ce fait, plus effrayant. Il venait des anciens appartements d’un quelconque patient. Le flot de lumière de ta lampe torche se déplaçait bien plus lentement vers l’endroit d’où provenait le son. Un cri restait bloqué dans ta gorge, près à sortir en cas d’angoisse. A moins qu’il n’y reste tout simplement bloqué à la vue de la chose que tu finirais par apercevoir. Pas le temps d’analyser les choses, il fallait que tu partes, un point c’est tout. Tu fais demi-tour et t’apprêtes à sprinter aussi vite que tu le pourras. Mais forcément, c’était sans compter sur un talon qui finirait par te lâcher avant même que tu ne partes en course poursuite. Merde ! Pourquoi maintenant ? Et alors que tu tentes désespérément de résoudre ce problème, tu sens une présence juste en face de toi. S’en était fini de toi. Dans les journaux, on parlerait de Scarlett Abernathy, morte dans l’hôpital psychiatrique de la vieille ville à cause d’un talon cassé. Franchement, comment faire plus spectaculaire que ça ?!
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Why here, why now ?
Ft. Scarlett Abernathy

Depuis l’assassinat du Maire, étrangetés et bizarreries sont devenues monnaie courante à Spring Hill. Jamais il n’y a eu autant de disparitions mystérieuses et inexpliquées. Quant aux meurtres, leurs proportions ont tout simplement grimpé en flèche. Je suis bien placé pour en témoigner. En à peine quelques semaines, j’ai autopsié pas loin de dix-sept cadavres. Rien que pour les crimes. Je vous fais grâce des suicides, et autres morts dues à des causes naturelles. Pour vous donner un ordre d’idée, cela équivaut à environ trois mois de travail. Et comme si cela ne suffisait pas, la ville est à présent entièrement plongée dans les ténèbres depuis deux jours. Sans électricité, je n’ai aucun accès aux appareils de radiographie ainsi qu’aux différentes machines d’analyses. Résultat des courses : je suis quasiment aux chômage technique. Tout ce que je peux faire, c’est déclarer la cause de la mort et émettre des hypothèses sur le mode opératoire des tueurs. A la lumière de quelques éléments présents sur les cadavres, j’arrive approximativement à dresser un profil des meurtriers. Les seules choses que je puissent déterminer sont le sexe, la taille et le poids des coupables. En l’absence de mon matériel d’analyse scientifique habituel, je ne peux guère faire mieux. Autant vous dire que les enquêtes piétinent sérieusement. En tout cas, s’il y en a un qui n’a pas piétiné, c’est sans conteste le nouveau Maire. J’en ai vu dans ma vie des opportunistes, mais celui-ci franchement, il décroche la palme ! A peine son prédécesseur mit en terre, il a d’office sauté sur l’occasion afin de s’accaparer le fauteuil d’élu de la ville. Le lendemain même de son investiture, il a pris d’assaut les médias en nous faisant ainsi part de la (re)découverte de l’ancienne ville. Ensevelie sous les fondements de l’actuelle. Coïncidence ? Je ne pense pas. Les coïncidences, c’est comme le hasard ou la chance : je n’y crois pas. A mon humble avis, il n’y a pas de fumée sans feu. J’ai l’impression que cette récente découverte est un peu comme l’arbre cachant la forêt. De nature sceptique est suspicieux, je ne peux m’empêcher de me dire que toute cette histoire n’est qu’un leurre. Une mascarade instituée par un groupuscule aux obscures desseins, et dont le but n’est autre que de détourner notre attention.

