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C'est tarif de groupe ? (Junneau, Lexa & Andy)

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Harbour Hill

Harbour Hill
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C'EST TARIF DE GROUPE ?. Vous êtes invités à un petit repas au Diner. Une invitation du restaurant lui-même semble-t-il. Vous vous apprêtez pour y participer et une fois arrivées devant le bâtiment, vous entrez et montrez votre carton d'invitation. L'établissement vous installe alors à une table, vous proposant de déguster ce que vous souhaitez gratuitement. Quelques minutes plus tard, vous vous retrouvez à accepter une nouvelle personne à votre table alors qu'il était bien stipulé que l'on vous accordait une table en solitaire ou accompagné d'un proche. Pas d'un inconnus. Vous voilà faisant connaissance et le serveur vous annonce que vous ne pouvez pas encore commander, une troisième personne est attendue.
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T’étais vraiment étonnée, Lexa, de recevoir une invitation pour aller manger dans un petit restau en ville. Bon, en vrai, c’était arrivé dans la boite aux lettres, donc t’as autant été invitée que ton père ou ta sœur, mais bon vu que personne n’était à la maison, t’as pris l’invitation comme un cadeau de bienvenue. T’as mis un vieux jean et un sweat avant de sortir de la maison. Ici, t’as toujours froid. En deux semaines, tu ne t’es toujours pas habituée aux changements de températures avec l’Australie.

Tu te laisses guider à table par le serveur et tu passes les pieds sous la table, impatiente de dévorer un repas que tu n’auras même pas besoin de payer. Ça te fait penser qu’il faudrait peut-être que tu te trouves un petit boulot, mais en un an t’as perdu les bonnes techniques pour te faire embaucher partout. Une fois t’es rentrée dans un resto comme ça et pour récupérer du pourboire t’as fait genre d’être la serveuse, c’était tellement la folie que personne n’a fait attention à toi mais à la fin, t’as ben faillit te faire arrêter. Heureusement que tu cours vite. Ça te fait sourire, mais tu regardes rapidement qu’une fille vient s’asseoir en face de toi. « Euh,'lut ? » T’étais censé manger seule, pas être à un espèce de speed dating chelou. C’est qui cette fille ?
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C'est tarif de groupe?
Q
uelle belle surprise qui tombait à pic !
C’était tout de suite ce que Junneau pensa en découvrant l’invitation au Diner, destinée tant à sa mère qu’à elle, mais sa mère ne souhaitait pas y aller, soit disant qu’elle préférait que Jun passe un bon moment avec ses frères, à voir si elle réussissait à réunir tout se beau monde à nouveau. Car les deux femmes étaient persuadées que ce devait être une idée d’un des garçons. Qui d’autre sinon ? Peut-être ace ou Kylian c’est vrai. Jun, ses frères et ses cousins, comme la plupart des jeunes de Spring Hill avaient passé un temps incalculable dans ce restaurant lorsqu’ils étaient au lycée. D’ailleurs, ça faisait un petit moment qu’ils n’y étaient pas retournés. Du coup, Jun prévint sa mère qu’elle irait là-bas. Ce serait bien de se remémorer de bons souvenirs.

Junneau s’y rendit donc seule, vêtue d’un total jean : robe et veste, et des sandales compensées. Sourire aux lèvres, elle remarqua à l’arrivée que rien n’avait changé, à part peut-être qu’il y avait encore plus de monde aujourd’hui. Probablement grâce à l’invitation, elle ne devait pas être la seule. Absolument pas dépaysée, elle salua la propriétaire, discuta avec elle gaiement et alla ensuite s’installer à la table qu’un des serveurs lui indiqua. En voyant une femme blonde déjà assise, Jun compris que ce n’était pas un de ses frères qui l’avait invité. Interloquée, relu discrètement le carton d’invitation qu’elle avait emmené avec elle. Elle n’avait pas mal compris, c’était bien en solitaire ou avec des membres de la famille, alors pourquoi se retrouvait-elle à la table d’une inconnue ? Peut-être que cette dernière en savait plus et sinon pas grave. Plus on est de fou, plus on rit ! Et puis c’est toujours intéressant de faire de nouvelles rencontres. C’est plein de bonnes intentions et optimiste qu’elle s’assied face à l’inconnue.

« Bonjour ! On m’a attribué cette table également. » Pour faire comprendre, Jun lui montra son invitation. « On dirait qu’on ne dinera pas en solitaire finalement. » Comme pour confirmation la table voisine fut remplie par une troisième personne, les trois semblaient être des inconnus les uns pour les autres puisqu’on pouvait les entendre se présenter. Jun fit alors de même pour celle en face d’elle. « Je m’appelle Junneau. Et to… Vous ? Hum, désolée, ça ne vous dérange pas si on se tutoie ? »
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T’as beaucoup réfléchie cette nuit, Lexa. T’étais vraiment déçue que Spenny ne t’ait pas parlé du fait que votre père lui ait tapé dessus au téléphone ; mais au bout d’un moment, tu t’es rappelé que tu ne lui avais pas confié que t’étais enceinte et que t’étais sur le point de te caser vraiment. Bon c’est vrai que tu lui ne racontes pas tes histoires d’amour de bases, parce qu’elle a pas besoin de savoir que t’avais un plan cul régulier… Du coup, tu te voyais mal de lui dire que t’es tombée enceinte par accident. Donc tu n’avais rien dit, mais maintenant tu te dis que t’aurais dû. Peut-être que lui en parler l’aurait motivée à se confier à toi ?

