a happy day ? | ft. Owen

a happy day ?

OWEN & MELISSA

Tu es plongée dans un demi-sommeil, Melissa. Tes yeux sont clos. Tu commences à rêver, mais tu restes entièrement consciente de la réalité. Tu sens la voiture rouler mais ça n’empêche pas ton esprit d’en faire totalement abstraction lorsque tu te redresses. Vous roulez, pourtant, tu n’as pas l’impression de voir le paysage se dérouler. Owen est concentré sur la route mais il vient à tourner la tête vers toi et il t’offre un sourire. Tu ne sais pas trop quoi dire, pourtant, t’aimerais dire beaucoup. Il coupe le silence. « Tu sais, y a un truc que j’ai envie de faire depuis le début de la journée. » Tu fronces les sourcils. « Ah oui ? Quoi ? » Il lâche le volent sans que ça ne t’inquiète pour venir se pencher vers toi. Tu ne peux t’empêcher de le détailler : ses yeux, les traits de son visage, son sourire. Tout chez lui sembles unique et toi aussi inconsciemment tu te penches vers lui. La tension est palpable. Sa main vient caresser lentement ta joue et tu sens des frissons te transpercer. Vous vous rapprochez lentement, trop lentement, et au moment où tu sais que vous alliez enfin vous embrasser et surement, pas seulement, tu sens la voiture se stopper te ramenant à la réalité.

« On est arrivé ? » Tu demandes la voix légèrement pâteuse en te redressant. Tu te sens bête de t’être endormie maintenant alors que tu n’as pas réussi à dormir de la nuit. Tu aurais préféré restée éveillée toute la journée pour réussir à dormir ce soir. Une bonne nuit de sommeil ça ne t’aurais pas fait de mal. Tu n’oses pas forcément le regarder, Melissa lorsque tu descends de la voiture. Parce que ce qui s’est passé ou ce qui aurait pu se passer dans ton ‘rêve’ doit rester dans ta tête. Quelle idée ! Tu t’arrêtes lorsque tu remarques l’état de la villa devant laquelle vous venez de vous arrêter. « Eh bien, on dirait que certains ne s’en font pas. » Tu te tournes enfin vers lui pour lui sourire amusée.

Tu hésites presque à t’excuser de la remarque que tu as faite, mais tu restes muette et incertaine. Ça donne soudainement un côté mystérieux que tu n’avais jamais soupçonné à Owen. Tu aurais envie de lui demande pourquoi ou même de faire tes propres recherches parce que tu es beaucoup trop curieuse. Mais non, Owen est ton ami, ton collègue et tu as toujours mis un point d’honneur à ne pas fouiller dans la vie de tes proches. Tu rentres dans la villa avec les yeux écarquillés. C’est immense et magnifique. Il a décidément bon goût T’as même du mal à croire qu’il vit ici tout seul… En comparaison avec ton petit appartement, ici, tu te sentirais vraiment trop seule. Mais surtout, maintenant tu auras honte à l’idée de le faire rentrer chez toi après avoir vu tout ça. « Je me dépêche » Tu réponds en cherchant des yeux une salle de bain. Tu n’arrives même pas à croire qu’il ait autant de salle de bain. Celle dans laquelle tu es rentrée, te semble très belle et assez spacieuse. Heureusement qu’il y a des fenêtres et que tes yeux s’habituent à l’obscurité, sans électricité. Tu te changes rapidement et une fois en maillot de bain tu te regardes dans le miroir et tu te surprends à te demander si Owen va te trouver jolie. Tu en profites aussi pour enlever un peu de maquillage, de peur qu’il ne coule et tu aurais vraiment l’air ridicule. Mais malheureusement, ça rend tes cernes soudainement plus apparents.

