Le My Way organise une fête où il est possible de peindre son corps. Une soirée où il est possible de s'amuser sans ne plus penser à rien. Histoire de décompresser un peu de tous ces évènements. Financée par une grande marque d'alcool afin de promouvoir ses nouveaux produits, il y a un générateur au My Way afin que le DJ puisse passer de la musique et avoir un peu d'électricité. Attention, c'est seulement à l'intérieur et seulement le temps de la soirée. Amusez vous bien!
Quelle journée de merde ! Parmi les centaines d'employeurs qu'il existe dans cette ville, il a fallu que je tombe sur le plus casse burnes qu'il soit. Entant que Sniper émérite, la patience est l'une de mes principales vertus. Néanmoins, je n'en reste pas moins humaine. Et comme tout à chacun, ma patience a des limites. Môsieur Ozel ferait bien de se calmer sinon ... . Sinon, il va se ramasser un Mawashi-Geri en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Si j'étais lui, je m'empresserais de mettre le hola. Après tout, j'en ai dessoudé pour bien moins que cela. Dieu merci, on est Samedi. Ce qui signifie que c'est le jour où le My Way organise ses combats clandestins, dans le salle réservée "aux invités de marque", comme aime à le dire le gérant. Cela ne peut me faire que du bien. L'occasion parfaite pour se défouler et laisser libre cours à ma colère intérieure, qui bouillonne telle de la lave en fusion. Et puis cela me permettra de me faire un peu d'argent facile au passage. A la fin de ces pugilats, je touche un joli petit pactole. 75 % des paris. Le patron a bien essayé de m'entuber en voulant faire fifty fifty, mais on ne me la fait pas à moi. J'ai fini par avoir le dernier mot en usant d'arguments ... très convainquant. Arrivée sur le parking de la boîte, je coupe le moteur de ma ducati. J'ai jeté mon dévolu sur une tenue des plus appropriées pour faire de la moto. Une combinaison intégrale en cuir noir, avec une légère échancrure dans le dos pour la touche féminine. Devant l'entrée, le videur tente de me rembarrer.
A peine ai-je eu le temps d'ôter mon casque, qu'il m'ouvre aussitôt la porte en se confondant en excuses. Hum ... oui mon gros, je préfère ça ! Aller bouge. Qu'est-ce ... que c'est que ce bordel ! Des peintures fluorescentes, des lumières noires afin de les faire ressortir ... . A mon avis, il y a comme qui dirait une erreur de casting. Oh, j'en connais un qui va m'entendre. Ah bah tiens justement, le voilà. Sans plus attendre, je me dirige vers le patron de la boîte tout en écartant sans aucun ménagement, les personnes se dressant sur ma route. Accoudé au bar, il semble faire la causette avec des habitués. Je l'empoigne par l'épaule et l'oblige à me faire face. Ce geste abrupt manque de lui faire perdre l'équilibre. Ivre de rage, je lui demande dès lors sur un ton furieux : "C'est quoi ça !? Où il est ce champion de MMA dont tu m'as tant rebattu les oreilles ?". Oh l'enfoiré ... ! Son silence et son regard fuyant en disent long. Il s'est bien foutu de ma gueule. Crois moi, c'est la première et la dernière fois que tu te payes ma tête. Mes poings se ferment. Je suis à deux doigts d'imploser. La veine sur ma tempe doit certainement saillir de façon flagrante. Après m'être tant bien que mal calmée grâce à quelques respirations, je prends congés du patron, non sans lui avoir assener un violant coup d'épaule qui le fait aussitôt se rassoir sur le tabouret du bar. Je vais aller m'en griller une dans le fumoir au sous-sol, cela devrait m'aider à retrouver mon self contrôle. Du moins j'ose l’espérer.
Cette fois encore, Danaëlle, tu t'es laissée entraînée par tes collègues jusqu'au My Way. A la base, tu n'avais pas du tout prévue de sortir, ce soir. Au contraire, tu comptais te coucher tôt pour profiter de ta journée, demain. Mais finalement, tu n'avais pas pu résister, elles semblaient si pleine d'entrain à l'idée de pouvoir faire une soirée digne de se nom depuis que toute électricité avait été coupée. Tu as des étoiles dans les yeux, une fois rentrée, les corps peinturlurer brille de partout et tu n'as qu'une envie c'est toi aussi être comme eux, de la peinture partout sur le visage ! « Venez on va danser ! » Tu t'écris au dessus de la musique en entraînant tes copines avec toi. Après quelques minutes, il faudrait que tu penses à essayer de voir si tu peux trouver Noah dans le coin.