Tu fronces les sourcils quand l’inconnue t’annonce qu’on lui a également attribuée cette table, c’est une blague ? T’es sociable, t’aimes les gens, mais tu préférais vraiment manger seule et réfléchir à tout ce qui te tracasse en ce moment. Mais bon, ce n’est pas de sa faute, tu te dis, alors Lex, tu lui fais quand même un sourire. « Ouais, j’sais pas c’qui leur a pris. On est pas dans un speed dating… » Tu marques une pause quand tu vois qu’elle veut te vouvoyer : « Ah non ne me vouvoie pas, j’suis pas vieille ! Et moi, c’est Lexa, mais tu peux m’appeler Lex. »

Tu sais pas trop de quoi parler, faut l’avouer. Elle a l’air beaucoup plus jeune que toi, mais bon c’pas un pas un problème, dans ta tête t’es jeune Lexa. Mais avant que tu ais le temps d’ouvrir la bouche de nouveau pour lui parler et que vous puissiez ainsi meubler la conversation, le serveur arrive tout penaud à côté de vous. « Désolée, mesdemoiselles, mais je ne peux pas vous faire commande pour l’instant, une troisième personne doit arriver. » Bon, Lexa. C’est vrai que ton regard ne devait pas avoir l’air gentil, mais tu t’es pas contrôlée. « Pardon ? » Tu le laisses s’en aller et tu pousses un long sourire. On dirait peut-être une enfant à qui on vient d’apprendre qu’elle n’aurait pas le droit à sa glace préférée pour dessert. « J’espère que leur bouffe est bonne, parce que sinon je ne reviendrai plus jamais ici. » Tu grognes. « Sales publicités mensongères. »
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C'est tarif de groupe?
« Dans ce cas tu peux m’appeler Jun, c’est plus simple et court à retenir que Junneau. Enchantée Lex ! »

Junneau était plus à l’aise avec le tutoiement et puis c’était toujours plus sympathique. Alors qu’elles commençaient à peine à se présenter et à entamer la conversation, le serveur vint leur annoncer qu’elles allaient devoir attendre pour commander, car une troisième personne devait les rejoindre. Ah bah, elles allaient de surprise en surprise ce soir ! Et la soirée ne faisait que débuter. Jun le prit à la légère, ce ne fut pas le cas de Lexa qui finit par émettre des doutes.

« Ah non, il ne faut pas dire ça! »

Ce n’était pas vrai ! Enfin… Pas concernant la nourriture en tout cas et Jun savait bien qu’on y passait toujours de bons moments.

« C'est la première fois que tu viens manger au Diner? »

Elle ne devait pas être d'ici alors, tous les habitants y avaient mangé au moins une fois dans leur vie, surtout lorsqu'ils étaient lycéens. Comme s'il fallait rectifier une erreur, Jun s'empressa de la rassurer.

« Le restaurant est très fréquenté, surtout par les lycéens, le lycée n'est pas loin. Mais la nourriture y est vraiment bonne, c'est une cuisine familiale. Un peu comme si on mangeait à la maison. Je n'ai pas encore connu une seule personne qui n'aime pas la nourriture d'Annie! » Un petit rire innocent accompagna ses paroles, puis continua avec quelques précisions. « C'est la propriétaire. Le restaurant appartient à la famille Johnson depuis une dizaine d'années environs. Ils ont de l'expérience, mais c'est la première fois qu'ils prennent une telle initiative il me semble. Ils veulent peut-être rassembler les personnes pour qu'elles passent un moment convivial et oublier les événements des derniers jours... »

Même s'il était un peu difficile d'oublier. Il suffisait de regarder à leur table ou dans tout le restaurant, il n'y avait pas une seule lumière électrique. Tout était éclairé astucieusement avec suffisamment de bougies pour qu’on voie convenablement. Ce ne devait pas être simple de cuisiner dans de telles conditions de travail.
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Junneau, Andy & Lexa

« Pardon d’insister Docteur Kwon, mais vous devriez accepter cette invitation. ». Insister : le mot est faible ! Voilà près d’une heure que Alison me tanne, pour que je me rende à cette soirée. Quelle idée n’ai-je pas eu encore, que de lui en parler … ! Pourtant, cela partait d’un bon sentiment. N’ayant ni le temps, ni l’envie d’y aller, je comptais bien la lui refiler. Grossière erreur, puisque depuis, Mademoiselle Raynes s’échine à me convaincre de m’y rendre. Cela m’apprendra à vouloir partager avec une collègue, quelque chose en lien avec la sphère personnelle. Pourtant, je le sais que cela n’apporte jamais rien de bon que mélanger travail et vie perso. Et puis entre nous soit dit, ce n’est pas maintenant que je suis dans un intestin jusqu’aux coudes qu’il faut me parler de cela. Même si je reconnais que je commence à avoir un petit creux. Voyant que je fais la sourde oreille, mon interne enchérit en me conseillant de mettre ma chemise anthracite. Selon elle, elle fait ressortir mes yeux. Non mais, tout doux là ! Ce n’est pas le Ritz-Carlton, non plus. Il s’agit simplement d’une invitation pour manger dans un Diner. Je doute que ce soit le genre d’établissement, où il faut être en costume trois pièces pour pouvoir s’asseoir à une table. Les yeux rivés sur la première membrane de l’intestin, je continue d’examiner les dégâts d’une blessure à l’arme blanche, tout en faisant part à haute voix de mes constations à mon interne. Histoire de noyer le poisson. Hélas, je n’étais pas au bout de mes peines. Alison me sort un argument massue, auquel je ne m’attendais absolument pas. « Docteur Kwon, vous passez vos journées et vos nuits à travailler ici. Il faut que vous sortiez, que vous voyez du monde. C’est l’occasion parfaite. Et puis qui sait, peut-être que vous rencontrerez quelqu’un … ? ». Oh mon Dieu, je croirais entendre ma mère ! Ce n’est pas possible, elles se sont passées le mot ou quoi ! Ohlalala, ça y est je l’entends d’ici. Mon chéri, quand te trouveras-tu une épouse ? Tu ne voudrais quand même pas faire de la peine à ta mère en la privant de petits-enfants ?.

Ma mère ou l’art de faire culpabiliser les gens en dix leçons. Cette femme est pire qu’une mère juive. Depuis mes vingt ans, elle joue les marieuses et n’a de cesse de me présenter des « bons partis », comme elle dit. Si maintenant mon entourage professionnel s’y met … . Mais pourquoi diable les gens veulent à tout prix me caser ? Je n’en ai ni l’envie ni le temps. Mon travail de légiste et mon occupation de romancier, m’apportent déjà toute la satisfaction que je suis en droit d’attendre. Je ressens nullement le besoin de me faire passer la corde au cou, et de vivre chaque jour que Dieu fait avec une « moitié ». Je lâche les viscères du regretté Carl Lehnert et relève la tête en direction d’Alison. Je fomente une excuse bidon pour me dédouaner d’aller à cette soirée. « Je n’ai pas le temps pour ça, Mademoiselle Raynes. Il faut encore que je fasse la sérologie, que je le referme et que je boucle le rapport d’autopsie. Placez l’écarteur entre les côtes, s’il vous plaît. ». La doctorante en devenir s’exécute. Toutefois, il semblerait que mes paroles ne soient qu’en parti parvenues à ses oreilles, puisqu’elle me répond que cela ne fait rien, qu’elle peut s’en occuper seule et que je peux partir la conscience tranquille. Pfff, elle est aussi têtue que moi. Remarque, c’est en parti pour cela que j’ai accepté sa candidature et que je suis au passage devenu son maître de thèse. Voyant que je ne parviendrais pas à obtenir gain de cause, je retire mes gants avant de les jeter dans la poubelle à mes pieds dans un soupir à mi-chemin entre la résignation et l’agacement. Après tout, le plus gros du travail est déjà fait. Alison connaît toutes les dernières étapes. Il est temps qu’elle commence à voler de ses propres ailes, afin qu’elle puisse voir de quoi elle est capable en solo. Les yeux aux ciel, je dodine un peu de la tête avant de lui répondre que c’est d’accord : j’y vais. L’enthousiasme de mon élève me laisse perplexe. Est-il dû au fait que je lui laisse les rênes pour la première fois, ou est-elle heureuse de savoir que je m’apprête à renouer avec le monde des vivants ? Mystère. Après avoir troqué mon tablier et ma blouse blanche contre mon vieux perfecto en cuir fétiche pendu à la patère de la porte d’entrée, je quitte finalement la morgue et le commissariat.

