les petits papiers s'envolent - danaëlle

Il faisait beau ce matin et grande âme de coureuse que je suis pour perdre le poids du mc donald's mangé hier soir, je décide d'enfiler ces vêtements moulant de sport que j'ai commandé il y a de ça une semaine, tellement contente que pour une fois la commande se dépêche d'arriver pour enfiler ces nouveaux vêtements, nous sommes en pleines après-midi et la chaleur et bien là, mais pour moi c'est le moment idéal pour courir, j'adore le vent qui fait voler mes mèches de cheveux et la bonne odeur des vendeurs ambulants. Je suis donc arrivée au parc de st-john et me met en quête de faire le tour du lac au centre du parc, je cours à une vitesse régulière et tente de faire à peu près 10 kilomètres.

Lorsque j'arrive à hauteur d'une fontaine, j'enclenche celle-ci pour y boire quelques gorgées, je suis pleine de sueur et prête à repartir, quand soudain je reçois en plein visage une feuille de papier, vient à l'esprit de courir après celle qui volent un peu partout, quand je l'ai toute récupérée, une jeune femme viens se confondre en excuse, je lui tends les papiers, "Une belle prise au moins" dis-je en désignant les papiers, je fixe la jolie blonde et sentant que mon visage brulait rouge comme une tomate.

C’est l’astre de jour qui t’as attiré dehors de ci-bon matin. Oh, Danaëlle, tu aimes tellement les rayons du soleil qui caressent ta peau beaucoup trop pâle, que ce n’était pas question pour toi de rester enfermée par ce temps. C’est donc avec une pile de feuilles volantes entre les mains que tu te diriges tout en rêvassant vers le parc avec un doux sourire accroché aux lèvres. C’est, d’après toi, un temps propice pour réviser le texte de la pièce de théâtre que tu prépares actuellement avec ton club, à l’extérieur, bercée par le son du vent.  

Tu mets à peu près une demi-heure avant de te retrouver à marcher dans l’herbe fraîchement tondue du parc. Et tu mets dix minutes de plus à trouver un lieu adéquat avant de te poser pour réviser. Tes yeux parcours curieusement les lignes noires sur fonds blanc pendant que tu redécouvre ton texte. Tu te concentres particulièrement sur tes parties, et lorsque tu te sens prêtes à réciter l’une de tes répliques tu te lèves tandis que les feuilles reposent maladroitement sur le sol.

Mais, soudainement, suite à un coup de vent plutôt violent toutes les feuilles s’envolent et tu n’as pas le temps de réagir pour les attraper. Tu te mets à courir dans tous les sens, tendant les bras comme une folle. Et tu dois bien y ressembler tandis que tu lâches de petits cris pour attraper toutes les pages de la pièce de théâtre.

Alors que tu n’en as attrapé que la moitié, tu remarques qu’une blonde en tenue de sport en a aussi autre ses mains et tu accours vers elle très mal-à-l’aise. « Oh, mon dieu, je suis vraiment désolée… Je n’ai pas pensé à poser quelque chose dessus et elles se sont… Elles se sont toutes envolées… » Tu es vraiment mal à l’aise et tu ne sais pas comment faire pour t’excuser. Cette fille, c’est surement ton héroïne de la journée, elle t’as empêchée de courir pendant encore vingt minutes après tes feuilles ; mais aussi ne risquer que certaines ne tombent dans le lac. Comment tu aurais fait sans ton texte ? « Est-ce que je peux... Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous remercier de votre aide ? »

Pour être franche avoir couru encore quelques mètres pour rattraper ces foutues papiers m'avaient exténué, ce que je voulais une journée dans un spa avec piscine, sauna et le reste le rêve ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait ça.

Aujourd'hui le temps était vraiment radieux je n'en revenais pas et en plus j'étais super contente de profiter du soleil éblouissant, même si j'avais eu vent de la coupure de courant dans la ville le soleil illuminait parfaitement la ville de Spring Hill, depuis que j'étais arrivée, je ne m'étais jamais senti aussi libre et je n'avais pas pensé à ma soeur qui me manque terriblement et qu'elle doit aussi profiter d'un temps radieux en Australie.

Lorsque la petite blonde m'interrompis dans mes pensées nostalgiques, en se confondant en excuse. Un léger rire sortis de ma gorge, elle était super mignonne aucun garçon ne pourrait résister à cette naïveté. Elle me demanda par la suite si elle pouvait faire quelques choses pour me remercier, l'idée du spa était bel et bien présente une idée que je chasse rapidement. "Et bien pourquoi pas une soirée pizza chez toi ?"