Direction the way où une soirée d'enfer m'attends ! Je ne sais pas si NOah a l'intention de venir mais moi, j'ai l'intention de m'éclater pour oublier tout les soucis de ses derniers jours et je trouve que l'idée de me faire peindre le visage et pourquoi pas le corps m'attire beaucoup.
Après tout, on a qu'une jeunesse et elle était très mal parti de mon côté pour se passer en douceur. J'entrais donc dans la boîte de nuit avec un grand sourire sur les lèvres. Si on me regardait de près, on pouvait encore voir quelques traces de mon agression, entre autre, un oeil au beurre noir qui était encore visible, raison pour laquelle j'avais encore mes lunettes de soleil sur les yeux alors qu'il n'y avait aucun rayon de soleil présent ici.
Scarlett Abernathy qui ne participait pas à une fête ? Impossible, tu te l'étais promis. Dans la mesure du possible, tu ferais en sorte de participer à un max de fêtes. Du moins, celle que tu estimais valoir le coup. C'était ton quotidien ou presque. T'aimais ça, danser en plein milieu d'une foule d'inconnus, à boire jusqu'à plus soif au son de la musique. Et les soirées qui se déroulaient en ce moment, avec cette coupure de courant étaient tout simplement magiques et faisaient partie de ces sauteries qui resteraient en mémoire bien après ce ... Drame. Oui, pour toi, la coupure de courant était un sacré désastre. Elle détruisait en tous points ta petite vie dorée. Ton confort était carrément mis à mal. Bref, tu t'étais tout simplement surexcitée, comme à ton habitude. Et puis, les peintures fluorescentes, c'était carrément cool. Tu t'es pointée et tu t'es littéralement jeté sur la piste de danse. Rien ne t'arrêterait. T'étais là pour t'amuser et pour décompresser. Restait plus qu'à savoir si Chris, ton acolyte de toujours serait présent et surtout, si Milo n'allait à nouveau pas croiser ton chemin, comme habituellement. T'avais pas envie de te prendre la tête.
Les filles que tu fréquentes à l'université ton traîné de force dans ce bar que tu trouves si stupide, tu détestes faire la fête, encore plus quand ce sont tes "amies" qui t'y traine, car tu le sais, mais elles ont des définitions de fêtes bien particulières. Mais l'argument qui avait fait de toi la participante à cette soirée. Et qui pourtant aux yeux des filles, était simplement le fait que, tu leur avais dit que tu viendrais pour leur faire plaisir. Le véritable argument qui t'a fait changer d'avis était tout simplement le fait : que Nigel serait présent ce soir et comme une dépendance à une drogue. Tu ne pouvais pas te passer de Nigel il fallait que tu le vois surtout, que rester chez toi sans électricité allait bien être chiant à mourir. Lorsque tu as pénétrée dans l'enceinte du My Way, tes oreilles ont bourdonnées et l'odeur d'alcool t'as valu un haut de coeur, mais tu te diriges au bar en attendant que tes "amies" ou même Nigel viennent te voir.
Il émane toujours du sous-sol du My Way, un je ne sais quoi de sordide. Avec cette panne de courant, c’est encore pire. Système D oblige, néons et appliques en tout genre ont été remplacés par une nuée de bougies. Les candélabres suspendues au plafond et servant uniquement pour la décoration en temps normal, semblent avoir retrouvés une nouvelle vie. Leurs flammes vacillantes, éclairent de manière sporadique des gens déjà bien alcoolisés ou défoncés. Des relous tentent d’emballer des nanas, qui de toutes évidences ne disposent plus de toutes leurs facultés. Quelques avortons tentant de jouer les caïds, se repassent sous le manteau un peu de dope. Bref, la routine pour ce qui est des « backstages » d’une boîte de nuit. Le fumoir en lui même est désert. Cigarette entre les lèvres, je fais rouler la pierre de mon zipo sous la semelle de ma bottine, afin qu’une flamme jaillisse. Deux bouffées de nicotines inhalées plus tard, un homme en costard et lunettes de soleil franchit le seuil de la petite pièce exiguë. Les motifs des tatouages recouvrant sa gorge, et serpentant sur son cou, ôtent tout équivoque. Monsieur fait sans conteste partie de la « famille ». C’est lui. Araï. L’un des plus puissants lieutenants composant la cellule du clan basée à Orlando. Hum … . Je n’ai peut-être pas totalement perdu mon temps en venant à cette soirée finalement. On dirait bien que les affaires vont reprendre. Tant mieux. Cela commençait véritablement à me manquer, de ne plus jouer les Diane Chasseresse ! Hahaha … !