Une fois prête, tu passes par la cuisine et tu y déposes tes affaires sur une chaise. Tu ne sais pas trop où tu pourrais les poser en fait, ici, c’est tellement grand et t’as pas envie de partir à la recherche du salon quand tu sais qu’il t’attend surement. Tu ne touches pas non plus aux bières dans le frigo parce qu’il est encore un peu tôt d’après toi pour en boire mais tu te dépêches de rejoindre la piscine. Il y a un petit vent frais qui te fais frissonner et tu vois ton brun sortir la tête de l’eau. Et tu lui offres un des sourires dont tu as le secret en t’approchant du bord. Ton cœur fait des bonds dans ta poitrine quand tu l’entends te complimenter. T’as les joues qui rosissent légèrement. Parce que ça ne vient pas de n’importe qui, ça vient de lui. « Si je ne te connaissais pas j’aurais l’impression que tu essayes de me draguer » Tu réponds sans pour autant lui montrer à quel son compliment t’as fait plaisir. Tu aurais pu le lui retourner mais tout son corps est dans l’eau alors tu ne peux pas ‘mater’. Tu commences par t’asseoir au bord de la piscine et t’es surprise. L’eau est bonne. « Hum, ça va, j’aurais pensé qu’à cette heure, l’eau était glacée »

A l’aide de tes pieds, tu dessines des formes circulaires dans l’eau tout en observant Owen s’approcher de toi à la nage. Un sourire en coin né soudainement sur tes lèvres charnues, tu ne t’attendais pas du tout à une réponse affirmative de sa part. Melissa, tu penches légèrement ta tête sur le côté avec toujours ce même sourire attacher aux lèvres. « Je ne pensais pas du tout être ton style ». Tu réponds d’une voix amusée, alors qu’en réalité, ton cœur a recommencé à bombarder ta cage thoracique. Tu aurais tout simplement pu lancer un petit « J’aimerai que ça soit le cas. » Mais tu t’abstiens et tu fais mine de rien. Parce que tu ne peux pas lui dire, Melissa. Parce que tu penses ne pas en avoir le droit. Et puis, quand tu te souviens qu’il passait la nuit dans les bras d’une femme, tu peux être certaine que ce n’est qu’une blague, qu’il ne s’intéresse pas à toi.

Tu ne peux t’empêcher d’imaginer Owen, tous les matins, en maillot de bain autour de sa piscine entrain de la nettoyer. Tu te demandes si ses voisines se rincent l’œil autant que tu le ferais à leur place. Tu l’imagines en train de faire l’idiot au bord. Mais perdue dans ta rêverie tu n’as pas remarqué qu’il s’est placé entre tes jambes et en l’espace de deux secondes tu te retrouves tirée vers le bas. Un cri s’échappe d’entre tes lèvres avant que tu ne rencontres l’eau. Tu remontes rapidement à la surface et au moment où tu allais maudire Owen d’avoir fait ça tu te retrouves de nouveau avec la tête sous l’eau. « Owen ! Reviens-ici ! » Tu hurles en essayant de nager dans sa direction. « Tu vas le regretter ! » Tu continues en t’arrêtant de nager pour venir essuyer d’une main tes yeux. Tu l’entends alors dire que tu as passé une excellente journée en sa compagnie. « Tu ne m’avais pas parlé de Pancakes ? Ils sont où ? » Tu voulais simplement le taquiner, tandis que tu rejoins le bord. Au moment de rejoindre la terre ferme, tu lèves les yeux et pendant quelques secondes, tu restes figée. Ton regard parcourt son torse musclé et si tu ne te tenais pas au bord, tu aurais sans doute oublié de nager. Tu déglutis avant de te rendre compte que tu dois avoir l’air idiote et tu pousses sur tes bras pour sortir de la piscine. Ton objectif maintenant que tu es remontée sur terre : te venger de ce plongeon forcé. Un léger courant d’air froid te fait frissonner. Tu sors de la piscine, tu te lèves et tu te prépares à obtenir ta vengeance.

