story of your life.
J'aurais aimé avoir une enfance normale, une enfance heureuse où mes seules préoccupations auraient été d'avoir de bonnes notes à l'école ou encore de m'amuser en me plongeant dans des mondes imaginaires avec les personnes que j'aimais. Mais, malheureusement pour moi j'ai grandi dans la peur. Le mot est peut-être trop faible pour décrire ce que j'ai ressenti pendant des années...il faudrait plutôt parler de terreur. Oui, terreur, c'est le mot. J'ai grandi dans la terreur.
The first on the list: The unworthy father.
A ce qu'on dit, on peut toujours compter sur la famille, en toutes circonstances. Pourquoi? Parce que la famille ce sont des individus qui vous offrent leur amour inconditionnel, en particulier les parents. C'est quelque chose qui est incontestablement vrai pour ma mère...ma douce mère, la seule personne qui m'a permis de tenir pendant toutes ces années. En revanche, vous ne diriez pas la même chose si vous aviez connu mon père sous son véritable visage.
Mon père, cet alcoolique qui prenait un malin plaisir à nous battre ma mère et moi. Cet homme infect, répugnant, pitoyable, qui n'a mérité que ma haine après toutes les horreurs qu'il nous a fait subir...il n'a jamais éprouvé le moindre amour à mon égard. Non, j'étais son souffre-douleur, celui sur qui il exerçait ses pulsions violentes. Il n'a jamais été là pour moi, sauf quand il s'agissait de me frapper ou de faire de ma vie un véritable enfer. J'aurais aimé avoir un père présent pour moi, un père qui se serait occupé de moi, qui aurait prit plaisir à jouer avec moi, à me faire rire, et même qui aurait cherché à me réconforter lorsque j'étais triste. Il aurait pu me montrer à quel point il était fier de moi, il aurait pu m'apprendre tout ce qu'un père se doit d'apprendre à son fils et me féliciter dans mes réussites. J'aurais simplement voulu avoir un père qui m'aimait. Mais ça je ne l'ai jamais eu.
Je n'ai jamais su pourquoi mon père avait sombré dans l'alcoolisme, pourquoi du jour au lendemain il s'était mit à nous détester ma mère et moi. De ce que je sais, il est devenu comme ça peu de temps avant que nous emménagions à Lafayette. Il aurait voulu déménager pour tenter de repartir de zéro, parce qu'il avait tout perdu à Atlanta, mais ce nouveau départ ne nous a jamais permis de remonter à la surface. Au contraire, nous nous sommes enfoncés encore plus dans l'obscurité. Qu'est-ce que j'ai pu le détester. Aujourd'hui encore, j'éprouve une colère sans égale à son égard. Car sans lui, j'aurais peut-être pu avoir en enfance heureuse. Au lieu de ça, je le voyais battre ma mère quand elle ne le satisfaisait pas, il me forçait à regarder pour me donner une leçon afin que je ne fasse pas les mêmes erreurs qu'elle. Quelques-fois, je réussissais à protester, je cherchai à l'en empêcher mais sa fureur s'abattait sur moi, je n'étais pas de taille à lutter. Nous devions nous plier à ses désirs, à ses envies, sans broncher. Sinon, nous devions le payer. Et comme si cela ne suffisait pas, il pouvait s'énerver sans raison. Combien de fois, m'a-t-il frappé? Combien de fois m'a-t-il mutilé? Je ne saurais plus le dire. Chez moi, ce n'était pas le havre de paix que ça aurait du être, c'était un véritable enfer.
Ma mère et moi avons essayé de nous sauver, une fois. J'avais alors 12 ans. Mais il a réussi à nous retrouver et il a manqué de la tuer ce jour-là. Il a voulu nous faire comprendre qu'il ne fallait plus jamais recommencer, et c'est malheureusement ce que nous avons fait. J'ai du passer 5 années de plus à le craindre. Je n'osais plus le défier, et je me disais que si il ne me voyait pas, il me laisserait tranquille, alors je me mis à l'éviter. Mais, à force de subir, j'accumulais une colère monstre, une colère que vous n'arriverez même pas à imaginer. Je le haïssais, je le détestais, je voulais...sa mort.
