Before the party [TC ouvert]

Hors de question que tu n'assistes pas à la soirée du Maire. Et encore moins à celle qui se déroulait avant. La fête, c'est quelque chose que tu connais et même si c'est pour ce fameux inconnu, toi, tu ne penses qu'à t'amuser et profiter de la soirée. C'est également un bon prétexte pour te choisir deux tenues. Tu ne comptes certainement pas te rendre à la plage avec ta magnifique et longue robe rouge prévue pour l'événement suivant. Non, tu te choisis une petite combi-short blanche et le tour est joué, tu iras pieds nus dans le sable. Tu arrives, tout le monde semble se ruer sur les cocktails gratuits. Toi aussi tu files en direction de ces abreuvages et tu en profites pour scruter autours de toi, espérant trouver des yeux ton acolyte de soirée, Hayleigh. Petite tête blonde avec qui tu finis toujours en soirée. Vous terminez toutes les soirées tellement bourrées que tu finis par parler de licornes et que tu tentes de faire de la pole dance avec un panneau de signalisation. Oui, c'est arrivé. Mais là, il est surtout question d'aller te chercher un cocktail. Tu te faufiles sans vergogne à travers tous ces vautours et tu repars un verre à la main.

[il y a un lien sur 'combi-short blanche']

À ce que j'ai compris, et Dieu sait que je ne comprends jamais rien, tous les habitants de Spring Hill sont invités par le maire à dix-neuf heures pour une cérémonie en bord de mer à Hernando Beach en l'honneur de l'inconnu. Comme je n'ai pas le permis de conduire, je vais devoir prendre le bus, il y a en a un pour dix-huit heures et demi, je vais donc tâcher d'être prête dans une demie heure, mais je sens que cela va être compliqué. Je relis le petit papier qui m'a été donné et je remarque qu'il y aura aussi une soirée chez le maire, donc il va falloir que je prévoie deux tenues. J'enfile un ensemble coloré et des tongs pour le premier événement, puis j'attrape un sac de plage blanc ou j'y mets mes affaires pour la soirée, une combinaison fleurie que ma grand-mère m'avait offerte pour mon anniversaire, des chaussures à talons noires et un collier argenté, j'y mets aussi du mascara noir et un rouge à lèvres. Après cela, je me fais une jolie coiffure puis je regarde l'heure sur mon portable : génial ! Il est juste.. ah, dix-neuf heures moins le quart.. euhm, ne vous inquiétez pas, c'était parfaitement prévu, je gère la situation ! Je.. vais juste devoir prendre le bus de dix-neuf heures pour arriver à quinze, hihi.. Bon, ça passe, je n'arriverai pas trooop en retard non plus, c'est bon, tranquille, zen. Au final, le bus est arrivé un peu plus tôt que prévu, cependant, j'ai mis dix minutes pour trouver ou est-ce que la plage se trouvait, parce que le bus nous a déposés en ville, évidemment hein, sinon ce n'était pas drôle. Du coup, là, il est dix-neuf heures vingt, je fonce direct me chercher un cocktail, pas le temps d'aller saluer monsieur le maire.

[il y a des liens sur 'ensemble coloré' et 'combinaison fleurie']

Une cérémonie sur la plage ? Pourquoi pas. Puis si Heaven s'y rendait c'est que ça ne pouvait qu'être bien. Quand Even quitta l'appartement, elle était encore en train de se préparer. "Tu vas être en retard heaven" qu'il avait sifflé doucement à son attention. Alors qu'elle comptait prendre le bus, le jouvenceau avait opté pour la marche. Vêtu d'un joli ensemble noir qui se voulait festif, il avait entamé une longue marche vers la plage. Les mains dans les poches, un air de piano en tête et les idées dansant au gré du vent. Contre toute attente, il arriva peu après sa colocataire, il la vit se diriger vers le buffet vêtue d'un joli ensemble coloré. Cependant il la délaissa pour s'intéresser au maire qui était en train de serrer quelques mains. Il s'avança calmement vers lui afin de le saluer.

- Sympa la réception.

Il lui offrit un léger sourire avant de scanner le lieu dur regard. Cette cérémonie était une bonne idée, surtout après une nouvelle aussi choquante. Le journal du garçon, un mystère de plus qui s'ajoutait aux nombreux mystères que tentait de cacher Spring Hill.

La soirée. Braeden se demandait bien pourquoi il venait. Mais il n'avait pas le choix. Il se sentait attiré par cette histoire. Et puis la plage, le soir, c'était super. Il arriva tout juste à l'heure et il se servit un cocktail. Après tout, ils étaient là pour ça. Braeden regarda autour de lui et il se sentit soudainement fatigué. Faible. Il y avait surement de l'alcool dans ces cocktails. Il s'assit sur le sable et regarda le ciel. Au moins regarder l'infini n'allait pas le rendre malade, comme cette boisson.