Non sans avoir distillé quelques dernières recommandations à Alison. Cette dernière me garantie que tout sera fait, que je peux partir sans aucune crainte, et que la seule chose qui importe pour moi est de profiter de cette soirée. Mouais, facile à dire. Un taxi hélé, quinze minutes de trajet et vingt dollars plus tard, j’arrive enfin devant le fameux Diner de Hernando Beach. Whoo, il y a une soirée étudiante ici ou quoi ? Toutes les personnes attablées m’ont l’air d’être en âge d’aller au lycée ou à la FAC. C’est à se demander ce que je fais là. Une serveuse m’accueille en m’appelant par le pseudonyme que j’utilise pour écrire mes livres, et me dit avec un grand sourire aux lèvres que l’on attendait plus que moi. Pardon ? Mais je croyais que … . En regardant la table qu’elle me désigne, je me dis que la soirée va être longue. Deux toutes jeunes femmes sont déjà installées, et semblent discuter à bâton rompu. Je sens que l’on va vite avoir fait le tour des sujets de conversation … . Ou peut-être pas ? Qui sait, il est possible que je sois agréablement surpris. La taille de la table convient tout juste pour deux personnes. En y ajoutant une troisième de mon gabarie, c’est clair net que l’on va être à l’étroit, pour ne pas dire les uns sur les autres. Arrivé devant la chaise de libre, je m’installe en déclarant sur ton oscillant entre la gène et l’amusement : « Bonsoir. Je suis vraiment navré, mais visiblement nous allons devoir nous serrer. ». Je n’ai même pas le temps de me présenter. Un serveur au look de hipster nous bondit dessus calepin à la main, et demande si nous nous laisserions tenter par un rafraîchissement. Instinctivement, je réponds un Dry Manhattan. Contrit, le jeune homme s’excuse et m’apprend que ce n’est pas sur la carte. Super … ! Après un rapide coup d’œil sur l’ardoise accrochée au mur en face de moi, je reconsidère mon choix dans un demi soupir : « Ok. Bon eh bien, va pour un Gin Tonic alors. ».                            


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Lorsque la jolie petite brune en face de toi te conseilles de l’appeler simplement « Jun », tu opines presque automatiquement de la tête. Une vieille habitude, surement. Durant les rares années où tu t’es retrouvée sur le banc de l’école, c’est la réaction que tu avais, chaque fois que quelqu’un te demandait de l’appeler par son surnom. Peut-être que hocher la tête, te donnait l’impression de retenir l’information plus vite ? Néanmoins, c’était une habitude bien marquée. Et effectivement, ça sera plus facile à retenir pour toi que Junneau, mais tu dois avouer que c’est un magnifique prénom. En tout cas, beaucoup plus beau que Lexa. « Non, jamais. Je suis arrivée à Sring Hill il y a deux semaines. Je vivais en Australie et j’avais encore pas vraiment croisée la route d’un Diner. » Tu roules des épaules vers l’arrière, et puis faut dire qu’en Australie, tu ne mangeais de toute façon pas vraiment dans les restaurant, t’étais plus fast food ou du genre à demander à Lizzie ta meilleure amie de faire à manger. Et même en creusant dans ta mémoire, lorsque tu vivais encore à New-York, il ne te semble n’avoir jamais été manger dans un Diner, ça doit bien être ne chaîne de restaurant ?

Tu écoutes la petite tirade de la brune avec attention. Tu as surement des fois, des crises de jeune fille antisociale, mais tu n’es pas malpolie. Tu voulais manger seule, mais de toute évidence, ce n’est pas Junneau qui a demandé à venir manger avec toi. « J’en conclu que tu manges souvent ici ? » Une fois encore, tu roules des épaules vers l’arrière. « Et bien, j’espère que tu as raison, et que la nourriture d’Annie est aussi bonne que tu le dis. » De toute façon tu n’as jamais été très difficile en nourriture, tu manges de tout ; et tu essayes de goûter à tout. C’est comme ça d’ailleurs qu’après cinq jours en Australie, tu t’es retrouvée à goûter curieuse du Kangourou. Bon, ce n’est peut-être pas aussi bon qu’un morceau bœuf à tes yeux, mais c’était vraiment agréable à manger. Et puis, tu n’as pas envie de mourir bête parce que tu refuses de manger certains aliments. « Même si ça partait d’une bonne intention, c’est pas ce qui était écrit sur l’invitation… Et, c’est pas contre toi, je précise, je m’attendais vraiment à pouvoir manger seule, et on va se retrouver à trois. » Y a un petit sourire en coin qui orne tes lèvres et qui doit sans doute un peu traduire ta déception. Mais bon, t’as de la chance, la jeune fille en face de toi est loin d’être désagréable. Oublier les évènements des derniers jours ? Ca te sembles un peu compliqué. C’est ce qui te travailles depuis des jours maintenant, tout tourne en boucle dans ta tête et tu ne sais pas comment échapper à toute ces pensées. Ton tatouage te rappelle aussi tous les jours ce qu’il s’est passé, mais tu l’as bien mérité, tu l’as fait exprès pour ne jamais oublier et tu es surprise que ta Spenny ne l’ait pas encore vu, Lexa.