En discutant avec le Lieutenant Zimmerman et l’Inspecteur Ellison autour de la machine à café du commissariat, j’ai eu vent d’une nouvelle pour le moins surprenante. Apparemment, il existerait un accès aux sous-terrains de la ville autre que celui qui a été divulgué dans les journaux et à la télévision. Là où cela devient intéressant en revanche, c’est que le nouveau Maire a intimé l’ordre à la police de tenir secret au reste de la population l’existence de cette entrée secrète. Curieux, n’est-il pas ? En tout cas, cela à suffit pour piquer ma curiosité au vif. Chercherait-on à nous dissimuler quelque chose ? Il faut que j’en ai le cœur net. Après avoir passablement tiré les vers du nez à mes collègues des forces de l’ordre, j’ai réussi à obtenir la localisation précise de ce fameux accès. Ma journée de travail achevée, je décide de me rendre au lieu où il se trouve : le cimetière de Spring Hill attenant à l’église du centre-ville. N’étant pas du style à partir à l’aventure la fleur aux fusil, j’ai pris soin d’emporter avec moi un sac à dos avec quelques petites bricoles. De l’eau, de quoi grignoter en cas de fringale, deux lampes torches et un kit de premier secours. Compte tenu de la vétusté dans laquelle doivent être les édifices de la vieille ville, j’imagine que ce dernier pourrait être utile. Comme le rabâche mon père : « Prudence est mère de sûreté. » Cela doit être le mausolée dont on m’a parlé. Voyons voir qui repose ici … . D’après l’épitaphe sur la stèle, il s’agirait d’un certain Evrett Nolan. Evrett Nolan … . Comme le fondateur de la ville ? Ha, je comprends mieux pourquoi le Maire tenait tant à garder secret l’accès aux méandres du vieux Spring Hill par cette voie. J’imagine qu’il n’a pas spécialement envie de voir la sépulture de son illustre aïeul envahie par d’innombrables curieux. Si ce que m’a dit Ellison est juste, il devrait y avoir … . Ah ça y est. Une brèche dans le mur. Des escaliers à pic en pierre se présentent à moi. On dirait une crique. Munie d’une lampe torche, je les dévale lentement. Je sens mon rythme cardiaque s’emballer. Après avoir parcouru à pas feutrés quelques mètres, j’arrive dans ce qui m’a tout bonnement l’air d’être un hôpital psychiatrique abandonné.

D’après la pancarte trônant au dessus de deux portes battantes, je me trouve dans l’ancienne unité d’isolement réservée aux malades les plus atteints. Fascinant. Tout simplement fascinant. Il y a encore du matériel médical de jadis, que je n’avais jusqu’à présent entraperçu uniquement dans des manuels sur les bancs de la fac. Les ravages l’incendie s’étalent de façon épars sur les murs, le plancher et même le plafond. Quelque peu fébrile, j’ose m’aventurer dans l’une des chambres aux allures de cellule non sans déglutir avec difficulté. En baladant le faisceau de ma lampe sur les murs, je découvre des dessins n’ayant à priori aucun sens. Ces représentations, bien qu’abstraites, dégagent un je ne sais quoi de morbide qui me glace le sang. Ici et là, une seule et même phrase est inscrite sur les pans de mur, revenant en boucle tel un leitmotiv. « La vérité ou la mort … . ». Alors que je pensais être au bord de l’apoplexie, un cliquetis martelas les lattes du planchers. Je crus défaillir jusqu’à ce qu’il cesse. S’en suivit un léger grognement de douleur ainsi qu’une complainte que je ne pu comprendre. Le timbre de voix suggère qu’elle émane d’une femme. Un frisson me parcours l’échine. Je me risque à quitter la chambre tout en retenant mon souffle. Le halo de ma lampe torche éclaire une jeune femme toute de rouge vêtue et à la chevelure couleur d’automne. Assise par terre, elle tient dans sa main quelque chose de pointu ressemblant furieusement à un talon aiguille. Inquiet, je demande d’une voix peu confiante : « Tout va bien ? ». Ma requête reste sans réponse. Face aux légers gémissements de douleur de cette femme au teint diaphane, je m’avance et finis par m’accroupir en face d’elle. Cette inconnue aux cheveux flamboyants semble plus préoccupée par sa chaussure cassée que par l’état de sa cheville. En les regardant attentivement, je comprends pourquoi. Elles sont tout simplement hors de prix. J’affiche une mine déconfite et enchéris sur un ton compatissant. « Oh, des Manolo Blanhik. Je suis vraiment désolé. Je m’appelle Andy, je suis médecin. Si tu veux, je peux examiner ta cheville. ».

