Diner romantique ? ft. Melissa Huxley

Je mettais vraiment mis sur mon trente-et-un, je voulais vraiment lui plaire. Je devais aller chercher Melissa à dix-huit heures tapante, devant l'immeuble où elle travaille. J'avais réservé dans un des restaurants dans le quartier de University District. Une table pour deux, près de l'aquarium, loin des cuisines. Tout était vraiment parfait. Un bouquet de rose attendait sur le siège passager à l'avant de ma Jeep. J'étais vraiment très anxieux et pour le prouver, j'étais arrivé une demi-heure à l'avance. Complètement cinglé, oui c'est ce que je suis. Melissa doit être en train de ranger ces affaires, enfin, je m'imagine comment je vais la saluer. Alors, je m'exerce devant mon rétroviseur.

« Salut, Mel comment tu vas ? » ... Trop banale.

« Hey, ma belle, prête pour ce soir ? » Trop ? Direct.

« Coucou. » Je blague la .. Je déraille vraiment, on dirait que je suis une fille pour dire coucou.

Je plaque ma main sur mon visage, puis j'attrape mon portable, je commence par flirter sur les réseaux sociaux en attendant, dix-huit heures.

Tu regardais fixement la pendule qui se trouvait derrière le bureau de ton patron. 17h50, dans dix minutes tu étais censé retrouver Owen devant les locaux du journal mais tu avais l’impression que la conversation avec ton chef était interminable. « Eh bien, dites-moi où en êtes-vous sur l’article concernant la baisse des moyens de l’université ? » Tu pris pour réussir à couper court à la conversation, tu sais que les discussions avec Monsieur Hunton sont interminables. « Il avance monsieur. Il sera terminé d’ici deux jours. » Tu marques une courte pause et tu le coupe poliment juste avant qu’il ne reprenne. « Je m’excuse d’avance mais je suis attendue pour dix-huit pétante est-ce que nous pourrions reprendre cette conversation demain ? » Il n’a pas l’air très satisfait de ton commentaire, mais hoche la tête avant de te laisser quitter son bureau. Tu récupères tes affaires rapidement à ton bureau et lorsque 18heures sonnes tu passes la porte de ton bureau. Puis, quelques minutes plus tard tu passes les portes tu bâtiments et tu repère toute de suite la jeep d’Owen. Tu n’as pas pu prendre le temps de te changer alors tu te sens un peu bête dans ton jean et ta chemise noire.

Tu la vois surgir de l'immeuble devant lequel tu attends, elle marche lentement dans ta direction, ses hanches qui font ce mouvement qui me rend si dingue, ce petit chemisier lui va parfaitement, mais si en réalité je m'y connais pas du tout en matière de mode. Je me pince les lèvres par réflexe et lorsqu'elle arrive à hauteur de la fenêtre, je déverrouille les portières afin qu'elle puisse entrer.

« Tiens, c'est pour toi. » je lui montre le bouquet de fleur sur le siège avant. « Oh et bonsoir, tu es très jolie. » finalement voilà la manière, que j'ai trouvé pour la saluer. J'ai fait mille fois mieux, mais ce soir je suis super anxieux, je ne saurais dire pourquoi d'ailleurs.

« Tu veux peut-être te changer à l'arrière comme on en avait parlé ? » je fais ce sourire un peu malicieux, il faut savoir être gentil mais, pas trop parce qu'apparemment ça fait fuir les jolies filles.

Lorsque la portière s’ouvre, tu sautes presque automatiquement à l’intérieure de la voiture, un large sourire aux lèvres. Chaque fois que tu vois le visage d’Owen, tu te sens un sourire naître sur ton visage sans que tu ne puisses vraiment le contrôler. Tu aimes cette sensation qui t’irradie chaque fois que tu te trouves près de lui. « Merci, ‘Wen. Elles sont magnifiques ! » Tu réponds en attrapant les fleurs avant de les amener jusque ton nez. Tu te sens chanceuse d’avoir quelqu’un comme lui dans ta vie. « Bonsoir ! Merci et je dois dire que tu es pas mal non plus ! » Tu notes bien qu’il a l’air anxieux mais ça le rend particulièrement adorable. Mais souvent, sont expression malicieuse. « Je vais me changer derrière, mais je ne veux pas de tes yeux curieux à l’arrière ! » Tu réponds avec un sourire en coin tout en attrapant les affaires que tu avais déposées à tes pieds. Une robe rouge que tu avais été cherchée pour l’occasion. Tu aurais pu te changer dans les toilettes du boulot, mais bon, tu ne voulais pas aller dans cette tenue dans le bureau de ton patron : la tenue n’était pas assez professionnelle. Aussitôt dit, aussitôt fait, tu te glisses vers l'arrière pour te changer.