He disappeared | ft. Owen

Ô Melissa, il se passe de plus en plus de choses étranges dans les rues de ta ville. Tu n’as pas encore parlé te tes soupçons à Owen simplement parce que tu attendais de véritables preuves. Tu es journalistes, Melissa, alors tu ne peux pas te permettre de faire n’importe quoi. C’est pour cela que tu as demandé à Alan, l’un des seuls SDF de la ville qui ne bois pas du soir au matin, de surveiller les rues en échange de repas chaud et de café. C’est donc lui qui depuis plusieurs mois t’informe des moindres phénomènes étranges en ville. Tu l’aimes bien Alan, il a beau vivre dans la rue, tu ne connais pas grand monde d’aussi respectueux. Mais aujourd’hui, alors que tu l’attendais debout près de votre lieu de rendez-vous habituel, tu as compris qu’il se tramait encore quelque chose d’étrange. Tu as attendu près de deux heures et pour la première fois depuis des mois, Alan n’est pas venu. Tu as essayé de savoir si d’autre SDF du coin l’avait vu mais malheureusement pour toi, personne ne semble avoir vu ton informateur depuis près de deux semaines.

Au volant de ta voiture, sa soudaine disparition te travail alors tu décides de conduire droit chez Owen. Cette fois, tu vas lui expliquer la situation et tu souhaites l’emmener avec toi à la recherche de cet homme qui te permettait d’avoir toujours un œil partout. Au bout d’une vingtaine de minutes tu es sur le pas de la porte de ton petit ami, impatiente. Entre vous, tout semble se passer pour le mieux et tu en es terriblement ravie. Tu ne t’es jamais sentie heureuse que depuis que vous vous êtes mis ensemble et ça te fait encore tout drôle. Rien qu’à cette pensée, un sourire se dessine sur tes lèvres mais tu te mets rapidement à te concentrer de nouveau sur tes principaux objectifs de la journée alors qu’il décroche son téléphone portable « Salut toi. Attrapes une veste, mets des chaussures et rejoins-moi vite dans ma voiture, je suis garée devant chez toi ! » Tu raccroches tandis que tu t'assures que tu ne gênes pas la circulation le temps qu'Owen te rejoigne.

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Je me suis dit que si je me mettais au sport ça me permettrait de faire autre chose que de penser chaque jour à Melissa, c'est bien mignon, mais mon esprit abuse. Entre elle et moi tout se passe merveilleusement bien. Mais elle a du travail alors je ne peux pas la retire indéfiniment. Mon projet pour la NASA, est bientôt terminé. Il me manque deux, trois plans pour quelques parties du projet, mais si je m'y met maintenant, j'aurais fini d'ici deux jours. J'avais acheté un banc de musculation pour essayer, j'ai mis exactement dix minutes à le monter, c'était relativement facile. J'avais préparé le poids que je devais soulever en fonction de mon poids et en ayant pleins de calculs en prenant pleins de facteurs différents, je peux pas faire autrement en ce moment, apprendre de nouvelles choses, augmenter ma culture générale me permet d'arrêter de penser à elle. Même si penser à elle est plutôt cool, il m'arrive de me faire des films. J'étais à la troisième série du développer couché, quand mon portable s'est mis à sonner. C'est Melissa.

« Laisse-moi prendre une douche vitesse grand V et j'arrive promis. » elle raccroche après ma phrase, elle était stressée, je l'ai simplement entendu à la tonalité de sa voix. Je cours à la douche afin d'enlever toute la sueur dû à l'effort. J'enfile un tee-shirt et une veste, avec un jeans noir et les dernières Nike blanche, je sors en prenant soin d'activer l'alarme et fermer la porte. Je me dirige ensuite, jusqu'à la voiture de Mel.

Tes doigts tapotent nerveusement contre le cuir de ton volant, Melissa, alors que tu attends qu'Owen te rejoigne du côté passager. Les secondes te semblent extrêmement longues et tu ne sais pas quoi faire pour passer le temps à part te torturer l'esprit. Tu ne cesses de regarder dans ton rétroviseur pour t'assurer que tu ne gênes personne tout en cherchant un endroit où Alan aurait pu aller. Ce n'est pas son genre de ne pas venir à l'un de vos rendez-vous, il est même d'ailleurs toujours en avance. Se perdre ? Pas possible, il connait ces rues comme personne, il connait le moindre recoin de la ville et c'est aussi pour ça que tu as décidé de faire "affaire" avec lui.  
Tu continues te tapoter sur ton volant. Dans un sens, tu aurais pu partir le chercher sans lui, mais il faut que tu lui expliques la situation. Tu ne veux pas devenir folle et ce qui se passe en ce moment te sembles de plus en plus étrange. Alors, tu as envie qu'il vienne avec toi et à deux vous avez déjà plus de chance de le retrouver. Il n'a pas dû partir bien loin. Tu espères qu'il va bien. Lorsqu'il arrive enfin, tu ne peux pas retenir un sourire, en fait, ça présence t'apaise déjà un peu. Tu ne le lâches pas du regard pendant qu'il monte dans ta voiture.  « Hey... » Tu viens l'embrasser avant de te préparer à démarrer la voiture rapidement. « Je suis désolée de te secouer comme ça, mais c'est vraiment important... »