Du bout des lèvres, elle articule quelque chose qui ressemble à un « oui ». Elle en profite également pour se présenter dans une moue de douleur. Scarlett. Scarlett Abernathy. Quoi, LA Scarlett Abernathy ? La modeuse qui s’est autoproclamée « la Papesse de la Mode ». Haaan c’est pour ça … . Tout s’explique. Je comprends soudainement mieux le choix des chaussure. En effleurant sa malléole, j’aperçois son visage se déformer en une grimace. Bon, ce n’est pas une blessure bien méchante. Sur un ton que je veux le plus rassurant possible, j’ajoute : « C’est juste une petite foulure. J’ai sur moi une bombe d’air froid. Les sportifs l’utilisent lorsqu’ils ont des crampes ou des douleurs articulaires. Cela devrait t’apaiser et te soulager un peu. Ne t’inquiète pas, cela ne fera absolument pas mal. ». Je lui adresse mon sourire le plus avenant afin de tenter de la rassurer. Après avoir ôté et farfouillé dans mon sac, je sors l’aérosol. Je vaporise l’air frais sur la cheville endolorie de la malheureuse, tout en la manipulant avec délicatesse afin que l’embellie soit plus rapide. Son visage se décrispe. Scarlett Abernathy semble avoir retrouver l’éclat qu’elle arbore sur les couvertures de magazines féminins. Oui il m’arrive de lire ce genre de presse. On ne juge pas, je vous prie. Je range la bombe dans mon sac et remets ce dernier sur mon dos. De retour sur mes extrémités pédestres, je lui tends la main et l’aide à se relever. Sourire poli aux lèvres, je lui dis sur un ton avenant : « Et voilà. Je pense que tu devrais déjà allée un peu mieux. ». Nous échangeons quelques mots, avant de pointer nos lampes torches dans la direction où la jeune femme au teint de perle comptait initialement se rendre. Une porte en bois partiellement carbonisée se trouve au loin. Dessus est placardée une petite pancarte sur laquelle on déchiffre les mots « Accès réservé au personnel soignant. ». Nous échangeons un regard. Je ne sais pas pour elle, mais un sentiment étrange naît en moi. Quelque chose à mi-chemin entre la peur et la curiosité. Je finis par rompre le silence et déclare d’une voix plutôt chaleureuse. Ce qui n’est pas spécialement dans ma nature. « Partante pour une petite exploration en tandem ? ».

© Belzébuth
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En te tordant la cheville, tu aurais pu tomber - sans mauvais jeu de mot - sur un parfait drogué, un dealer ou encore un SDF. Ces endroits étaient parfaits pour y trouver ce genre de mauvaises fréquentations. Le genre de personnes que tu n'apprécies pas tellement. Ils sont clairement différent de toi et de tes habitudes, c'était terrible de voir des gens se détruire de la sorte pour un petit sachet voire même plus de substances que tu ne connaissais guère. Tu ne sais pas qui tu aurais pu rencontrer en face de toi. Cela pouvaient être tes dernières heures en ce monde avant d'être capturée par tu ne sais qui et être enfermée à double tour dans une cave noire. On n'entendrait plus jamais parler de Scarlett Abernathy, la fille aux cheveux de braise. Que tu mettais pourtant tellement de temps à coiffer pour que tout soit parfait. Du moins était-ce le cas avant cette foutue coupure de courant qui nuisait totalement à ton quotidien. Au lieu de ça, tu as finalement fait la connaissance d'un médecin. Parfait ! Il ne pouvait pas tomber mieux. Et autant dire que celui-là était un peu plus spécial que d'ordinaire. Tu n'as rien contre les médecins, bien au contraire, mais il fallait avouer que souvent, à part leurs patients et leur lieu de travail, ils ne parlaient pas beaucoup du monde extérieur. Tu l'aimais bien, à vrai dire. Il savait reconnaître les bonnes choses, les choses hors de prix et en l’occurrence tes Manolo Blanhik sans doute foutues et que tu jetterais à la poubelle en rentrant chez toi. Et quand il te propose d'examiner ta cheville, tu ne dis pas non. En fait, tu réussis même tant bien que mal à hocher la tête pour lui faire savoir que tout était okay, il pouvait y aller. Tu ne te rends même pas compte qu'au final, tu as même articulé un presque inaudible petit oui. Finalement, après consultation en plein milieu de cet endroit qui te foutait de plus en plus la chair de poule, cet Andy finit par t'annoncer que tu ne devras pas retourner à cloche pieds ou même attendre ici tel un flamant rose. Il avait ce qu'il fallait pour arrêter ou du moins atténuer la douleur. Et alors qu'il s'occupait de toi, tu te rendis compte que tu ne t'étais pas présentée, toi. Tu avais été prise de court par les événements. Désolée, je ne me suis pas présentée, avec tout ça. Je suis Scarlett. Scarlett Abernathy. Tu laisses un petit temps de pause avant de reprendre. Merci énormément d'être venu à ma rescousse. Je pensais déjà rester seule ici, à attendre que quelqu'un finisse sans doute par me couper en morceaux, qui sait. Tu étais nerveuse. Etre dans cet endroit complètement effrayant ne te rassurait pas du tout. Tu l'étais néanmoins un peu plus puisque tu n'étais plus seule à te promener dans les longs couloirs de cette aile ouest.

