a happy day ? | ft. Owen

C’est le naturel avec lequel il t’avoue qu’il avait envie de t’embrasser qui te frappe d’abord. Tu ne t’attendais peut-être pas à une telle franchise, mais ça fait plaisir à ton myocarde qui s’emballe encore. A croire qu’Owen aime s’amuser avec le battement irrégulier dans ta poitrine. Tu pinces tes lèvres, essayant de masquer le sourire qui veut venir orner ton joli visage pour observer le brun qui te fait face. Tu te sens légèrement déçue lorsqu’il remet son t-shirt. Maintenant, tu es la seule à ne porter qu’un maillot de bain. Il serait peut-être temps que toi aussi tu te rhabilles ? Tes affaires sont dans la cuisine. Tu vas attendre qu’il te pose sa question avant de partir en mission commando pour récupérer quelques vêtements.

A sa question suivante, tu n’es pas prête de reprendre action tout de suite, ta danse t’a quand même un peu fatiguée et pour l’instant tu préfères restée assise dans ce canapé à voir comment les choses vont évoluer entre vous. « Vérité ! » Tu réponds en regardant Owen droit dans les yeux avec un sourire. Tu t’attends à tout et n’importe quoi venant de lui. Surtout après la danse qu’il t’a demandée. Tu étais censée te venger mais tu as l’impression que c’est plus lui qui contrôle la situation que toi, Melissa. Tu es contente qu’il t’ait proposé cette journée, contente d’avoir coupé sa soirée peut-être idyllique avec cette fille que tu ne connais pas et surtout contente qu’il soit avec toi. Bon, tu croises quand même les doigts pour que cette question ne tourne pas autour de question par rapport à tes question sur cette nuit.

T’as le cœur au bord des lèvres, Melissa. T’as le cœur qui tambourine trop fort contre ta poitrine. Tu t’attendais à tout, mais surement pas à une question de ce genre. Tu le regardes et tu ouvres la bouche avant de la refermer maladroitement. Tu ne sais pas si c’est un jeu à ses yeux, ou si tu dois répondre sérieusement. Tu fronces les yeux et tu l’observes. Il a l’air tellement sérieux… Mais, sa question pourrait aussi être simplement un jeu. Parce que c’est ce à quoi vous vous occupez actuellement, un jeu. Tu n’as pas encore ouvert la bouche quand il insiste.

Tu hésites vraiment. Une partie de toi a envie de lui hurler que tu ressens des choses pour lui que tu ne devrais pas ressentir ; mais une autre partie de toi aimerait simplement dire qu’il n’est juste qu’un ami pour ne pas risquer de passer pour une idiote. Ton cerveau fonctionne beaucoup trop vite quand tu ouvres la bouche pour répondre. Tu croises son regard et tu ne le lâches pas des yeux. Tu l’observes une dernière fois avant de répondre sans vraiment réfléchir. « Je t’apprécie énormément. » Tu marques une pause, très courte qui ne lui laisse pas le temps de répondre. « Et … Tu me plais. » Tu ne sais pas vraiment comme l’exprimer, tu ne sais pas comment mettre un mot dessus et soudainement, tu tournes ton regard. Si tu l’entends rire tu es prête à te lever, lui mettre une belle droite avant de partir en courant. En fait, tu te sentirais surtout ridicule. Et ce n’est pas dans tes habitudes de te ridiculiser. Tu oses à paie relever le regard à fonds.

Lorsque ses bras se retrouvent autour de tes hanches, tu ne t’y attends pas mais ton cœur recommence à s’emballer contre ta cage thoracique. Il va falloir que tu apprennes à ton cœur à ne pas s’emballer aussi vite, tu as la terrible impression d’avoir douze ans. Tu passes automatiquement tes bras autour de sa nuque et tu savoure le simple fait de te retrouver entre ses bras. Tu en profites pour humer son odeur et tu pinces tes lèvres. Tu ne comprends pas vraiment ce que signifie ce câlin ? Pendant un moment tu te dis que ce n’est pas réciproque et qu’il veut simplement amortir le choc. Tu commences à te poser trop de question lorsque sa voix vient une nouvelle fois te surprendre. Il s’éloigne un peu et tu te perds dans son regard. « Euh… » Ce n’est pas que tu hésites, seulement que tu ne sais pas comment répondre. Tu es tellement surprise, mais tu as à peine le temps de répondre que tu rencontres ses lèvres et tu réponds presque immédiatement au baiser. Sa langue vient titiller la tienne et tu n’arrives pas à croire que tout ça est en train d’arriver. Tu profites de chaque seconde de ce baiser et lorsqu’il s’éloigne encore de toi, tu aimerais l’attirer à nouveau contre toi.

Son regard te déstabilise d’abord, mais tu tentes de reprendre toute ton assurance lorsque tu réponds avec un sourire en coin : « Où est-ce que je dois cocher ‘oui’ ? » pour te moquer gentiment de lui. Il te semble qu’à votre âge, plus personnes ne demande ça de cette manière mais tu trouves que ça rend Owen tellement adorable. Ta réponse est automatique, tu ne pouvais de toute manière pas dire non vu la manière dont ton carrefour vital s’est emballé. Mais ça revient quand même à sortir avec ton collègue, mais tu ne veux pas penser à ça maintenant. Tu attrapes Owen par le col de son t-shirt pour chasser cette pensée de ton esprit et tu déposes à nouveau tes lèvres contre les siennes comme si c’est lèvres devenait en si peu de temps, ta nouvelle drogue.