Une telle soirée ça ne se manquait pas. Il fallait absolument en être et Ace avait bien l'intention de s'éclater autant que possible histoire d'oublier un peu cette fichue panne d'électricité qui le forçait à changer quelque peu ses habitudes. En plus, ça leur ferait une sortie entre potes avec Nigel et il était certain que sa leur ferait de bons souvenirs. Enfin...à condition de ne pas trop finir bourrés. Ça c'était moins sûr, mais Ace s'en moquait éperdument, ce soir il ne voulait pas penser à quoi que ce soit de contrariant, il voulait juste s'amuser et profiter de la soirée avec son meilleur ami.
Une fois à l'intérieur, Ace pu constater l'ambiance folle qui régnait au My Way, et cela ne le mit que d'autant plus de bonne humeur. Il plaça alors son bras sur l'épaule de Nigel et lui glissa: "Mon pote ça va tellement être de la folie ce soir! Allez viens je te paye le premier verre!" Puis il le traîna vers le bar tout en traversant l'immense foule présente pour cette soirée et en attendant qu'on vienne leur demander ce qu'ils voulaient boire il jeta un coup d’œil à la foule environnante avant de dire à Nigel. "Vas-y commande ce que tu veux, je te suis!"
Une fête organisée au My Way? Christian se devait de venir. Avant de partir pour New York il était connu pour ses fêtes monstrueuses et il avait une réputation à tenir. Ce n'est donc pas parce qu'il s'était absenté quelques années que cela allait changer. Non Christian avait bien l'intention de faire honneur à sa réputation et allait montrer que c'était bel et bien lui le roi de cette soirée. En plus, il avait véritablement envie de se déchirer ce soir, il voulait juste redevenir lui-même parce que lors de ces soirées il le pouvait. Ce n'était pas comme lors de ces "gala" où il devait faire la conversation et se retenir pour le bien de sa famille et de sa propre carrière. C'était d'un ennui...alors oui il comptait bien profiter de cette soirée. Il rentra donc dans le My Way à la recherche d'une personne en particulier: Scarlett. Il savait bien que la jeune femme serait présente il n'avait aucun doute à ce sujet. Il finit alors par la trouver sur la piste de dance et la rejoint en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire lui faisant un signe de la main et de la tête pour qu'elle le remarque.
Alors, à quoi avons nous à faire cette fois-ci ? Un proxo ? Un usurier ? Un contrebandier ? Hum, pas sûr. S’ils ont besoin des services de la meilleure tireuse d’élite sévissant sur la côte est, c’est qu’il doit s’agir d’un gros poisson. Sans doute un membre des Zandras. A ce qui parait, les hostilités ont repris de plus belle entre-eux et les Yakuzas. Fidèle à lui même, Araï ne décroche pas un mot. Il me fixe, me toise et tente par A plus B de m’intimider. C’est bien mal me connaître, Dārin ! Adossée au mur, je soutiens son regard de joueur de poker planqué derrière ses lunettes de soleil, avec un aplomb prodigieux, pour ne pas dire insolant. Je croise les chevilles adoptant au passage une attitude … somme toute provocante. Limite lascive. C’est en parti grâce à cela que j’ai pu survivre. Survivre dans ce petit cercle d’homme codifié à l’extrême, et où il ne fait pas bon d’être une femme. Survivre, mais surtout me faire respecter, et ce depuis plus de vingt ans déjà. Plutôt pas mal de la part d’une Gaijin, qui plus est. Traduction : quelqu’un ne descendant pas d’un lignage nippon. Cela peut durer pendant encore longtemps, tu sais. J’ai tout mon temps, et jamais, au grand jamais, je ne céderais la première. Araï sort finalement sa main de la poche de son blazer, et lance dans ma direction un petit sachet. Sans la moindre difficulté, et avec une aisance déconcertante, je l’attrape au vol à l’aide de ma main libre. Tiens, tiens, voilà qui est intéressant. De l’exta. Avec une étoile à cinq branches, ciselée sur les pilules. Les Estrellas. Ainsi donc les rumeurs été fondées. Alvaro Gonzalez est finalement sorti de taule, avec la ferme intention de revenir dans la course. Après avoir relevé les yeux sur Araï tout en expirant un nuage de fumée, ce dernier fini par me dire de sa voix aiguisée comme une lame de Katana Masamune : « Kansei shigoto … . »