L'âme de la bouffeuse refait surface, j'avoue que montrer ma faiblesse pour la nourriture manque réellement de tact, mais peut-être que si je n'avais pas un estomac sur patte au lieu d'un estomac normal je serais moins accro à cette bouffe si délicieuse, enfin tout de même je ne trouve pas ça très réglo de ma part de demander une soirée pizza, d'autres aurait dit un café et moi une pizza non mais franchement.

T’es tellement Naïve, Danaëlle que ça en devient parfois aberrant pour ceux qui t’entourent. A travers tes yeux d’enfant, tu as tendance à ne pas remarquer le mal qui peut habiter certains humains, tu es profondément convaincue que tout être vivant possède du bon en lui et qu’il suffit simplement de le lui rappeler. Tu es une super optimiste : tous les problèmes ont une solution et tu essayes de voir le bien dans toutes les situations. Une autre personne aurait sans doute pris la proposition de la jolie blonde pour une blague, mais pas toi, et tu trouves que c’est même une super bonne idée. Et puis la blonde qui te fais face à l’air tellement gentille, que tu ne peux résister à l’idée et puis tu adore les pizzas.

« Je suis vraiment désolée… Et oui, bien entendu si c’est la seule chose que je peux faire pour me faire pardonner c’est avec plaisir ! » Tu lui offres un bon sourire et puis tu te dis que c’est l’occasion d’apprendre à se connaître autour d’une bonne pizza. « Et puis Papa et Maman ne sont pas là ce soir, il n’y a que mes petites sœurs et mon petit frère, donc ça tombe bien ! » Ta mère travaille, ton père aussi. Mais il faut vraiment que tu faces le ménage parce que tu n’aimes pas l’idées d’accueillir des invités dans le bordel. Tu es déjà toute excitée à l’idée de passer une bonne soirée en compagnie de ton héroïne du jour qui deviendra certainement ton amie, en tout cas, tu sembles tout de suite avoir vraiment envie qu’elle le devienne.

J'étais tellement heureuse qu'elle accepte ma proposition, que j'avais oubliée mon régime et mon sport et surtout, les cours que j'avais demain à sept heures précises mais, bon pour être honnête qui refuserait une soirée pizza chez une fille formidable et tellement délicate sûrement un autre moi dans une autre vie, mais, sûrement pas aujourd'hui ça faisait des semaines que je me tapais des salades en tout genre passant de la salade césar à la royale au bout d'un moment j'en avais ma claque. Surtout, moi qui adore manger et qui ferait tout pour une pizza chèvre miel ou encore quatre fromages comment résister à la pâte croustillante et au fromage fondant. Sérieux, c'est impossible, j'étais en train de saliver quand cette phrase qui parle de sa famille m'a réveillée.

J'étais en train de m'imposer chez quelqu'un c'était vraiment impoli de ma part cette fille vit encore chez ces parents et j'étais en train de m'incruster comme une fillette de seize ans chez sa meilleure-amie. Je soupire doucement. "Je ne veux surtout pas déranger, je ne savais pas que tu ne vivais pas seule, excuse-moi" dis-je poliment en faisait une petite mine de chien battu.

Tu n’arrives pas à effacer ce sourire qui traîne sur tes lèvres, Danaëlle, parce que t’es contente d’avoir trouvé quelque chose pour la remercier, mais aussi quelque chose qui met tout le monde de bonne humeur, mais soudainement tu fronces les sourcils et tu secoues doucement la tête. « Oh, mais non, tu ne dérange pas du tout ! » Tu réponds avec ton sourire angélique au bout des lèvres. Si elle t’avait dérangé, tu aurais poliment refusé, mais si tu as accepté, c’est que ce n’est pas du tout le cas ! « Ils adorent la Pizza donc au contraire, ça leur fera super plaisir ! » Tu sautes presque de joie, de quoi faire plaisir à tout le monde, il n’y a rien de mieux à tes yeux. Et puis, ouais, tes cadets sont comme tous les adolescents que tu connais, ils adorent les trucs gras et manger de la pizza un soir où vous parents ne sont pas là, y a rien de mieux pour les mettre en joie. « Je te donnerais mon adresse mais il faudra que tu me dises ce que tu veux comme Pizza, qu’elle soit là quand tu arrives ! Et surtout qu’elles soient bien chaudes ! Je n’aime pas trop quand elles sont réchauffées… »

Il y a ce sourire qui ne quitte pas tes lèvres, Danaëlle, parce que ça te met de bonne humeur. En même temps, comment ne pourrais-tu pas l’être ? Le soleil qui glisse sur ta peau, cette rencontre fortuite, cette chance que tu as eu de ne perdre aucune feuille ; du moins, tu penses les avoir toutes récupérée. Et puis, Spencer est tellement douce et tellement gentille, un véritable amour. « Bien-sûr qu’ils adorent ça ! Quand je vais leur dire en rentrant, je suis certaine qu’ils vont être excités comme des puces ! » il faudrait que tu arrêtes d’utiliser de vieilles expression, Danaëlle, il faudrait vraiment.