Un jour, j'ai fini par écouter cette envie qui grandissait en moi. J'ignore ce qui m'a poussé cette fois-ci à me révolter contre lui, ce qui m'a conduit à lui faire payer tout ce qu'il nous a fait, mais le tuer m'a fait le plus grand bien. J'ai même pris du plaisir à le voir hurler de douleur pendant que le feu le consumait. Oui, vous avez bien compris. J'avais 17 ans, et j'ai pu passer mon permis. Et bien évidemment, mon père prit pour habitude de me demander de l'amener par-ci, par-là, comme si j'étais son larbin personnel. Le jour de sa mort, je me suis arrangé pour le droguer afin qu'il finisse par s'endormir dans la voiture. J'avais tout prévu. Une fois qu'il somnolait, je l'ai amené à l'écart de la ville puis je l'ai aspergé d'essence. J'ai attendu son réveil...j'avais tout prévu. Lorsqu'il se réveilla, il était perdu, il ne comprenait pas...comme à son habitude d'ailleurs. Et lorsqu'il se rendit compte de ce que j'allais faire, il n'apprit rien. Je pensais qu'il allait me supplier de ne pas le tuer...mais non, au lieu de ça il a essayé de foncer sur moi. Alors j'ai lancé mon allumette sur le sol, et à ce moment-là je n'ai jamais été aussi heureux de toute ma vie. Après l'avoir regardé se tortiller dans tous les sens puis se vider de toute vie, j'ai attendu que le feu finisse de se consumer puis j'ai nettoyé les lieux pour que personne ne sache ce qu'il s'était passé. Tout le monde devait croire qu'il avait fui, qu'il nous avait abandonné. Ma mère ne sait pas ce que j'ai fais, mais j'ai vu à quel point elle était heureuse de savoir qu'il n'allait plus revenir nous torturer. J'ai alors su que j'avais fais ce qu'il fallait.
Mais mon père n'est pas le seul à m'avoir fait souffrir le martyr, il n'est pas le seul à m'avoir volé ce que j'ai toujours voulu: le bonheur. Et ce déclic que j'ai eu en tuant mon père, m'a conduit à réclamer vengeance pour toutes les saletés que l'on m'a fait subir en 17 ans. Je ne me laisserai plus jamais faire, plus jamais on ne me marchera sur les pieds. Et ce qui m'ont fait souffrir, payerons tôt ou tard pour leurs crimes contre moi. Je vous ferai payer à tous ce que vous m'avez fait...et vous ne me verrez pas venir.
The second on the list: The traitors who broke my heart. Il y a des gens qui comptaient énormément pour moi, des personnes que j'aimais du plus profond de mon cœur et je pensais que c'était la même chose pour eux. Je n'ai jamais été très doué pour me faire des amis, mais eux, ils étaient là pour moi. Ils m'ont accepté comme j'étais sans poser la moindre question et rien ne pouvait me faire plus plaisir. Ils m'aidaient à oublier le calvaire que je vivais à la maison avec mon père, avec eux je pensais avoir trouvé un semblant de bonheur, alors je pensais pouvoir pouvoir compter sur eux. Mais, visiblement je me suis trompé car je n'ai eu droit qu'aux pires des trahisons. Vous vous demandez pourquoi il est aussi difficile de m'approcher? Pourquoi je fais aussi peu confiance aux autres? Et bien vous allez pouvoir comprendre.
Ils sont trois à m'avoir brisé le cœur, trois à m'avoir abandonné alors que j'avais besoin d'eux. Ils m'ont tourné le dos alors que je ne leur avais rien fait, alors que tout ce que je demandais c'était que l'on m'aime enfin. A mon arrivée à Lafayette, lorsqu'au tout début mon père commença à me faire du mal, j'étais un petit garçon timide. J'avais du mal à m'approcher des autres enfants, j'avais peur qu'ils ne me fassent souffrir comme mon père. Il n'y avait pas de raison, mais je voulais juste avoir un havre de paix. Alors j'étais seul dans mon coin. Il y a quelqu'un qui au milieu de tous ces enfants, s'est montré particulièrement persévérant avec moi, il est devenu mon meilleur ami avec le temps. Je pensais qu'il le resterait pour l'éternité, nous étions si proches, et il était d'un tel réconfort pour moi. Il était d'ailleurs le seul à savoir pour mon père, je lui confiais tout, et il m'aidait à surmonter toutes les mauvaises choses qui m'arrivaient. Grâce à lui, mes journées semblaient s'illuminer un peu. Nous étions toujours ensemble, il m'arrivait d'aller chez lui, et sa vie, sa famille semblaient si parfaite. Je l'ai toujours envié pour ça, et quelques heures par mois je pouvais en profiter.