Encore un soir où tu pourras sûrement gagner plus que d'autres. Une soirée était organisée au my way, là où tu travailles justement. Il y avait les habitués des lieux qui descendaient directement au sous-sol ou parfois j'avais la corvée de leur apporter de quoi se rafraîchir, surtout à leur petite protégée : cette fille asiatique qui faisait ces combats prometteurs et qui garantissait à qui avait parié sur elle, qu'ils allaient empocher gros. Ce soir tu l'avais vu descendre et ton patron t'avait fait signe de la suivre afin de lui remettre une enveloppe, tu pensais directement que c'était son salaire ou autres choses, tu ne devais pas te poser de question donc tu t'exécutas, arrivé au sous-sol et surtout devant cette femme qui était vachement caractérielle tu l'avais déjà vue péter des câbles. Tu étais bien obligée de lui faire face. " De la part, du patron " tu lui avais dit assez fort pour que ta voix puisse passer au-delà de la musique et en tendant l'enveloppe brunâtre. Après ça, tu lui tournas le dos pour remonter aussi vite afin de continuer le service, tu étais une fille assidue qui ne manquait jamais un service en or. Mais grosse erreur d'avoir remonté au même moment où Ace venait lui-même d'arriver au comptoir du bar et que s'était à toi de service les verres au même moments.
Hum … . Évidement, le contraire m’aurait étonné. Daisuke souhaite sûrement traiter le mal par le mal. Et à la racine, tant qu’à faire. Si Gonzalez reforme son cartel, les Yakuzas pourront dire bye bye à la main mise qu’ils ont, sur la partie nord du Comté d’Hernando. Bon, résumons. En somme il faudrait que je remonte la trace d’un dangereux criminel, qui doit certainement jouer les fantôme depuis sa libération. Que je le piste. Et enfin, que je trouve le meilleur endroit, ainsi que le moment opportun pour le refroidir. Moui … ce défi est digne d’un minimum d’intérêt, je dois bien l’admettre. Il est clair que je mérite mieux que cela comme trophée à mon tableau de chasse, mais ne faisons pas la fine bouche. Mon mégot écrasé, je jette en direction d’Araï la sachet qu’il m’a précédemment donné. D’une voix monocorde, et froide comme les neiges éternelles du Fuji-Yama, je finis par lui rétorquer : « Kore ga okonawa remasu ». Apparemment, c’est ce qu’il souhaitait entendre, étant donné qu’il déguerpit furtivement. Alors que je m’apprêtais à faire de même, une jeune femme entra à son tour dans le petit fumoir. Je la reconnais. C’est l’une des innombrables serveuses travaillant ici. Une fille à la plastique avantageuse, que le libidineux proprio de cet établissement, a engagé uniquement pour se rincer l’œil.
Sans le moindre cérémonial, elle me remet rapidement une enveloppe de la part de ce dernier, avant de quitter les lieux en quatrième vitesse. Hum, voyons voir … . Oh les jolis petits papiers verts ! Mille. Mille cinq. Deux-mille … Trois-mille dollars en petites coupures. Eh bien les voilà mes 75 %. C’est ce que j’appelle un dédommagement correct. Sage décision Monsieur le gérant. Les bons comptes font les bons amis, c’est bien connu. Je garde seulement deux billets de cent dans la main. J’entrouvre légèrement le décolleté de ma combinaison, et place le reste de la liasse entre l’une des bretelles de mon soutien-gorge. Ok, la fête est finie pour moi. En revanche, la chasse à l’homme ne fait que commencer. De retour au premier étage, je mets le cap sur le bar où la serveuse, faisant aussi office de coursier visiblement, s’affaire avec les commandes des clients. Après avoir déposé sous ses yeux les deux-cents dollars, elle relève le nez vers moi avec un léger air incrédule sur le visage. Le mien quant à lui reste fermé. Figé. Sans expression. Non sans une petite pointe d’ironie, je lui dis : « Pour le service … . ». Deux cent balles de pourboire. L’assurance d’une soirée réussie pour cette demoiselle. A mon tour, je prends congés sans lui laisser temps de formuler une répartie, et file au vestiaire récupérer mon casque.