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A peine arrivé au niveau de la voiture, que tu vois Melissa assez anxieuse et généralement tu es plutôt du genre, les gens me refilent leurs émotions. D'un seul coup, ton rythme cardiaque s'accélère, tu entres dans l'habitacle quand la pression de l'atmosphère est difficilement supportable. Stress-t-elle à ce point ? « Du calme, Mel je ressens ton stress. » elle a essayée de vouloir démarrer la voiture avant qu'elle ne m'explique la situation. J'essaye de me détendre et de lui sourire tendrement. « Déjà est-ce que tu as passée une bonne nuit .. » je fais une petite pause dans ma phrase. « .. Mon ange ? » les petits surnoms ça la fait souvent sourire, alors j'ai pensé que cette fois ça peut marcher. Melissa qu'est-ce que tu me caches, son anxiété me perturbe pourtant, j'ai l'impression que l'atmosphère était encore pire avant que je n'arrive, dans cette boite de métal. L'expression de son visage me rappelle presque les auditions que j'avais passée pour le projet que j'exécute pour la NASA, tous les concurrents sortaient avec ce visage, sauf moi. Le jury m'avait applaudit, par les plans et mes idées de constructions, mais la culpabilité auprès des autres concurrents me rongeait et la même culpabilité est en train de revenir si Melissa ne m'explique pas ce qu'il se passe dans sa tête. Je m'approche d'elle délicatement et dépose mes lèvres sur son front. « Je suis là, évite de t'inquiéter quand je suis là, parce que j'ai l'impression de ne servir à rien après. » je lui souris avec assurance et je suis prêt à la protéger.

« Désolée… » Tu réponds en pinçant tes lèvres ensembles. Tu peines à vraiment te débarrasser de tout ce stress qui t’habites mais tu essayes de faire au mieux. Son petit surnom t’arrache un sourire et tu te dis que tu as vraiment de la chance de l’avoir. « Oui, on peut dire ça et toi ? » Tu démarres la voiture après avoir senti ses lèvres se poser contre ton front et oui, ça t’aide un peu plus à te détendre. Lorsque tu es en route, tu essayes de trouver une bonne façon de lui expliquer tout ça mais rien ne te viens. « Y a plusieurs mois j’ai trouvé qu’il se passé des trucs bizarres en ville, alors je me suis arrangé avec un SDF : il me dit ce qu’il se passe en ville et je lui paye un repas chaud. » Tu marques une pause en te concentrant pour passer un rond-point. « Il n’a jamais manqué un rendez-vous… Sauf qu’il n’est pas venu ce matin. J’ai demandé à tous ceux susceptible de le connaître s’ils l’avaient vu et c’est comme s’il avait disparu… » Tu te tournes vers lui rapidement. « Je crains qu’il lui soit arrivé quelque chose… » Tu espères qu’Owen ne va pas te prendre pour une folle avec cette histoire. Tu es certaine que des trucs étranges se passent en ville, mais tu n’as pas de preuves à proprement parlé c’est pour ça que tu as « engagé » Alan. Il t’a tout de même été d’une grande aide, c’est lui qui t’as fait remarquer que la ville n’était pas forcément très sûre la nuit, il est celui qui t’as donné quelques tuyau c’est aussi pour ça que tu t’inquiètes pour lui.

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C'est bizarre qu'elle ne t'en ait pas parlé avant de ce fameux SDF, tu ressens un drôle de sentiment. De la jalousie ? Tu passes outre le fait que tu ressentes cela et tu la crois pourquoi mentirait elle après tout.

« Eh bien si tu penses qu'il y a quelques choses, qui ne va pas on va essayer de savoir ce qu'il se passe, enfin si tu es d'accord pour que je t'accompagne ? » tu lui réponds, tu veux absolument prendre soin d'elle et puis même si elle refuse dans tous les cas, tu sais que ce n'est pas bien, mais tu la suivras.

« La prochaine fois, met moi au courant de ce genre de choses, je suis quand même ton copain et avant tout ton caméraman » tu lui souris, en évitant de trop la distraire pendant qu'elle conduit.

« Oh et est-ce que je dois être au courant d'autres choses par hasard ? » tu pinces tes lèvres toujours ce même tic quand tu penses à une situation stressante ou autre. L'adrénaline coule dans tes veines avec ce qu'elle vient de t'apprendre, l'adrénaline augmente de plus en plus, cette sensation à laquelle tu es accro. Reviens.

Tu hoches la tête. « Oui, je veux que tu viennes avec moi… » Et puis, tu es vraiment inquiète pour Alan. C’est un chique type qui n’a juste pas eu de chance dans la vie. « Désolée… Je voulais vraiment attendre d’avoir de véritables infos… Mon patron me virerais s’il apprenait que je travaille sur ce genre d’affaires. Heureusement que je lui rends tout mes papiers en jour et en heure. » Tu soupires en lançant un regard inquiet à ton petit-ami. Tu pries que vous retrouviez Alan sans égratignure et rapidement. Tu pinces tes lèvres lorsqu’il demande si tu caches d’autres informations. « Ouvre la boîte à gants. » Tu lui demandes sans quitter la route des yeux. Le petit carnet de ta grand-mère s’y cache. « Je travaille sur ça depuis la mort de ma grand-mère. Elle était internée dans l’ancien hôpital psychiatrique de Lafayette pour des ‘troubles paranoïaques’… Ce qu’elle a laissé dans son carnet est vraiment très étrange et je suis persuadée qu’il se passait des choses étranges là-bas aussi… Mais je n’ai pas plus d’informations pour l’instant. » Te confier sur tout ça, dans un sens, ça fait du bien. Tu as enfin quelqu’un pour en parler, mais tu as peur qu’Owen te prennes pour une folle furieuse. « Je sais que ça peut paraître fou… »