Puis il y a eu une fille qui s'est rajouté à notre duo. C'était à notre entrée au collège. Elle était nouvelle dans la ville et semblait perdue, elle ne connaissait personne et restait seule. Alors nous l'avons intégré. Je ne savais que trop ce que c'était de se sentir seul, et puis en apprenant à la connaître il s'est avéré que tous les trois nous nous entendions bien. Elle, je la trouvais spéciale. Et à force de passer du temps avec elle je crois que j'ai fini par en tomber amoureux. En tout cas, quelque chose de nouveau s'éveillait en moi et comme j'entrais dans l'adolescence, je ne savais de quoi il s'agissait. Et puis quand j'ai fini par comprendre j'ai trop hésité à lui révéler ce que je ressentais. Une hésitation que j'allais regretter car mon meilleur ami m'a tout simplement volé mon premier amour! Le pire dans tout ça, c'est qu'il le savait...et je ne comprends toujours pas aujourd'hui pourquoi il m'a fait ça. Je crois qu'ils avaient commencé à sortir ensemble sans que je le sache, mais il n'a jamais osé me l'avouer après que je lui ai parlé de mon affection pour elle. Je l'ai découvert en les surprenant tous les deux, se cachant dans un couloir. Autant dire que j'ai eu mal quand je l'ai découvert...je n'ai jamais aussi bien compris l'expression: "cœur brisé" qu'à ce moment-là. C'était une double peine pour moi car je savais que jamais je ne pourrais être avec elle, mais qu'en plus mon meilleur ami, le seul en qui j'avais confiance, m'avait trahi.
Oh qu'est-ce que je leur en ai voulu à tous les deux de ne pas avoir été honnêtes avec moi...de m'avoir laissé souffrir comme ça. Je leur en veux toujours d'ailleurs, ils méritent ma colère. Parce que comme si cela ne suffisait pas, ils ne comprenaient pas pourquoi soudainement je leur tournais le dos...n'était-ce pas évident? Vous m'avez fait la pire des trahisons...et au lieu de chercher à regagner ma confiance, vous êtes tous simplement partis et avez exposé votre amour au grand jour. Vous m'avez abandonné alors que j'étais au plus mal...vous étiez la dernière leur d'espoir que j'avais et elle s'est éteinte. Depuis, nous ne nous sommes plus jamais reparlé et quand j'entend parler de vous et de votre amour parfait, ça me donne envie de vomir et ça ne fait que remuer un peu plus le couteau dans la plaie. Je ne vous ai pas oublié, ça non, et tôt ou tard j'obtiendrai enfin justice pour ce que vous m'avez fait car rien n'est plus douloureux que d'être trahi par ceux que l'on aime.
J'ai parlé d'une troisième personne? Oui c'est vrai. C'est une histoire un peu plus récente, elle remonte à il y a quatre ans. C'est à ce moment-là que j'ai découvert que je pouvais aussi être capable d'aimer un homme. Moi qui pensait ne plus jamais pouvoir faire confiance à quelqu'un, ou même aimer...je m'étais trompé. Mais là encore je me faisais de faux espoirs, j'ai été trop naïf. Je pensais que je lui plaisais, je pensais qu'il m'aimait lui aussi. Mais j'ai découvert que je n'étais qu'une conquête de plus sur son tableau de chasse. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai pris et je ne lui ai certainement pas laissé le temps de me fournir un quelconque mensonge d'explication. Cette trahison est sans aucun doute la pire de toute. Je me suis senti humilié comme jamais, il s'était simplement servi de moi. J'avais baissé ma garde, et bien que je m'étais juré que l'on ne me ferait plus de mal, il avait réussi. Je pensais avoir enfin tourné la page, que ma colère s'était atténué avec le temps. J'en oubliais presque avoir tué mon propre père...mais j'avais sans doute tort. Par cet acte, il a réussi à raviver toute la haine qui était enfouie en moi. Je ne suis pas prêt de lui pardonner, et tôt ou tard, il me le payera lui aussi. Voilà une personne de plus que j'ai ajouté à ma liste.