A force de danser, Danaëlle, tu as excessivement chaud. Plusieurs musiques se sont écoulée et tu penses qu’il est temps pour d’aller chercher quelque chose à boire pour te rafraichir un peu et pouvoir recommencer à te déhancher sur la piste de danse. Tu fais rapidement un signe de la main à tes collègues pour attirer l’attention par-dessus la musique mais seule deux semble avoir remarqué tes gestes et elles tendent l’oreille pendant que tu hurles : « Vous voulez quelque chose à boire ? » Elles secouent négativement la tête et tu te diriges donc maladroitement jusqu’au bar. Tu essayes de regarder autour de moi ; mais tu ne vois Noah nulle part et tu en es plutôt déçue. Mais, pendant ta recherches, tu as réussis à apercevoir quelques visages familier : dont Spencer. Tu essayes de lui faire un signe de la main mais tu doutes qu’elle puisse te voir à travers toute cette foule. Bredouille, tu continues ton chemin jusqu’au bar ; tu ne sais pas encore ce que tu vas prendre, mais tu serais surement bien tentée par un petit cocktail histoire de te rafraichir et de t’alcooliser un peu, pas que tu ais besoin d’alcool pour t’amuser.
En somme Ace ne t'avais pas encore aperçut ce qui était un bon point, enfin tout ce passais bien tu enchaînais les commandes sous les yeux de ton patron, en soi tu savais qu'il ne t'avait pas embauché pour ton efficacitée et tes talents en matière de service mais bel et bien pour tes beaux yeux et ton talent à séduire les hommes afin de leur soutirer de généreux pourboire, ce qui n'était pas souvent le cas en réalité une autre jeune femme attirait les gros poissons, ceux qui voulaient gagner gros c'étaient ceux qui misaient le plus et qui avait l'assurance de gagner avec cette jeune femme ils étaient servis. En pensant à celle-ci tu l'as voit qui remonte et ce dirige au bar tu tentes un sourire, mais elle a le visage fermée - autant dire que tu t'es pris un vent - tu la regardes attentivement pendant qu'un gars déjà bourré t'hurles dessus pour commander dix shoots de vodka. Tu vois qu'elle pose deux billets de cent dollars, tu ne comprends pas vraiment quand elle te rassure en te disant que c'est pour le service, tu penses que ce doit être le fait que tu lui ai apporté l'enveloppe, tu hésites, mais la voyant partir tu les prends avant qu'un gros lourdingue se permet d'y toucher, puis tu retournes à tes occupations, notamment celle de retourner à l'endroit où Ace est posé au bar.
Non, mais vous imaginez, une soirée de fête en cette période lourde de l'année! Pas d'électricité, c'est emmerdant de rester à la maison, mais traîner Ace dans ce genre de fête me faisait plaisir. Un moment entre potes comme il le dit si bien. J'avais besoin de penser à autre chose. À autre qu'à mon frère, à autre qu'à ma soeur. Et surtout à autre que Spencer. Je n'arrivais toujours pas à mettre le doigt sur ce qu'elle me faisait vivre. Je n'avais plus envie d'y penser le temps d'une soirée et surtout ne pas en parler avec Ace, c'était déjà trop. Quand il me l'avait demandé, je n'avais pas pu lui dire non. J'en avais vraiment besoin. Alors, j'allais en profiter, croyez-moi! Une fois sur place, j'avais ce large sourire sur la gueule et mon classique veston de cuire duquel je n'arrivais pas à me défaire. Je tape sur l'épaule de Ace en riant. Ça me manquait ce genre de fête. J'ai prit les devants vers le bar, j'avais l'air d'un gamin, si léger, rien ne semblait m'atteindre. Ni ma soeur, ni mon frère, rien ni personne. Que lui et moi, bon et cette foule de monde, c'est un détail. Je me suis arrêter avant de jeter un coup d'oeil à Ace. Je tourne la tête vers le barman et commande. « Je vais prendre une bière. Vaux mieux commencer léger, les cocktails et moi, c'est fini! » Je souri bêtement et me retourne vers la foule accoudé au comptoir.
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