Sans avoir vraiment le temps de réagir, tu te reçois la serviette dans le visage avant qu’elle ne tombe entre tes mains. Tu le fusilles du regard avant de te joindre à son rire communicatif. Des fois, Owen te semble être un véritable idiot, mais c’est toujours la même chose, tu penses que c’est en partie ce qui te fais craquer. Et son rire, tu ne peux pas t’empêcher de le rejoindre. « Tu vas souffrir. » Tu lui réponds amusée à l’idée de faire un ‘action ou vérité’. Ce n’est pas vraiment le genre de jeu où tu es le plus douée, mais en tant que journaliste digne de ce nom, tu trouveras bien de bonnes vérités à lui faire cracher. Niveau action, tu te débrouilleras pour l’emmerder assez pour qu’il regrette de t’avoir jeté dans l’eau.

Tu ne l’avais encore jamais entendu t’appeler ‘Mel’ et tu peux avouer que ça te fait bizarre. Mais tu n’as pas le temps de t’attarder là-dessus que tu es surprise à sa prochaine remarque. Il veut que vous dormiez ensemble et ça te fait sourire. Il veut que vous dormiez dans le même lit ? Pendant une secondes tu t’autorises à penser que ce n’est pas seulement ce qu’il sous-entendait. Un sourire amusé orne tes lèvres sans qu’il ne puisse le voir, mais tu luttes pour reprendre rapidement un visage naturel. Mais vous n’étiez qu’amis après tout non ? En plus, tu as peur de ne pas réussir à t‘endormir. Normalement, puisque tu as dormi dans la voiture et que tu es fatiguée, tu devrais largement y arriver ; mais ne sait-on jamais. Après l’école primaire aucun garçon ne t’a proposé de dormir dans le même lui sans que ça n’implique quelque chose d’autre derrière.

« Eh bien, vu que tu ne m’as pas laissé le choix de l’action… Hum… » Tu fais mine de réfléchir en regardant ailleurs. Ta bouteille de bière dans une main, tu es timidement installée dans le canapé, a serviette autour de toi pour ne pas risquer de trop mouiller la banquette. Pourtant, Melissa, tu as déjà très clairement une idée derrière la tête, mais tu le laisse encore attendre quelques instants. « Pour toi, ça sera vérité. Pourquoi faisais-tu une insomnie cette nuit ? » Tu as un sourire en coin, mais tu feins quand même l’innocence. Tu sais qu’il t’a menti alors maintenant, tu essayes de voir s’il continuera à te mentir droit dans les yeux ou si au contraire il a t’avoue la vérité. Tu ne sais pas encore comment tu te débrouilleras pour évincer la question du « pourquoi », mais tu trouveras bien une solution.

Une part de toi se sent véritablement soulagée qu’Owen n’ait pas cherché à te mentir. Mais, il est resté tellement vague que tu ressens le besoin de lui poser tout un tas de questions : qui était-elle ? était-elle jolie ? est-ce que tu tiens à elle ? Autant de question qui te feraient de la peine si les réponses ne ressemblaient pas à « aucune importance », « pas autant que toi » et « non ». Mais c’est idiot, tu sais que ses réponses ne ressembleraient pas à ça. « Je vois... », tu te contentes de répondre en fronçant très légèrement les sourcils. Tu n’oses pas dire que tu le savais déjà, que tu l’avais appelé hier soir et que c’était son meilleur-ami qui t’avais répondu.

Tu continues de le fixer après avoir répondu à ta question. Owen est toujours torse nu dans le salon et tu maintiens ton regard à ses yeux pour ne pas te faire griller. De quoi aurais-tu l’air s’il te remarquait entrain de lorgner sur son torse ? Surement d’une idiote et tu n’en as pas spécialement plus envie que ça. Néanmoins, inconsciemment, tu espères qu’il ne mette pas de t-shirt jusqu’à ce que vous partiez dormir. Enfin, y a une voix dans ta tête, qui n’imagine pas une seule seconde que vous alliez dormir. Mais tu te dis simplement, qu’après t’être endormie dans sa Jeep, il s’est dit que ça serait mieux pour toi de dormir ? Et comme il t’a proposé que vous passiez la journée ensemble : vous allez dormir dans le même lit. Oui, cette théorie te semble beaucoup plus probable.