Caméra à la main, j’avançais dans la foule. Ce dont il s'agissait ? Une pré-cérémonie pour rendre hommage à celui ou celle, qui écrit encore sur des journaux intimes malgré les centaines d'application pour smartphone. Personne ne semblait savoir qui était cette personne et cela semblait aussi troubler tout le monde. Moi ? Je voulais juste connaître l'histoire, je viens d'arriver alors, je connais pratiquement personne. Ceci dit, généralement celui qui tient la caméra dans ce genre de situation, c'est soit le premier, soit le dernier à mourir. Parce que c'est celui qui fouille, qui filme tout, qui regarde et re-regarde. Celui qui a les yeux partout, sans l'être. Alors d'une façon ou d'une autre, je me mettais en danger. Non ? « Oh merde. » Il était là. J'avais pointé ma caméra sur lui, les yeux rivés sur l'écran, c'est alors que je l'ai aperçu. Merde. Merde. Je me suis retourné telle une poule mouillé, comme un enfant. J'ai jeté un rapide coup d’œil vers lui. Il regardait dans ma direction. Merde. J'me casse, je ne vais rester comme un con, là planté comme un chou. J'reprend ma marche, les yeux toujours rivés sur l'écran, plus facile de voir ce que je filme. Je filme de a à z. Tout passe sous son objectif. Les fêtards, les pommés, les buveurs, les effacés, les riches, les pauvres, les chanceux et les malchanceux. Et je marchais, marchais, sans vraiment regarder où j'allais. Et j'eus la chance de bousculer quelqu'un. « D'solé. » Je repars tranquille, pas besoin de m'attarder sur la personne. Si elle veut me rendre des comptes, qu'elle viennes.

Tel un chat, Thaddeus décida d'aller à la soirée sur la plage. Pourquoi? Parce qu'il pourrait enfin respirer l'air pur et il détestait être enfermé. Il avait peur de se retrouver dans ce grenier, tel un animal. Il prit le plus grand couteau de la cuisine et le cacha sous son tee shirt. Un bonnet avec oreilles de chat sur la tête, Thaddeus se rendit à la plage. Hors de question de croiser quelqu'un de connu. Hors de question qu'on lui demande ce qu'il faisait là. Thaddeus observa les autres. Il avait bien envie d'agir et de tuer tout le monde parce que les voix lui disaient de le faire. Mais il préféra prendre un cocktail et tenter de se détendre. Personne ne viendrait le chercher. Pas ici, pas devant les autres. Thaddeus sursauta alors qu'il failli recracher le cocktail. Franchement, il aurait pu mettre des fruits de meilleurs qualité. Il vit plein de gens, trop de gens. Soudain quelqu'un le bouscula et Thaddeus vit rouge.

"Non mais tu peux pas faire attention!"

Mais il était déjà parti. Fou de rage, Thaddeus le suivit et le poussa à terre.

"Tu cherches la bagarre?"

Sûrement que l'attention était sur lui mais c'était ce qu'il cherchait.

Cyrus me faisait signe que non. Enrouler dans les coussins du sofa, il ne voulait pas y aller. Je n'allais pas me retenir pour lui. Je comprenais son inquiétude, mais je n'allais pas me gêner d'y aller sans lui. Il viendra me rejoindre s'il veut. J'imaginais que ma soeur y serait déjà, c'est tout à fait son genre ce genre de fête.  Je n'ai pas vraiment d'idée du pourquoi j'y vais, mais j'y vais, c'est tout. Vêtu d'un complet brun, beige, d'une chemise blanche, j'étais prêt pour la soirée. J'ai pris mon convertible, mon eldorado bleu. Avec ce fond d'air frais, je me devais d'en profiter. Une fois sur place, je scrute la place en saluant le maire au passage. Je vois ma soeur au loin et c'est avec un sourire que je m'enligne vers elle. Presque rendu à sa hauteur, on me percute et je manque de tomber. En me tournant, il y a un gamin au sol et levant les yeux, un gamin bien énervé. Je reste stoïque et agrippe le gamin par l'épaule pour le remettre sur ses pieds. Je l'écarte de mon chemin et mets mes mains dans les poches. « Calmes-toi. L'heure n'est pas aux coups. » À la diplomatie. Bon, en réalité, je n'avais pas envie de salir mon complet, je l'aimais bien celui-là. J'étais calme, quand  naturellement j'aurais pu m'emporter aussi.

Alors que vous avez tous gouté le cocktail gratuit, vous vous rendez compte que quelque chose. Quelque chose d'étrange. Des voix murmurent dans votre tête, vous croyez voir des enfants partir et il y a la voix du maire qui commence son petit discours. Alors que les plus résistants accusent le maire de tentative d'assassinat, les moins résistants s'écroulent sur le sable et ferment les yeux pour tenter de calmer toutes ses visions. Et soudain, un coup de feu se fait entendre, un homme tombe au sol, les gens crient. C'était un piège destiné à faire tomber le maire. Et le même discours retentit: "La vérité ou la mort..." . Qu'allez vous faire face à cette attaque?