Un troisième inconnu arrive à votre table et tu lui jette un long regard pour voir à peu près à qui il ressemble. Tu tentes un sourire quand vous vous serrez autour de la table pour deux pour obtenir chacun un peu de place. « C’est pas de ta faute. » Tu réponds simplement, avant de regarder le serveur. « Une pina Colada pour moi, s’il vous plait. » T’attends que Junneau donne sa commande et une fois le serveur parti tu te tournes vers le nouvel arrivant. « Je suppose que toi aussi tu venais à la base pour manger seul ? Je me présente, je m’appelle Lexa. »
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Junneau, Andy & Lexa

Ah, ce que cela peut-être désagréable ça. Lorsqu’un serveur vous tombe dessus comme la misère sur le monde, alors que vous venez à peine de prendre place. Remarque, il n’a pas l’air d’être un mauvais bougre. Chaleureux, poli, avenant au demeurant. Bref, la crème de la crème en matière de caractère pour bosser dans la restauration. Même si bon, il est clair qu’il a un style plutôt douteux et qu’il ne sait pas se fringuer. Mais bon, on ne lui demande pas non plus d’être mannequin chez Elite. Une fois les premières commendes prises, ce barbu à la queue de cheval file vers le comptoir nous laissant seuls. La jeune blonde, qui semble un peu plus âgée que la juvénile brune à ma droite, se présente dans un divin sourire. Ceci dit, quelque chose semble la préoccuper et la contrarier. Les traits de son visage en témoignent de façon ténue. A cela s’ajoute également, une légère pointe de fatigue. C’est en tout cas ce que l’on est en droit de penser, au vu des infimes cernes qui entourent ses deux orbes de jade. Ah ça, tu l’as dis ! Bon, manger, ça je m’y étais préparé. Mais me retrouver à table, en compagnie de deux – charmantes, soit dit en passant - inconnues, c’est pour ainsi dire la surprise du chef ! Apparemment, et malgré l’éclairage à la bougie des plus rudimentaires, mon faciès en dit long sur mon silence. Il doit très certainement renvoyer une expression d’étonnement et d’incrédulité. Sinon, cette fameuse Lexa ne m’aurait probablement pas fait cette remarque. Même s’il est clair qu’elle tente d’ironiser et de tourner en dérision la situation, pour le moins cocasse, dans laquelle nous nous trouvons, quelque chose dans le timbre de sa voix détonne avec ses propos. Je ne sais pas … . Je décèle comme un soupçon d’exaspération. De toute évidence, elle aurait sans doute préféré dîner seule. Ce n’est pas moi qui vais lui jeter la pierre, étant donné que l’on m’a quasiment forcé la main pour j’honore cette fameuse invitation.

Je ne dirais pas que je suis venu ici à contre cœur ou à reculons, mais bon, c’est quand même un peu l’idée. A tout choisir, je reconnais que moi aussi j’aurais d’autant plus apprécié pouvoir manger en solitaire. Mais bon ça, je vais bien me garder de le dire. Déjà que je ne me sens pas du tout à ma place ici, je ne vais pas en rajouter et prendre le risque de passer pour un asocial doublé d’un « vieux con ». Au lieu de cela, je me contente de répondre dans un haussement d’épaules à peine perceptible. Sourire de courtoisie et sourcils légèrement arqués, je dis alors : « Eh bien … oui en effet. Pour être tout à fait franc, j’ai longtemps hésité avant de venir. A vrai dire, je me suis un peu décidé à la toute dernière minute. Enchanté. Andy. ». On va dire cela comme ça. C’est déjà toujours mieux que : En fait je comptais passer toute la soirée en tête à tête avec un macchabée, qui s’est fait saigner comme porc. Seulement, ma tête de mule d’assistante a jugé bon que je renoue avec le commun des mortels. Voilà donc pourquoi je suis coincé ici !. C’est clair que si j’avais sorti quelque chose dans ce style là, ces demoiselles auraient eu toutes les raisons du monde de me prendre pour un grand malade. Ce qui n’est pas vraiment l’image que je souhaite renvoyer. Mieux vaut que j’attende un peu pour leur faire part de ça. Qui sait, peut-être que la pilule sera plus facile à avaler avec le dessert ? Je me demande bien ce que donne la sérologie. Des traces de toxiques ou de substances illicites pourraient expliquer … . Oui je sais, pas ce soir. Mais, je n’y peux rien, c’est l’habitude. J’ai une très mauvaise habitude pour un légiste. Lorsqu’un corps atterrit sur ma table, je suis incapable de trouver le sommeil, ou de penser à autre chose, tant que je n’ai pas découvert ce qui est arrivé. Un peu comme un flic qui plancherait jour et nuit sur une enquête. D’ailleurs, ceux avec qui je travaille me trouvent tout aussi, voire des fois plus, opiniâtre et coriace qu’eux. Bon, il faut que je débranche là.

Détente, relaxation et décompression doivent être les maîtres mots de cette soirée. Du moins, selon Alison. Tsss, facile à dire. Je cligne rapidement des yeux et remue très légèrement la tête pour sortir de mes pensées. La brunette à ma droite m’a l’air incroyablement jeune. Son visage de poupon et son apparence, somme toute juvénile, laissent à croire qu’elle a probablement vingt ans. Peut-être même moi. Ses yeux débordent d’insouciance et de fougue. Elle arbore sans discontinue un petit sourire. Pas de doute, c’est le genre de fille dont la bonne humeur est communicative. Celle dont la simple vue, vous redonne du baume au cœur quand le moral n’y est pas. J’en ai connu une du même acabit, quand j’étais à la FAC à Colombia. Ah comment s’appelait-elle déjà … . Dandekar ! Ashanti Dandekar. Voilà c’est ça. Ahlalala, ce que j’admire les gens comme ça. On dirait que rien ne peut entacher leur joie de vivre ainsi que leur peps. Histoire de briser le silence, et au passage ne pas passer pour un sans-gêne, je me rencarde sur la boisson qu’elle a choisi. « C’est bien la première fois que j’entends ce nom de cocktail. De quoi s’agit-il ? Serait-ce une spécialité de cette établissement ? Du style secret de grand-mère que l’on se refile de génération en génération. Hahaha ! ». Oh merde ! Voilà que je rigole comme un benêt, alors que je n’ai même pas un goutte d’alcool dans le sang. Quand je vous disais que la gaieté de cette petite brune pleine de vie était communicative … . En tout cas, c’est violent ! Même pas cinq minutes que je suis assis à cette table, et me voilà déjà contaminé. Ce qu’il y a bien, c’est que pour une fois il ne s’agit pas d’une contamination néfaste. Au contraire, celle-ci ne peut être que bénéfique. D’un point de vu humain et relationnel, cela va s’en dire. Ca tombe bien, il paraît que je suis carencé et anémié dans ces deux domaines.                            