Quand il te demande de choisir entre action et vérité. Tu te tâte. Tu ne sais pas trop. Tu ne sais jamais à ce genre de jeux. Mais tu crains une question du style « pourquoi ? » Alors, tu hausses simplement les épaules. Tu es d’humeur joueuse aujourd’hui, jolie rousse. Alors tu lui lances un regard de défis lorsque tu lui réponds en le regardant droit dans les yeux : « Action ! »

Faut avouer Melissa que cette fois tu as un doute, voir tu es persuadée que les intentions d’Owen ne sont pas celles que tu pensais. Ça provoque quelque chose dans ta poitrine que tu as du mal à contrôler, un battement accéléré difficilement contrôlable. Tu as un doute parce qu’on ne demande pas à ses amis une danse sensuelle, tu as un doute parce que tu aimerais aussi que ça soit le cas, qu’il ne te demande pas juste ça pour déconner et tu veux en avoir le cœur net. « Défi accepté. » Tu lances en te levant du canapé. Tu essayes d’avoir l’air le plus sûre de toi possible. « Mais je jure que si tes voisins se rincent l’œil, ce sont les tiens que je crève. » Tu essayes de prendre un air plutôt menaçant et tu disparais du salon quelque seconde pour aller chercher ton téléphone portable. Tu ne vas quand même pas danser sans musique ? Tu reviens avec un sourire en coin. Tu as aussi profité de l’aller-retour pour calmer les palpitant de ton cœur.

« Je suppose qu’avec cette panne tu n’as pas d’enceintes qui fonctionnent ? » Tu demandes histoire que le son englobe toute la pièce. Tu as déjà une petite idée de la musique. Tu l’écoutes souvent en ce moment : I feel it comming de The Weeknd, elle passait tout le temps à la radio quand vous aviez encore de l’électricité. Tu la connais par cœur. Tu lances la musique sur ton téléphone, tu le poses et tu fermes les yeux le temps de commencer à danser. Tu commences simplement par bouger le haut de ton corps le temps de rentrer dans la chanson et progressivement, c’est tout ton corps que tu entraînes dans une danse sensuelle. Tes mains voyages de tes cheveux à tes jambes, passant par tes hanches et tu mors ta lèvre inférieur lorsque tu croises enfin le regard d’Owen. Tu ne le quitte plus guettant ses réactions. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu arrives à te sentir libre pour danser et plus les secondes défilent plus tu te rapproches. Tu te sens Sexy, Melissa. Et c’est tout ce dont tu essayes d’avoir l’air, sans pour autant tomber dans le vulgaire. Et tes hanches ondulent sur le tempo et tout ton corps mouve au rythme de la voix de The Weeknd. Tu essayes de le provoquer, tu le cherches. T'aimerais qu'il confirme juste que tu ne te faisais pas d'idées.

Tu n’as jamais été très douée en danse, Melissa. Cependant, le regard d’Owen qui te brule la peau te donne le courage et l’aisance suffisante pour que ça ne se remarque pas. Tu ne réfléchis pas beaucoup non plus, tu laisses the Weeknd te guider. Tu ne fais plus attention à grand-chose autour de vous. T’as l’impression d’être rentrée dans une bulle fragile, que cette bulle vous enferme. Il n’y a rien d’autre, autour de vous. La musique finit par toucher à sa fin et tu es presque déçue qu’Owen n’ait pas bougé. Il ne t’a simplement pas quitté des yeux, mais tu n’as remarqué aucune autre réaction de sa part. Mais soudainement, ton palpitant part à son tour dans une danse infernale quand tu le vois se lever d’un bond. Tu arrêtes presque de danser, quand il est près de toi. Peut-être trop prêt. Peut-être pas assez. T’arrive à sentir son parfum et tu continues de le regarder dans les yeux, tu attends.