« Ça marche ! Je vais le noter dans mon téléphone portable, sinon je risque d’oublier arriver ce soir. » Tu affirmes. Tu sors ton téléphone portable de ta poche, jonglant comme tu peux avec les feuilles volantes que tu tiens à l’aide d’un bras contre ta poitrine et d’une main tu viens inscrire précieusement dans tes mémo ‘chèvre miel’ pour ne pas oublier. Tu es tellement tête en l’air, tellement rêveuse, que l’information aura surement quitté ton esprit vagabond d’ici quelques minutes à peine. « Du coup, je suppose qu’on va pouvoir se dire à ce soir ? Tu te diriges de quels côtés ? Peut-être qu’on peut toujours faire un bout de chemin ensemble jusque-là sortie du parc ! » Tu lui offres un peu de tendresse dans ton regard, Danaëlle. « Ah moins que tu ne souhaites recommencer à courir et dans ce cas, je ne vais pas te déranger encore plus longtemps ! » Tu marques une très légère pause. « En tout cas, encore merci de m’avoir aidé avec toutes mes feuilles, je ne m’en serais jamais sortie toute seule, je pense… »

Cette fille est super, pétillante de joie, elle vous file le sourire rien qu'en la regardant c'est dingue on dirait une poupée - pas que ce soit méchant, mais pour dire à quel point elle est mignonne - et pour une fois je ne fais pas de rencontre qui m'oblige a ne pas être moi-même, car à l'université c'est tout le temps ça ne pas être soit même avec ces filles que Nigel m'a recommandé pour pas que je sois seule ne me pensant pas capable de m'en faire surtout dans cette université de Spring Hill, mais la preuve que j'en suis capable c'est le début d'une amitié avec cette fille enfin je crois, sauf si inviter à manger une pizza et aider en cas de problème ne sont pas des critères qui sont favorables à l'amitié. Ce qui serait tout de même bizarre. Mais soit, je m'éloigne du sujet elle me répond gentiment que forcément ces frères et soeurs seront super heureux de manger de la glace et même ces parents je suis très flattée que ça lui plaise.

" Cool, je viens pour quelle heure ? " On avait vraisemblablement oublié d'évoquer ce sujet, mais bref, telle une pile électrique que je suis en temps normal - elle me ressemble la petite - même si je ne sais pas vraiment grand chose sur elle, ce sur quoi je suis sûr c'est qu'elle doit être plus jeune que moi ! Elle note frénétiquement sur son téléphone le nom de la pizza qui n'est autre que mon partenaire de plus à la soirée chez Danaëlle.

Lorsqu'elle change de sujet, il semble qu'elle devait rentrer ce qui pose un peu problème, car par ce temps magnifique et en tenue parfaite pour courir il fallait que je continue encore mon jogging. Ce qu'elle déclare dans une autre de ces phrases auxquelles je réponds gentiment en pleins de douceur. " Oui je vais continuer à courir pour ne pas avoir trop de remord en croquant dans cette pizza ce soir ! " Je ris à pleins poumons et je m'écarte un peu d'elle. De plus, il faut que je passe acheter la glace ainsi qu'un bouquet de fleur, j'en fais peut-être un peu trop, mais faire plaisir aux gens j'aime vraiment ça.

Elle me remercie une dernière fois et j'acquiesce de la tête " Mais de rien, Spencer à ton service ma belle et toi tu t'appelles comment ? " De ça aussi on avait oubliées de parler.

Tu ne serais pas restée longtemps au parc aujourd’hui, Danaëlle, mais peu importe, cette jolie rencontre, te donnes du baume au cœur. Tu aimes rencontrer de nouvelles personnes, te faire de nouveaux amis… C’est un peu comme un besoin pour toi qui as constamment peur de te faire abandonner, c’est idiot, terriblement bête, mais tu as toujours peur que les gens t’oublient, qu’ils se lacent de toi, qu’ils ne souhaitent plus te parler, et rencontrer toujours de nouvelles personnes et faire de nouvelles connaissances te rassure un peu.

« Et bien, Mama part surement pour dix-sept heure, le temps que je fasse un brin de ménage, tu peux venir pour dix-neuf heure trente ! » Tu secoues positivement la tête tout en réfléchissant ; oui, c’est une bonne heure et tout sera impeccable à l’arrivée de la jolie blonde. Soudainement, tu fronces les sourcils Dana en penchant légèrement la tête sur le côté. « Mais, tu es toute fine tu n’as pas besoin de faire du sport en mangeant de la pizza. » Tu sembles étonnée, tu ne comprends pas vraiment ces histoires de régime, il faut l’avouer et Spencer semble toute maigre pourquoi aurait-elle besoin de sport ?