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C'est tarif de groupe?
J
unneau pouvait comprendre. A l’inverse de Lexa, elle était une habituée ou une ex-habituée des lieux et elle s’était attendue à manger au moins avec l’un de ses frères, pensant qu’on lui avait offert cette invitation. Déduction totalement erronée.

Arrive alors la troisième personne qui doit se joindre vraisemblablement à leur table. Eh bien les voilà donc au complet et en bien belle compagnie. A eux trois ils formaient une bien belle et pittoresque brochette ! Elles le saluent, se serrent pour que tout le monde puisse avoir son petit bout de table sans être d’avantage gêné et doivent passer commande pour une boisson. Tout le monde opte pour de l’alcool… Let’s go! N’ayant pas spécialement envie de faire tâche et parce que c’était une bonne occasion de boire un petit quelque chose, Jun se laissa également tenter.

« Un Manhattan pour ma part, merci. »

Sourire aux lèvres, la petite Junneau se présenta à son tour et laissa ces deux nouvelles connaissances discuter entre elles, absolument pas dérangée de garder un peu le silence. Ça lui convenait très bien, mais elle ne tarda pas à son tour à se joindre à la conversation lorsqu’Andy aborda le sujet du nom de cocktail que Lexa avait commandé. Contre toute attente se fut Jun qui répondit à sa question.

« La Piña ? Ahah non. Ici, les spécialités sont plutôt les pâtisseries. Elles sont à tombées ! Je vous les recommande. En faite, la Pinã Colada vient de Porto Rico, il me semble, c’est un mélange de rhum, de jus d’ananas et de crème coco. »

Qui aurait pu croire que se serait la jeunette qui répondrait à une telle question ? Pas qu’elle était une experte. Jun avait seulement vécu quasiment entourée que d’hommes, dont trois étaient ses grands-frères. Donc des fêtes alcoolisées avec une multitude de cocktails différents, elle en avait vu passé. Et malheureusement, elle s’y connaissait assez bien en remède de gueule de bois.
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Tu as un peu peur, Lexa, qu’aucune conversation ne tienne tout le repas et que vous soyez chacun votre tour obligés de meubler la conversation. Au moins, vous êtes trois, c’est un peu de travail en moins. Néanmoins, tu dois admettre, qu’ils ont tous les deux d’être de bonne compagnie. Ça aurait surement été une toute autre histoire si tu étais tombée sur un couple de petit vieux, à moitié sourd, qui éprouve un étrange sentiment de rejet face à la jeunesse. Tu les connais ces petits vieux pour en avoir croisé pas mal mais au fond, histoire de deux minutes, tu les trouves marrant. « Enchantée. » Tu réponds poliment, même si, dans ta bouche, ça sonne un peu bizarre. Faut dire que tu n’as pas véritablement intégrée les formules de politesses au niveau de la présentation.

Tu n’as pas le temps de répondre à la question du prénommé Andy, Junneau te devances et tu en est presque étonnée. Elle semblait toute mignonne, un peu comme ta sœur, et t’aurais presque douté du fait qu’elle allait commander une boisson alcoolisée. Un maigre sourire accroché aux lèvres, tu l’écoutes lister les différents ingrédients qui forment ton si précieux cocktail. Tu ne te souviens pas du lieu ou même de l’époque où tu as laissé cette boisson entrer en contact avec tes papilles gustatives en premier lieu. Tu te souviens seulement que ça commence à faire pas mal de temps que tu n’hésites jamais à t’en faire servir. « Et c’est tout simplement délicieux ! » tu laisses échapper lorsque la jolie brunette termine sa liste. « Si ma grand-mère en buvait, je suppose que je tiens mon bon goût pour l’alcool d’elle. ». A nouveau, tu laisses un sourire en coin orné tes lèvres, en tournant successivement ton regard vers Andy et Junneau.

« Bon et bien, comme nous allons manger ensemble, je propose que nous apprenions à nous connaître ? » tu lances ça sur le tas en te relaxant à table. Inconsciemment, tu lances un petit regard autour de toi pour observer les serveurs et essayer de repérer le vôtre avec vos boissons en approche. « Commençons par quelque chose de simple ? Que faites-vous dans la vie ? » Un sujet bateau qui devrait vous occuper le temps de quelques minutes mais aussi quelque peu intéressant. Ça pourrait te donner des idées pour trouver du boulot, ici, à Spring Hill.
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Junneau, Andy & Lexa

Whaaa … . Eh bien, Mademoiselle cache bien son jeu. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette fameuse Junneau semble en connaître des choses pour son âge. Bien plus que moi lorsque j’avais le même en tout cas. Il faut dire aussi qu’à l’époque, hormis le sang et les organes, il n’y avait pas grand-chose qui me branchait. Ouais … Pas de doute, je suis comme qui dirait quelque peu passé à côté de mes « meilleures années ». Si je m’étais efforcé de côtoyer un peu plus mes semblables, tout en planchant un peu moins sur les cours ou les manuels de médecine, mes connaissances en matière d’alcool seraient … un peu plus étoffées dirons nous. Cela dit, inutile de tirer des conclusions hâtives. Je ne suis pas du genre à mettre les gens dans des cases, ou à leur apposer une étiquette. S’il y a bien une chose que je déteste encore plus que le je-m’en-foutisme, c’est bien les stéréotypes et les clichés. Et je sais de quoi je parle. Entant que personne de couleur, issue d’une minorité ethnique et d’une classe sociale inférieur, vous vous doutez bien que j’en ai essuyé quelques uns. Des jugements blessants formulés à l’emporte pièce. Oui. Les mots font bien plus mal que les coups … . Bref. Cette petite digression pour dire, que tout les jeunes ne mènent pas forcément une vie de débauche. Qu’elle touche sa bille en matière de boisson, ne signifie pas qu’elle soit nécessairement une fêtarde invétérée. Etant donné qu’elle doit sûrement être étudiante, il y a fort à parier qu’elle fasse quelques petits extras histoire de joindre les deux bouts. Entant que barmaid ou serveuse peut-être ? Ceci expliquerait cela en tout cas. Aaah, les jobs étudiant. Tout un poème. Plaît-il ? Bien évidemment que je suis passé par là, lorsque j’étais à Columbia. Je travaillais entant que coursier, pour une célèbre entreprise de Manhattan cotée en bourse. Tout ça dans le seul et unique but, de payer le loyer exorbitant d’une chambre de bonne située dans le Queens.