Oh vous ne le saviez pas? J'ai fais une liste de toute les personnes que je compte faire souffrir parce qu'elles m'ont fait souffrir. J'ai l'intention de détruire leur vie, de la réduire à néant. Je veux qu'ils me supplient tous d'arrêter, et pour certains...mon dernier cadeau sera la mort. Cette liste, elle est toute récente, c'est désormais mon projet ultime, elle est ma vengeance, une vengeance que je compte mettre enfin à exécution...et je vous le dis ils sont nombreux à se trouver sur cette liste.
The third on the list: The brutes who took my innocence.La plupart des souffrances que j'ai subi ont eu lieu pendant deux moments qui ont survolé mon enfance et mon adolescence. Le premier, c'était à cause de mon père à la maison. Le deuxième c'était dans le cadre scolaire. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que perdre mes deux amis m'a fait autant de mal, parce que je me suis retrouvé seul ensuite. Seul pour affronter à la fois mon père à la maison, et toutes les bassesses d'élèves qui se croyaient meilleurs que les autres.
Je ne me suis jamais mêlé à la foule et j'ai toujours évité de me faire remarquer. Mais des fois, malgré tout l'effort qu'on fait pour ça, on n'y arrive pas. J'étais trop différent des autres, je préférais rester seul dans mon coin à l'écart des autres. Et quand les deux seuls amis que j'ai jamais eu sont partis...j'étais exposé. Petit déjà, des plus grands cherchaient à me faire peur ou même me rackettaient. Si bien que le peu de choses que je possédais, n'était jamais vraiment à moi. Quand je refusais, on me frappait...ajoutant ainsi plus aux douleurs que m'infligeaient mon père. Ça l'arrangeait bien d'ailleurs, quand les médecins m'examinaient, il pouvait trouver d'autres coupables que lui. Mais tout ça, ce n'était rien à côté de ce que j'ai subi lors de mes dernières années de lycée, lors de ces années où j'étais plus seul que jamais.
Quand on se retrouve seul, on attire les requins. J'en ai fais la triste expérience. Les "populaires du lycée", ces sportifs qui se croient meilleurs que tout le monde sous prétexte qu'ils sont doué dans leur domaine...alors qu'en vérité ils sont pour beaucoup aussi minables que les autres, ont bien souvent une tête de turc. Et bien, pendant les 2 ans qui ont précédé la mort de mon père, c'est ce que j'étais...leur tête de turc. Ils prenaient un malin plaisir à me faire vivre un enfer au lycée...et c'est d'ailleurs aussi pour ça que je n'ai jamais pardonné à mes deux anciens amis...si ils ne m'avaient pas laissé jamais rien de tout ça. Combien d'insultes j'ai pu entendre? Combien de fois, ont-ils trouvé un moyen de me ridiculiser devant tout le monde? La haine que j'accumulais depuis plusieurs années ne faisait que grossir, et grossir...il n'est pas étonnant qu'elle ait fini par exploser contre le premier responsable de mes malheurs.
Oh et si il n'y avait que ces abrutis de sportifs. Il y avait aussi ces filles qui se pavanaient dans les couloirs du lycée comme si elles en étaient les propriétaires. Elles aussi prenaient du plaisir à me torturer. Alors, c'était à leur manière. Elles se fichaient de moi, jouaient avec moi...avec mes sentiments. Quand on se sent seul et que quelqu'un montre un tant soi peu d'intérêt envers soi, on s'y accroche...mais quand il s'avère qu'il s'agit d'un jeu. On n'en tombe que de plus haut.