Lorsqu’elle te donne indirectement son prénom et qu’elle te demande le tiens, Danaëlle, tu te sens un peu bête et tu ouvres soudainement la bouche en un petit ‘o’ de surprise. « Je suis désolée, j’ai totalement oublié de te demander ton prénom… » Tu sembles profondément gênée, c’est pourtant quelque chose d’important quand on rencontre quelqu’un, lui demander son prénom, mais pour toi Danaëlle, ce n’est qu’un détaille. Tu sens tes joues rougir légèrement à cause de la chaleur qui s’émane dans ton visage. Tu passes ta main libre dans tes mèches blondes avant de lui répondre d’une voix douce : « Je m’appelle Danaëlle ! Mais tu peux simplement m’appeler Dana, si tu veux. » Tu marques encore une courte pause. « Je vais te laisser courir alors, à toute à l’heure ! Et je suis très contente de t’avoir rencontrée Spencer ! »

Tu aurais presque envie de lui faire un câlin mais ça serait déplacer, alors tu lui fais un sourire, lui faisant découvrir tes belles dents accompagné d’un signe de la main avant de rebroussé chemin. Tu sautilles presque en marchant jusque chez toi et tu préviens tout de suite tes cadets et Jeanne semble être la plus heureuse à l’idée de manger de la pizza, elle t’annonce même qu’elle commence déjà à réfléchir à ce qu’elle voudra manger ce soir. Elle te fait sourire et toi tu attends que les heures passent mais l’heure d’aller chercher à manger arrive plus tôt que prévu dans ton esprit et tu te dépêche d’y aller. Tu n’as pas vu le temps passer à rêvasser en regardant la mer.

Il faisait encore si bon dehors, donc même si j'allais courir que vingt minutes de plus, j'aime vraiment profiter de la nature et du si bon soleil sur ma peau, en plus il n'y a plus d'électricité en ville alors pourquoi rentrer chez moi pour ne rien faire au final. C'était l'heure de se dire au revoir avec Dana, du coup elle m'avait dit dix-neuf heures trente chez elle, c'était convenable puis le temps pour moi d'aller acheter les glaces et le bouquet de fleur. Elle fut un peu étonnée quand je lui avais dit que je voulais courir encore un peu, mais la vraie raisons, était que je ne voulais pas rentrer chez moi - pour qui j'aurais passé en lui disant cela - mais enfin, je lui dis donc : " Bah j'aime le sport aussi donc il y a pas que le fait de maigrir t'inquiète " je lui fais un clin d'oeil. La petite Danaëlle était son prénom, c'était trop mignon pas comme prénom j'étais en total respect envers sa maman qui avait trouvé un prénom aussi rafraîchissant. Puis on s'éloigne toutes les deux retournant vaquer à nos occupations en nous disant à tout à l'heure. " Salut, Dana à tout à l'heure " et me revoilà sur les chapeaux de roue en train de courir pendant les vingts prochaines minutes.

Et c’est ainsi que tu as quitté le parc.

Aux alentours de 19 heures, tu fus contrainte de quitter ton précieux monde imaginaire, pour t’assurer que la jolie blonde n’était pas encore arrivée. Rassurée, tu attrapes une veste ainsi qu’une paire de chaussures. Il était l’heure d’aller chercher la pizza, sinon, tu serais en retards et tu n’avais pas envie de faire attendre ta nouvelle amie sur le pas de la porte. Heureusement pour toi, la pizzéria était à deux pas. Soudainement, tu te sentis bête de ne pas avoir pensé à lui demander son numéro de téléphone, ça t’aurais été bien utile pour lui dire que tu étais actuellement parti chercher tout ce qu’il fallait : une chèvre miel, une reine, deux quatre fromage et une chorizo. Ça en faisait des pizzas pour toute la petite troupe. Vingt-minutes plus tard, tu arrives chez toi les mains chargée et tu glisses les pizzas dans le four que tu préchauffes pour qu’elles ne refroidissent pas trop vite en attendant ta nouvelle amie.

Installée dans le canapé, tu ne peux t’empêcher de t’évader encore une fois, rêvant à cette fille qui est capable de sentir le danger. Tu te glisses discrètement dans ta peau et dans ta tête tu visualises le danger arrivé de la fenêtre et tu n’as qu’à te lever et te battre pour protéger tes cadets. Encore une aventure que tu seras la seule à connaître.