Alayna-Rose avait décidé de se rendre à cette fameuse soirée organisée par le maire de la ville. Ce n’était pas son truc, encore une fois, elle avait juste l’impression de ne pas être à sa place dans cette foule qui grandissait à mesure que le soleil disparaissait. Elle s’était vêtue d’une robe noire simple mais cintrée, qui dévoilait ses courbes féminines (photo ici), et avait rejoint son meilleur ami qui habitait l’appartement d’à côté pour y aller. Elle l’avait trouvé séduisant mais comme elle n’était pas douée avec les mots, elle préféra se taire, et le complimenter d’un sourire. C’était une soirée pour enquêter une fois de plus. Même si elle y était un peu à contre-coeur, il fallait qu’elle en profite.

La foule sépara les deux amis et Alayna se retrouva un peu seule, à boire des litres de champagne, de rosé, enfin de tout l’alcool qui trainait sur la table. Elle ne connaissait pas ses limites, et ne désirait pas vraiment les connaître. Les franchir était beaucoup plus amusant, et excitant. D’un coup, le monde lui paraissait plus attrayant, comme s’il avait retrouvé sa couleur. Elle discuta et rigola avec quelques personnes, comme si elle les avait toujours connu.

Puis, elle commençait à voir le paysage tourner. Elle s’éclipsa quelques minutes près de l’eau afin de se rafraichir un peu, et puis… ce fût le noir complet. Elle crut entendre un bruit assourdissant, mais n’eut pas le temps de réagir. Son corps s’écroula dans l’eau, et ses poumons s’en délectaient à une grande vitesse.

Une soirée reste une soirée. Je ne crois pas que je me passerais d'une fête. Où il y en a une, j'en suis. Quand je suis arrivé, je ne me suis pas arrêté à tout ce qui se comptait. Je l'ai vu au loin, il m'appelait, me parlait. Les cocktail sont offert, ils sont gratuit, je ne sais pas combien je me suis enfilé, mais déjà la j'avais ce sourire plaqué au visage. Je regardais autour de moi et j'avais cet envie de m'allumer un joint. Justement, j'en ai un dans ma poche. À la place je préfère prendre mon paquet de cigarette et m'en glisse une entre les dents en observant les gens ici et là. Puis soudainement, tout s'embrouille. Des voix se bouscule dans ma tête. Je chancelle d'un côté et puis de l'autre avant de m'effondrer au sol. J'ai la gueule écrasé au sol. J'ai mal, j'ai la tête qui tourne. Je me redresse sur mes coudes pour regarder autour de moi, mais tout tourne. Je sais ce qui se passe, je me suis fait avoir par mon plus vieux truc. Les cocktails étaient drogués. Et merde. Je tente de me redresser et une fois debout, un coup de feu se fit entendre. Je me protège la tête. « PUTAIN! » Je serre les dents avant de me heurter à la table et fait tomber tout ce qu'il y avait dessus au sol. Je glisse et me retrouve au sol là ou je tombe nez à nez avec le corps du maire devant moi. « OH PUTAIN! OH PUTAIN! » j'essaie de me redresser, mais je ne fais que glisser.

Even avait eu la chance de ne toucher qu'à un seul verre ce qui lui permis de mieux résister face au poison. Il cherchait Heaven du regard quand le coup de feu retentit. Il compris vite que le maire venait de se faire abattre et sans réfléchir à la question d'un possible assassin avec son arme pointé sur la foule, il s'empressa de rejoindre sa meilleure amie. Il était hors de question qu'il la laisse seule, pas parce qu'il ne la pensait pas capable de se défendre elle-même, mais parce que dès son arrivée elle était partie se chercher un verre et il avait peur qu'elle ne se soit pas arrêtée à un seul verre. Tout ce qu'il voulait c'était la retrouver et se casser d'ici.

J'enchaîne les verres et rigole avec les autres personnes présentes à la fête du maire, comme si je les connaissais déjà toutes depuis longtemps. Les cocktails étant gratuits, il était normal que j'en profite, je n'allais pas rater une occasion pareille, puis de toute façon, je ne me lasserai jamais de faire la fête, vous pouvez en être certains. Seulement, je commence à y voir trouble et à me sentir mal, je cherche alors mon meilleur ami du regard, mais je ne le trouve pas, je décide donc de m'asseoir un peu sur le sable. Je ferme doucement mes yeux, j'ai un mal de crâne pas possible et des voix étranges murmurent des mots incompréhensibles dans ma tête. J'entends soudain un bruit assourdissant, sûrement un coup de feu, puis des cris, je me lève alors tant bien que mal, et aperçois finalement Even, non loin de là, je le rejoins comme je le peux, je veux m'enfuir de ce cauchemar, tout de suite. « J'me sens pas bien Even, je veux partir.. » j'ai l'impression que je peux m'évanouir à tous moment, le paysage tournant autour de moi comme si j'étais sur un bateau au beau milieu de l'océan.