Oh c’était sympa n’empêche. Jusqu’au jour où un crétin, ayant eu son permis dans un pochette surprise, me grilla la priorité. Bilan : deux côtes pétées et un traumatisme crânien. Quoiqu’il en soit, Junneau, ou plutôt Jun vu qu’elle nous autorise à l’appeler ainsi, semble être « une habituée de la maison ». Si je puis m’exprimer ainsi. Suffisamment pour faire l’éloge des desserts que l’on peut savourer ici en tout cas. Une native de Spring Hill ? Possible. Ou peut-être que cet endroit lui sert de QG, à elle et sa bande d’ami(e)s ? Si j’en juge la clientèle qui nous entoure, ce restaurent semble être très prisé par les ados et autres posts pubères. Rhum, ananas, coco … . Hum, ça n’a pas l’air mauvais tout ça. Il faudra que je teste à l’occasion. « Ah d’accord je vois. Autant pour moi. Personnellement, je suis resté bloqué au Cuba Libre et au Cosmopolitan des années 90, pour ce qui est des cocktails. ». J’étouffe un léger rire. Un truc assez étrange à vrai dire. Un ricanement qui se situerait quelque part entre le rire jaune et l’ironie. Oui parce que faire référence aux 90’S, en présence d’une nana qui a à peine dû les connaître, c’est pour le moins ironique. En tout cas, ça a le mérite de me filer un sacré coup de vieux. Dieu merci, le serveur revient. Boire. En voilà une formidable idée pour oublier, et anesthésier le fait que je ne sois plus de première fraîcheur. Plus de première fraîcheur, et plus dans le coup qui plus est ! Bah quoi, c’est vrai. Je ne sais même pas ce qu’est une Pina machin chose. Ah … je savais bien que ce jour arriverait tôt ou tard. Dommage que … whooo c’est froid ! Formidable, on a hérité d’un serveur avec deux mains gauches. Les glaçons c’est dans le verre, pas sur le jean ! Qu’est-ce qu’il essaye de … . Whoo non, il en est hors de question ! Zone karmique : on entre pas ! « Eh bien … Zhùhè ! Comme on dit, chez moi. Non, non, non. Ne vous donnez pas cette peine. Cela ne fait rien. Ce n’est que de l’eau, ça va sécher. Et puis, c’est un vieux jean donc bon … . ».

Ah ça pour sûr, lui non plus il n’est plus tout jeune ! J’ignore même pourquoi je le garde encore dans mon armoire. Enfin, si je sais. Cadeau plus valeur sentimentale. Deux bonnes raisons de le garder. Une fois le service du hipster manchot terminé, ce dernier nous quitte tout en ajoutant qu’il repassera pour la suite des commendes. M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E ! J’ai hâte d’avoir une belle tâche de sauce au poivre sur ma chemise … ahem ! Tandis que je tente de limiter les dégâts, en tamponnant ma serviette de table sur ma cuisse gauche, Lexa reprend la parole. Ah non pitié. Tout, mais pas cette question ! Je suis médecin légiste, et je tripatouille des organes à longueur de journée. On est bien d’accord : ça le fait moyen. Surtout quand on est à table, et en passe de manger. Ok, sous quelle jour je me présente ? L’auteur de thriller policier ou l’endocrinologue ? Bon, pas le temps de jouer à pile ou face. C’est sur un ton visant clairement à minimiser la chose, que je réponds à la question de Lexa. : « Je … suis Endocrinologue au ST Victoria Hospital. Je soigne les maladies qui sont dues à un dérèglement hormonale. Rien de bien palpitant. ». Vrai, et en parti faux. S’occuper des maladies des glandes et des hormones, c’est clair qu’en soit ce n’est pas très glamour. D’un autre côté, même si ce n’est pas le métier que j’exerce, je suis tout de même titulaire d’un doctorat en endocrinologie. Donc … . L’un dans l’autre, cela équivaut à un demi mensonge. Non ? J’aurais très bien pu leur dire que j’étais écrivain. Ce qui là aussi est exact. Mais … . Je ne sais pas. Je trouve que ça fait un peu m’as-tu-vu et prétentieux. Mon regard va et vient de Junneau à Lexa. Dans la foulée, j’ajoute un laconique : « Et vous ? ». Histoire que je n’ai pas à m’étendre davantage sur le sujet. J’en profite au passage pour prendre mon verre et siroter une petite gorgée.                             


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C'est tarif de groupe?
A
la fin du petit speech sur la vie de la Piña Colada, Jun ne peut s’empêcher de laisser échapper un léger rire, sentant bien que tu viens de surprendre et de prendre au dépourvu tes interlocuteurs. Elle était naïve, jeune et ça se voyait, donc il y avait de quoi être surpris lorsqu’une telle personne se met à vous parler comme un barman. Au moins, ils ne posent pas de question là-dessus et continuent la conversation. Cette soirée promettait d’être agréable, en plus de surprenante ! Le serveur en est déjà une bonne preuve. Junneau a bien du mal à se retenir de rire et doit se mordre le plus discrètement possible la lèvre. Une petite gorgée de son Manhattan lui ferra le plus grand bien, à moins que ça empire… M’enfin, ils étaient là pour s’amuser et passer un bon moment. Et pour cela, on apprend à se connaître, Lexa dirigeait bien la conversation.

Junneau écarquilla les yeux à l’écoute du métier d’Andy. Elle ne s’était pas attendue à un métier aussi pointilleux, sérieux et exigeant. Elle le trouvait si souriant, sociable et aimable… C’est sûr que ce n’était pas l’image qu’elle se faisait d’un médecin. Comme quoi, elle se plantait complètement !

« Impressionnant ! Ça ne doit pas être facile tous les jours. »

Faut dire que tout ce qui avait un lien avec les sciences ou le domaine scientifique, Jun était une vraie quiche, donc ça l’impressionnait souvent et elle respectait beaucoup les personnes pour qui tout cet univers était si logique et compréhensible.