C’est quand il t’embrasse que ton cœur et tout ton corps semble imploser. Ta peau brûle, et sa main dans ta nuque n’apaise pas cette sensation de chaleur qui te consume. Il ne se passe rien pourtant, Melissa. Mais tu sens un tas de choses inexplicables qui se faufiles en toi. Ses lèvres rencontrent les tiennes. Tu fermes les yeux, amènes immédiatement une main à sa joue et tu lui rends son baiser avec toute la passion qui te dévore de l’intérieur. Tu mouves tes lèvres contre les siennes, tu en redemandes encore. Tu n’arrives pas vraiment à croire que c’est en train d’arriver, t’arrives pas vraiment à croire que c’est lui qui t’as embrassé. T'en viens même à oublier de te rappeler que quelques heures plus tôt c'était sans aucun doute une autre femme qu'il embrassait.

Il met fin à votre baiser, à votre étreinte et t’es légèrement essoufflée Melissa. Ta main tombe de sa joue et tu ne peux t’empêcher de rougir à sa remarque mais tu tentes quand même de garder ton assurance dans un sourire. « J’aurais été obligée de te crever les yeux. » Tu réponds amusée. Tu n’oses ni t’avancée, ni reculer d’un pas. Tu oses à peine le quitter des yeux. Peut-être parce qu’au fond tu t’es peut-être endormi sur ce canapé, et que comme dans la voiture, tu ne vis ça que dans tes incompréhensibles rêves. Et si c’est le cas tu n’as pas envie de te réveiller. Il t’a appelé Princesse et comme lorsqu’il t’as appelé Mel ça résonne d’une étrange manière dans tout ton corps. On ne t’a jamais vraiment appelé comme ça, peut-être une ou deux fois quand tu étais petite, tes parents qui donnaient pour toi. Mais depuis que tu as passé la barre des 16 ans, ce surnom avait disparu de ta vie.  « Owen, action ou vérité ? »

Tu sens toujours les lèvres chaudes d’Owen sur les tienne, Melissa, même si elles ne sont plus là. Ça fait naître un magnifique sourire sur ton visage fatigué alors que tu ramènes tout tes cheveux humides sur une même épaule. Quelque chose vient de changer entre vous, tu le sais, tu le sens. Pourtant, tu serais incapable de dire quoi. Ce baiser était passionné, mais qu’est-ce qu’il signifiait vraiment ? Pour toi, beaucoup. Beaucoup plus que ce que tu aurais imaginé. Intrépide Melissa, tu n’oserais pourtant pas te lever pour rencontrer encore une fois ses lèvres et savoir si l’explosion que tu avais ressentie dans tout ton corps allait recommencer, de peur de casser quelque chose. Alors, tu continues de l’observer avec un sourire aux lèvres, parce qu’il n’arrive plus à te quitter.

Vérité. Ton instinct de journaliste est légèrement endormi, tu ne sais pas quoi poser comme question, ni même comment la poser. Tu as un peu de mal à sortir de cette bulle, tu remarques peut-être à peine les rayons du soleil qui se lèvent, promettant une belle et chaude journée. Tu te pinces les lèvres tout en réfléchissant avant que tu ne laisses quelques mots franchir la barrière de tes lèvres sans vraiment les retenir. « Est-ce que tu m’as vraiment embrassée pour que tes voisins bigleux ne puissent pas me voir ? » Tu as un sourire en coin accroché aux lèvres, tu as besoin d’entendre qu’il en avait envie, tu supposes. Besoin, de savoir que c’était vraiment réciproque mais tu ne saurais pas dire pourquoi. Tu aurais pu aussi demander ce que ça signifiait pour lui, mais tu as sans doute un peu trop peur qu’il te dise que c’était juste comme ça, juste sur le moment. Et puis, dans un sens, les deux questions se rapprochent pour toi. Pas vraiment prête à recommencer à danser, tu choisiras Vérité lorsque ce sera ton tour.