Te voilà finalement de retour sur tes deux pieds. Ta cheville te faisait encore un peu mal mais la douleur était plus que supportable. Tu pourrais encore marcher, c'est déjà ça. Merci encore, sans vous, je ne sais pas du tout comment j'aurais fait. Tu reprends alors ta lampe torche que tu avais laissé choir au sol en te faisant mal. Et puis, c'est de concert que vous pointez votre lampe torche vers l'endroit initial où tu comptais te rendre. Comme si quelque chose vous avait finalement dicté de le faire. Tu étais quelque peu curieuse de voir ce que renfermait cette porte réservée au personnel soignant et à la fois réticente à continuer ce périple. Au final, tu compris que la curiosité était nettement plus forte que ton envie de détaler d'ici. Tu n'étais plus seule, de quoi te rassurer un peu. Tu échanges alors un regard avec ton sauveur. Pensait-il aussi à aller plus loin ? Pensait-il aussi que quelque chose d'intéressant pouvait se trouver dans cette pièce ? Peut être des papiers importants - ou du moins ce qu'il en reste- sur les cas présents dans cet asile, à moins qu'un monstre y soit caché. Il pouvait aussi très bien ne rien y avoir. Après tout, c'est abandonné depuis pas mal de temps et l'incendie à fait rage dans le bâtiment. Il pourrait très bien ne rien rester d'exploitable. Pourquoi pas ! Ça pourrait être ... intéressant ! Tu entames alors ta marche vers cet endroit et tu finis par pousser la porte. tu te sentais un peu comme dans toutes ces vidéos d'explorations urbaines et parfois même nocturnes. Tu ne filmais juste pas les choses pour les poster ensuite sur Youtube. Une chose est certaine, cette soirée serait pleine de rebondissements. La pièce semblait avoir été quittée en toute hâte. Comme si l'incendie avait happer tout sur son passage et que tout le monde avait pris ses jambes à son cous. Et ce n'est que la chose la plus raisonnable à faire. En pensant à cela, tu ne pouvais même pas imaginer le calvaire des patients qui eux, n'avaient pas de moyen de s'échapper, sans doute. Les pauvres. Des objets sans doute personnels y étaient encore visibles. Alors, Andy ... Prêt à farfouiller dans tout ce tas de ... choses ? Y a sans doute moyen de trouver des trucs intéressants ici. On en saura sans doute plus sur cet établissement et sur les patients qu'il renfermait ! Peut-être même les pratiques. Cela dit, vu le temps que cet hôpital psychiatrique a passé sous terre, cela ne devait sans doute pas se passer en douceur. Certaines pratiques devaient sans doute même carrément être barbares. Vous verriez bien ce qui vous attendrait ici, tous les deux. 
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Why here, why now ?
Ft. Scarlett Abernathy
 