« Alors moi ça n'a rien à voir, les sciences ne sont pas du tout mon fort. Je suis étudiante en littérature. Je n’ai pas encore vraiment de métier précis en tête, mais j’aimerais beaucoup devenir lectrice dans une entreprise d'édition et si c’est possible écrivain ! Sinon pour payer tout ça, je travaille plusieurs fois par semaine à la bibliothèque de l’Université. Et toi Lexa ? » demanda-t-elle en se tournant vers la principale intéressée tout en buvant une nouvelle gorgée de son cocktail.
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Quand ton verre apparaît sous tes yeux après qu’Andy ait été touché par le contenu du siens, tu souris et tu en prends une gorgée. Le gout sucré glisse dans ta gorge et tu savoures. T’es agréablement surprise par la tournure que prend ce repas. En arrivant, tu étais persuadée que tu pourrais manger seule. Arrivée là, tu as commencé à partager ta table avec la jolie Junneau. Tu t’étais dit que ce repas serait sans doute long. Vous ne vous connaissez pas et bien que tu aimes parler avec des gens que tu connais pas, ces derniers temps c’est plutôt compliqué. Puis, est arrivé votre troisième coéquipier et tu t’es pris que ça allait être interminable. Mais heureusement, non. Vous apprenez à vous connaître et tu ne te sens pas le moins du monde gêné autour de cette table. « Je n’étais pas la meilleure élève à l’école, alors, en quoi ça consiste le fait d’être endocrinologue ? » Tu ne peux t’empêcher de demander, les sourcils froncés. Tu te penches légèrement au-dessus de la table, déposant ta tête sur ta main. Tu sembles soudainement intéressée par la conversation. Tu n’y connais rien au corps de métier médical, tu ne t’es même jamais installée devant un épisode de Greys Anatomy.

Tu apportes ensuite toute ton attention à Junneau qui vous explique qu’elle travaille dans une bibliothèque pendant ses études. Finalement, tu te dis qu’autour de cette table, tu es ce qui ressemble le plus à une ratée. Mais ce n’est pas nouveau, tu sais que t’as vu « Rien de bien glorieux par rapport à vous. » Tu réponds en roulant des épaules Lexa. « Comme je suis arrivée en ville il y a encore peu de temps, Je viens tout juste de trouver un post de barista dans un Starbucks. Sinon j’étais au chômage. Rien de bien intéressant, en fait… » Et avant d’arriver ici, t’étais serveuse dans un bar et lorsque tu en avais l’occasion, avec ton groupe vous chantiez ou vous tourniez des clips pour votre chaîne youtube.
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Junneau, Andy & Danaëlle

Hum. Equilibré, fort sur le retour. Pas de doute, c’est un excellent tonic. Peut-être pas aussi bon que ceux du Carnaby Pub à New-York, mais il entre facilement dans le top five de ceux que j’ai pu savouré. L’atmosphère qui règne dans ce petit restaurent est tout de même relativement spéciale. J’ignore si cela est dû à l’éclairage à la bougie moyenâgeux, induit par cette coupure de courant généralisée mais … . Je ne sais pas. J’ai comme qui dirait un mauvais pressentiment. Rah non, c’est ridicule voyons. Eh puis franchement, hormis un intoxication alimentaire causée par une Salmonelle, je ne vois guère à quel danger l’on peut bien s’exposer en dînant ici. Hahaha ! Euh ouais, enfin blague à part, j’espère quand même que c’est clean ici. Oh, je doute que cela puisse être pire que certains restaurants asiatiques de Chinatown. Là, je parle en connaissance de cause. Si d’aventure, vous vous retrouvez en goguette dans The Big Apple, je vous déconseille instamment le Hēilóngjiāng. Cinq ans. C’est le temps que j’ai passé sans toucher à une crevette thaï, après une mauvaise expérience culinaire chez eux. Mieux vaut en rire. Même si sur le coup, je l’avais plutôt mauvaise. Enfin bref. Bon, il faut que j’arrête avec ma paranoïa. On ne risque rien ici. De toute manière si c’était le cas, il y a déjà belle lurette que Jun serait malade, compte tenu qu’elle semble être une habituée des lieux. Allons, soyons sérieux deux minutes. Quelle personne saine d’esprit qui se respecte, serait assez maso pour revenir et continuer à chanter les louanges, d’un restaurant qui l’aurait rendu malade ? Aucune, on est bien d’accord. Dooooonc … par lien direct de cause à effet, j’en déduis que le dernier contrôle sanitaire de ce petit Diner s’est admirablement bien passé. Ah tant mieux, me voilà rassuré. J’avais tellement peur que cette invitation soit encore un vulgaire prétexte pour ... Plaît-il ? Cela ne doit pas être simple tout les jours ? Euh … oui j’imagine. A vrai dire, je n’ai pas des mille et des cents d’expérience, dans ce domaine. En tout et pour tout, j’ai dû faire un remplacement d’un mois à l’Hôpital du Mont-Sinaï de New-York. Autant dire que je n’ai vraiment pas le recul nécessaire, pour répondre objectivement à cette remarque. C’est clair qu’à côté de neuf ans de bon et loyaux services entant que Légiste, mon insignifiante carrière d’Endocrinologue ne pèse pas lourd.

Je ne dis mot. A la place, je me contente de hausser les épaules et d’esquisser une petite moue. Traduction : Ca va, il y a pire. Du moins, j’ose espérer que c’est ainsi que sera interprétée cette petite mimique. Hé, bingo ! Une étudiante, j’ai mis dans le mil. Bon en même temps, compte tenu de son jeune âge, j’avais peu de chance d’être à côté de la plaque. Une femme de lettres qui plus est. Doublée d’un lectrice en devenir. Quelle coïncidence ! Mon éditrice cherche justement … . Oh merde, je me suis présenté entant que médecin. Si maintenant j’affirme être également un auteur de thriller, ça va paraître louche. Ou du moins, pas très cohérent. Pourtant, c’est la stricte vérité. Que voulez-vous, est-ce de ma faute si je suis un touche à tout ? A ce qui paraît, c’est la ménagère de moins de cinquante ans qui constitue la plus grande partie de mon lectorat. Il y a donc peu de chance pour que Jun, soit friande de mes romans. Qui plus est, je doute que cela soit le genre de littérature que l’on puisse trouver dans une bibliothèques universitaire. Ceci dit, méfiance. Peu de chance, ne veut pas dire pour autant aucune chance. Bon, comment je vais bien pouvoir amener la chose ? Je triture machinalement la base de mon verre, tout en cherchant une histoire qui tienne la route. Hum, là comme ça à chaud, j’ai rien de mieux qui me vient. Tant pis, je tente : « C’est génial ça ! Tu connais Enid Cameron ? La directrice de la maison d’édition Shiver Publishing. Je l’ai soigné pour un problème thyroïdien il y a quelques semaines de cela, et elle m’a appris qu’elle recrutait en ce moment. Si cela t’intéresse, je peux lui parler de toi ou vous mettre en contact. ». Bon, j’avoue que j’ignore quelle est la nature précise du poste vacant. Connaissant Endid, il y a de forte chance que cela soit du provisoire. En même temps, cette expérience serait pour elle l’occasion parfaite, de voir comment tourne une maison d’édition de l’intérieur. Rien de tel pour la conforter ou non dans son choix. Ca change. D’habitude, je viens uniquement en aide aux familles des personnes que j’autopsie. Je reconnais que pouvoir « jouer de mes relations » pour pistonner une jeune étudiante, ça a une toute autre saveur que de donner à des parents ou des conjoints endeuillés les coordonnés d’un groupe de parole.