Et puis il y a tous ces gens qui vous prennent de haut, qui vous regardent comme un moins que rien, qui croient que vous êtes un véritable abruti, un idiot incapable de réussir. Oui, mes résultats à l'école n'allaient pas trop...mais vous avez vu tout ce que j'ai subi? Comment voulez vous que ça aille...Pendant cette période de deux ans, j'ai bien failli mettre fin à mes jours, mais je ne l'ai pas fait...peut-être étais-je trop lâche pour le faire ou alors peut-être qu'à l'inverse j'ai été assez courageux pour continuer à affronter ma dure réalité. Mais en tout cas, vous regretterez sans doute qu'Ezekiel Payne ne soit pas mort.
J'ai vu à quoi ressemblait cette société à laquelle on nous préparait...parce que oui, le lycée n'est qu'un reflet de la société. Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi le monde était aussi imparfait? Pourquoi il était aussi injuste? Et bien c'est peut-être parce que dans le lieu où l'on est supposé vous préparer à la vie, on laisse déjà s'organiser des injustices. Il n'est pas étonnant de voir qu'elles se poursuivent dans la vie adulte. Moi des injustices, j'en ai vécu, et personne n'a jamais été là pour m'aider.
The fourth on the list: Those who does nothing to help me.Oui, vous êtes tout aussi responsables que les autres de mes souffrances. Je sais que vous saviez, je sais que vous voyiez ce que l'on me faisait. Mais vous n'avez jamais bougé le petit doigts pour moi. Vous passiez votre chemin et ignoriez la violence que je subissais. Vous, les anciens voisins qui n'avaient jamais rien fait pour arrêter mon père dans ses accès de violence. Vous, les quelques personnes qui ont vu ce que l'on me faisait subir au lycée...oh vous croyiez que je ne vous voyiez pas? Je me souviens de chacun de vos visages de lâches. Je ne les oublierai jamais. Et puis vous qui colportiez des rumeurs sur moi, ça vous faisait rire? Pourquoi le faisiez-vous? Je ne souffrais pas suffisamment comme ça? Il fallait en rajouter hein? Je vous ferais tous brûler, tous bandes de larves que vous êtes.
On ne m'a jamais vraiment laissé ma chance, je n'ai jamais vraiment pu exprimer tout ce que j'avais sur le cœur. Alors, j'ai décidé de m'isoler définitivement de tout le monde. Plus loin je me porte de cette société pourrie, mieux je me porte. Faites-moi encore du mal et vous verrez de quoi je suis capable. Restez loin de moi, et nous nous porterons tous très bien parce que si jamais je revois votre visage...je vous promet que je n'en resterai pas là.
Je vous réserve à tous la pire des souffrances qu'il soit, vous n'imaginez même pas ce qui vous attend...vous vivrez ce que j'ai vécu, ce que vous m'avez fait subir, vous le subirez et vous me supplierez d'y mettre un terme. Je le jure sur tout ce que j'ai de plus cher.
You are not on the list...Il n'y a que deux personnes qui ne finiront sans doute jamais sur ma liste, du moins je l'espère. Ma mère est la première d'entre elle. C'est la seule personne à m'avoir aimé, elle a essayé de me protéger et bien qu'elle n'ait pas réussi je ne lui en veux pas. Elle est tout pour moi, et aujourd'hui j'essaye de m'occuper d'elle du mieux que je peux afin qu'elle puisse terminer une vie heureuse...elle le mérite. Il y a peu, elle est tombé gravement malade...son traitement coûte cher et je fais ce que je peux pour réunir l'argent qui servira à le lui payer. Mais c'est difficile pour moi, si je la perdais aussi tôt, je ne sais pas ce que je deviendrai. Je suis prêt à tout pour la sauver, et je vous déconseille d'en douter.
La deuxième personne, c'est mon actuel patron, un artisan ébéniste. Il est le seul à m'avoir laissé ma chance, le seul à avoir vu la créativité qu'il y avait en moi. Il m'a formé et aujourd'hui je travaille à ses côtés. Il est avec ma mère la seule personne à qui je dois quelque chose. Il a cru en moi et je lui en serait toujours reconnaissant. J'espère vraiment qu'il ne me trahira pas un jour. Pour les autres, tant que vous ne croiserez pas mon chemin et qu'il ne vous viendra pas à l'idée de me faire du mal, vous ne risquez rien de ma part. Ma liste est peut-être bien remplie mais je vous ajouterai sans aucun mal si jamais vous essayez de jouer avec moi.
Voilà, vous connaissez désormais mon histoire..