On ne s’ennuie jamais dans cette ville. Faire des heures sup’, bon ça je suis habitué. En revanche que le « patient » soit vivant, c’est pour ainsi dire une grande première. D’un autre côté, c’est bien pour ça que j’ai fait médecine. Pour sauver mon prochain. Qu’il soit débordant de vie ou raide mort. Oui, je sais. Cela paraît un peu paradoxal de sauver les morts. Disons alors que je leur rends justice. En découvrant ce qui leur est arrivé, ainsi qu’en mettant sous les verrous leur meurtrier. Pardon ? La police ? Pfff, vous voulez rire ! Qui découvre toutes les preuves attestant de la culpabilité des suspects sur les cadavres ? Qui est en mesure de déterminer l’arme du crime, à la simple vue des stigmates présents sur les corps ? Qui peut établir un scénario sur ce qu’il s’est passé ? Eh bien c’est moi, et moi seul. Bref, je leur mâche tout le travail. Tout ce qu’ils ont à faire, c’est arracher des aveux. Je … me la raconte ? Alors là, absolument pas ! J’expose simplement les faits, avec une objectivité et un réalisme des plus impartial. Mais je m’égare. Tout ça pour dire, que je n’ai guère l’habitude de pratiquer sur des « patients ». Mais bon, je suis légiste, endocrinologue et orthopédiste. Une foulure à la cheville, c’est largement dans mes cordes. Heureusement que je n’ai pas failli à ma réputation de sempiternel homme prudent et précautionneux. Sans cela, jamais je n’aurais eu la lucidité d’emporter avec moi un petit « package de survie ». Oh, des remerciements de la part de Scarlett Abernathy : « L’impératrice du style ». Eh bien … je n’en espérais pas tant ! Oui, oui, oui, je sais. Je suis merveilleux, fabuleux, le meilleur, un véritable dieu vivant de la médecine. Tout ça je le sais, tu ne m’apprends rien. Ouitch … . Revoilà le pêché d’orgueil qui revient au galop. Il va vraiment falloir que je travaille là-dessus. Un de ces quatre, je me dis que cela causera ma permettre. Plaît-il … ? Ah … c’est plutôt sobre comme remerciement. Mademoiselle n’a pas l’hyperbole facile. De quoi froisser mon ego surdimensionné de la taille du Texas ? Non, pensez vous ! Il en faut quand même un peu plus que cela !

« Oh mais je vous en prie, ce n’est rien. Vous savez ce que c’est. Quand on peut rendre service … . ». Whaaa ! Alors là, je m’étonne moi-même. Je savais que je pouvais parfois paraître imbu de ma personne, mais alors là … ! Je crois bien que c’est la première fois que j’emploie un ton altier, pour ne pas dire suffisant. Oh remarque, vu le petit caractère du sosie de Jessica Rabbit, je pense que ce n’est pas cela qui va l’irriter. Au contraire, je suis quasiment sûr que c’est le genre d’attitude qui n’est pas pour lui déplaire. Enfin, j’imagine. Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir derrière cette porte ? Plus grand-chose certainement. Ceci dit, peut-être que l’on trouvera des éléments en lien avec les récents événements qui mettent en émoi le « Nouveau Spring Hill » ? Pfff, ouais, en fait non. Même moi je n’y crois pas. Mais bon, après tout, cela ne coûte rien de rêver ? Hein ? La Donnatella Versachez des temps modernes, est partante pour jouer les Indianna Jones ? Eh bien ça alors, si je m’attendais … . Sourire contenu aux lèvres, j’ajoute sur un ton très légèrement enthousiasme : « Je n’aurais pas dis mieux moi-même. ». Et c’est ainsi que nous avançâmes à pas feutrés, en direction de ce qui a tout bonnement l’air d’être le bureau des psychiatres. Ou leur salle de garde. Ou peut-être que cette pièce fusse-t-elle les deux à la fois, qui sait ? Pourquoi je parle comme ça moi ? Je ne suis pourtant pas dans un de mes romans. Quoi que … le décorum et l’ambiance peuvent quand même prêter à confusion. Légèrement devant, je m’efforce de balayer d’un revers de la main les toiles d’araignée et autres amas de poussières agglutinés à notre hauteur. Miss chevelure de braise, me grille gentiment la priorité en posant sa main sur le bouton de porte, alors que je m’apprêtais à en faire de même. Les yeux levés dans ma direction, je lui fais signe qu’il n’y a aucun problème. Après tout, si elle veut respecter l’adage qui veut que « les dames d’abord », eh bien soit. Ce n’est pas moi qui vais la contredire. Surtout dans un endroit pareil.