Oh misère, me voilà cynique ! Pourtant, j’ai à peine bu la moitié de mon verre. Alors que j’entamais tout juste la seconde moitié, Lexa reprit la parole. Ah … . En quoi consiste l’endocrinologie ? Alors, comment te dire ? C’est comme … je cherche une image poétique. Non vraiment, il n’y a rien que me vient là. Bon, je n’ai pas le choix visiblement. Je ne vois pas quels vocables, peuvent se substituer aux termes de médecine soporifiques. Après avoir ingurgité la gorgée de gin, que je gardais dans la bouche durant le court laps de temps que je me suis accordé pour la réflexion, je me lance enfin. En espérant que je ne vais ni les endormir, ni les perdre au bout de deux phrases. « Pour faire simple, je m’occupe de toutes les maladies relevant d’un problème d’hormones ou de glandes. Hypo ou hyperthyroïdie, mononucléose, diabète, maladie des glandes surrénales ou pancréatiques, et j’en passe. C’est un peu moins glamour que chirurgien, je vous l’accorde. Mais bon, c’est un peu le lot de tout les médecins spécialistes, hahaha ! ». Oh non, pourquoi ai-je laissé s’échapper ce rictus ridicule ? Tout ces efforts déployés pour paraître détaché, serein et relaxé, s’envolent en un ricanement de nervosité des plus malvenus. Oui mon gars, bois cela vaut mieux. C’est franchement mieux quand tu ne parles pas. Par chance, Lexa embraille sur autre chose. Bon sang, mais c’est bien sûr ! La fille du Starbuck. Je savais bien que son visage ne m’était pas totalement inconnu. Je comprends à présent mieux, pourquoi je n’arrivais pas à remettre un nom dessus. « Ah mais oui, je savais bien que je t’avais déjà vu quelque part. Je passe là-bas tout les matins prendre mon Espresso Roast. Remarque, vu le nombre de client que tu dois voir défiler tout les jours, je comprends que tu ne me remettes pas, comme on dit. Haha ! ». Putain, ça recommence ! Il y a des moments vraiment où je me déteste. Dans ce genre de moment, vous n’avez qu’une envie : vous cachez sous la table. Non, carrément à six pied sous terre. Là au moins, on ne perçoit pas la honte. Comme par hasard, c’est lorsque vous en avez le plus besoin, qu’aucun serveur ne vient voler à votre secours pour interrompre la conversation et vous sortir d’un mauvais pas !



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C'est tarif de groupe?
Q
ue dire lorsqu’Andy lui parle de lui présenter Enid Cameron ? Les yeux de la petite Jun se remplirent d’étoiles et elle eut bien du mal à contenir son enthousiasme. Bien sûr qu’elle la connaisse et triple bien sûr qu’elle serait ravie et reconnaissante qu’il puisse les mettre en contact ! Pouvoir bosser dans sa boite d’éditions… Cette chance ! Tout en prenant les coordonnées qu’Andy lui donnait gentiment, elles écoutèrent la définition de son métier. Enfin Jun écoutait d’une oreille à vrai dire, elle était limite entrain de baver sur la carte de visite qu’il venait de lui passer et où était inscrit le numéro et le mail de l’éditrice. Dès qu’elle rentrerait chez elle, Jun allait immédiatement envoyer son CV et une lettre de motivation pour ce poste tout en passant par Andy. Franchement, elle ne regrettait pas d’être venue.

Vint au tour de Lexa de révéler son métier. Junneau ne fut pas le moins offusquée d’entendre que Lexa était une ancienne chômeuse –tout le monde était bien passée par là ou pouvait tomber dessus- et actuellement barista. Il n’y avait pas de sous métier selon elle et puis il n’était pas évident de débarquer dans une nouvelle ville et de s’adapter. Pourtant, elle notait bien au son de la voix de la blonde, qu’elle devait penser qu’ils allaient la prendre pour une ratée. Elle ne savait pas pour Andy, mais ce n’était pas son cas !

« C’est déjà bien ! Ce n’est pas donné à tout le monde. Tu t’es efforcée à trouver un travail, tu es responsable et puis je trouve qu’il faut vachement de courage pour arriver dans une nouvelle ville et s’adapter. Ce n’est pas évident. Tu peux être fière de toi pour ça. Personnellement, je ne suis pas sûre d’y arriver, j’ai toujours vécu à Spring Hill et je ne me vois pas la quitter. »

« Ah mais oui, je savais bien que je t’avais déjà vu quelque part. Je passe là-bas tout les matins prendre mon Espresso Roast. Remarque, vu le nombre de client que tu dois voir défiler tout les jours, je comprends que tu ne me remettes pas, comme on dit. Haha ! »

Alors qu’il venait de s’exprimer, son téléphone sonna et répondit. Visiblement cela semblait urgent puisqu’à la fin de la communication, Andy leur expliqua brièvement qu’il devait les laisser, car un cas urgent c’était présenté à l’hôpital. Une opération probablement.

« Pas de problème, c’est tout à fait normal » le rassura-t-elle après qu’il se soit excusé auprès d’elles. « Merci encore pour le tuyau et bon courage ! A une autre fois peut-être. » Junneau accompagna un geste de la main vers Andy pour lui dire au revoir et lorsqu’il disparu de leur champ de vision, elle se retourna vers Lexa avec son éternel petit sourire. « Et nous revoilà entre filles. »
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