Oh Jésus, Marie, Joseph et tout les animaux de la création ! Incroyable ce matos ! C’est encore mieux que dans les traités de médecines, et les manuels en tout genre que j’ai pu feuilleter. J’y crois pas. C’est encore plus dingue que le jour où mes parents m’ont amené à Disney Land. Si je suis prêt ? Oh bah alors là ma grande, tu ne crois pas si bien dire ! « Et comment ! Tu as probablement raison. Qui sait, peut-être même que certains internés ont pu s’enfouir, et que leur descendance vit toujours à Spring Hill ? ». Ouais, c’est en effet une possibilité. Cela dit, là aussi, je n’y crois pas trop. Avec cette incendie, cela a dû être un peu chacun pour sa gueule. Les toubibs ont certainement mis les voiles, sans prendre la peine de faire évacuer les malades enfermés dans leur chambre. Finir immolé. Une bien triste fin. Même pour des désaxés. Alors que je laissais vagabonder le faisceau de ma lampe sur sol, à la recherche de je ne sais quoi d’intéressant, je vis Mademoiselle Abernathy immobilisée devant un chariot. Il doit probablement être en acier. Cela expliquerait pourquoi il n’a pas fondu dans l’incendie. Voyons voir … Oh. Trocart, forceps, scalpel primitif, pinces et … whaa, là c’est glauque ! Un racloir. Sûrement en quête d’explications, Scarlett Abernathy tourna la tête vers moi. Je finis par satisfaire sa curiosité, non sans avoir l’estomac noué à l’idée d’imaginer ce que l’on a bien pu faire subir à tout les pensionnaires de cet asile : « Dans l’entre-deux-guerres, la lobotomie était très … tendance pour soigner les troubles psychiatriques. Ce que l’on ignorait à l’époque, c’est que le remède faisait beaucoup plus de mal que de bien. ». Brrr, rien que de me visualiser ce que … . Non, non je n'ose même pas y songer. Scarlett préfère détourner le regard, et éclairer une espèce de commode recouverte de suie. Oh my … . Une batterie électrique complètement brûlée, et reliée à des électrodes. C’est fascinant ! Alors que j’étais sur le point de lui expliquer de quoi il s’agissait, avec un entrain certes pas tellement approprié, la modeuse m’en empêcha en plaquant sa main sur ma bouche.

Elle ajouta qu’elle a une vague idée de ce dont il s’agit, et qu’elle préfère se passer des détails. « Hum, chroup, hum ! ». Ok, mais là, tu m’étouffes ! Par chance, l’horreur ne l’a pas totalement privée de son sens de l’audition. Elle finit par entendre mes grognements et me « débâillonne ». Un cadre accroché au mur, ayant miraculeusement été épargné par les ravages de l’incendie attire son attention. Sans doute une photo de l’équipe médicale de l’époque. La date sur le montant du cadre fait remonter ce cliché à 1940. L’année où les flammes ont ravagé cet endroit. De mon côté, je passe en revue la partie gauche de la pièce. Une armoire à pharmacie, un brancard, un bureau, un … . Whoo whoo, temps mort là ! Qu’est-ce que … . Impossible. Totalement éberlué, j’ânonne d’une voix tremblante : « Euh Scarlett ... ». La pétillante rousse me rejoint. Lorsque ses yeux se posent sur le faible rai de lumière de ma lampe torche, elle découvre l’objet de ma stupeur. Un ordinateur portable. Dernier cri. Eteint, bien évidemment. Nous nous dévisageons de nouveau. Cette fois-ci, la peur commence à prendre le pas sur la curiosité. « Ce n’est pas vraiment d’époque … . ». La jeune femme se contente de hocher la tête. En éclairant le mur au dessus du PC portable, le visage de la styliste se mue en une expression d’épouvante. Inquiet, je braque à mon tour le regard sur le mur, pour savoir quelle est la cause d’un tel effroi. Oh mon Dieu … . Des photos de l’assassinat du maire. D’autres de personnes vivant à Spring Hill. Certaines sont barrées d’une croix rouge. Et ce n’est pas tout. Des coupures de presses relatant des disparitions et des meurtres commis en ville. Il y en a de toutes les époques. Années 60, 80 et même 2000. Cela ressemble fortement à l’antre d’un tueur. Pétrifié par l’invraisemblance de la chose me faisant face, je ne peux que déclarer d’une voix basse et étranglée par la panique : « Oh bordel … . ».                                                                  

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