Il y a cette mélodie qui se joue dans ton cœur, Melissa. Et tu adores la sensation des lèvrs du brun contre les tiennes, la sensation de son corps contre le tiens, alors tu ne lutte pas quand le sens te porter et tu entoures automatiques tes jambes autour de ses hanches et tes bras autour de son cou. Chaque baisé te coupes un peu plus du monde alors tu entends à peine le réveille sonner. Pourtant, tu es contrainte de retourner à la réalité lorsque vos lèvres se sépare et ue tu reviens à la réalité. Tu mets quelques secondes avant de trouver tes mots. « Ca tombe bien, je meurs de faim ! »
Tu suis Owen jusque dans la cuisine. Alors qu’il commence à préparer la pâte de ces pancakes qu’il t’avait promis, tu farfouilles dans ton sac à la recherche de la robe que tu y avais enfoncé plus tôt lorsqu’il t’avais déposée chez toi. Tu l’enfiles rapidement pour ne pas rester habillée seulement d’un maillot de bain. Elle te colle un peu à la peau. Ton maillot de bain est toujours un peu mouillé, mais tant pis, tu feras avec. Et puis, y a ce sourire qu’à pas quitté tes lèvres, ce sourire niais, ce sourire heureux, ce sourire un peu con. Tu te place derrière lui tout en l’observant cuisiner. T’as vraiment du mal à croire que tout ce qui s’est passé dans le salon est réelle. Pourtant, c’est bien réelle. Tu peux maintenant parler d’Owen et toi comme d’un nous et putain ce que tu aimes cette chaleur qui irradie ton corps dès que tu y penses. Tu pinces tes lèvres et tu secoues la tête en t’approchant des usentiles de cuisines. « Alors, qu’est-ce que je peux faire ? » Tu demandes pour ne pas rester à rien faire dans la cuisine en attendant qu’il termine de cuisiner.

Pépites de chocolat, bananes et myrtilles, tu peux le faire ! Et te voilà en train de farfouiller dans les placards de la cuisine d’Owen. Ce n’est pas évident, en écoutant ton instinct, tu tombes d’abord sur tous pleins d’ustensile de cuisine mais qui pourrait te blâmer ? Tu n’étais jamais venue ici jusqu’à aujourd’hui. « Est-ce qu’en fouillant, je tomberais aussi sur les sombres secret d’Owen Hicks ? » Tu demandes amusées alors que tu mets enfin la main sur les myrtilles. Tu les apportes à Owen avant de faire demi-tour pour chercher les bananes que tu trouves quelques secondes plus tard. Il ne reste alors plus que les pépites de chocolats.
« Hé ! Pas touche ! » Tu t’amuses en tapant légèrement sur sa main lorsque tu la sens se poser sur l’une de tes fesses. T’as un sourire amusé, non pas que ça te dérange, mais ça t’amuse. « Concentre-toi sur la cuisine ! » Tu tombes enfin sur les pépites et tu retournes te positionner près de lui. Voulant chercher à le déconcentrer tu ouvres le paquet de pépites de chocolat, tu en amènes une jusque ta bouche et jette la suivante sur ton petit-ami en laissant échapper un rire. A toi de jouer l’enfant. Ça sonne encore tellement étrange dans ta bouche. Mais tu n’aurais jamais cru ça possible. Surtout cette nuit, lorsque tu l’as appelé et que son meilleur-ami t’as confié qu’il était avec une autre femme. Une femme qui n’était pas toi. Tu l’avais interrompu et tu l’avais contraint de venir te rejoindre dans la vieille ville et maintenant tu es dans sa cuisine et tu l’observes faires des pancakes. Tu te sens heureuse, apaisée et ça te fait quand même tout drôle. T’as de la chance, Melissa. T’es certaines que pas mal de filles tueraient pour être à ta place. Tu ne peux pas te retenir de recommencer à sourire comme une idiote mais tu secoues la tête pour finalement remettre les pieds sur terre. « Alors, ça vient ? J’ai toujours aussi faim ! »

Melissa, tu fronces les sourcils et tu observes curieusement la pièce comme si tu allais trouver quelques indices. Si les secrets d’Owen ne se trouvent pas ici, tu demandes bien où tu pourrais en trouver. Et puis, tu es d’humeur joueuse, d’humeur à poser beaucoup de questions surement parce que tu te sens aussi légère qu’une plume. Ça fait longtemps que tu ne t’es pas sentie comme ça et putain ce que ça fait du bien. « Où se trouvent-ils alors, à ton avis ? » Lorsque tu reviens à côté de lui, tu continues de sourire comme une idiote et cette fois, tu hausses un sourcil. « Apparemment, tu n’es pas aussi concentré que ça » Tu réponds amusée avant d’engloutir quelques pépites de chocolats. Soudainement, lorsque Owen t’enlève les pépites des mains, tu fais une moue boudeuse et tu le regardes en mettre dans quelques pancakes. « Il y en avait suffisamment assez pour mon estomac et pour tes pancakes. Ce n’était pas très gentil. » Tu finis par laisser échapper un rire lorsqu’il te dit que tu es impatience et tu hausses innocemment des épaules. « C’est déconseiller de faire attendre une femme qui a faim. » Tu réponds avant de te mettre à table. Tu commences toute suite à engloutir les pancakes. Ils sont tellement bon que tu les savoures mais avant de répondre tu entreprends de terminer ta bouche pour ne pas faire la malpolie. Alors, tu hoches la tête. Ouais, t’es bien partante pour aller dormir. Après ton insomnie de la veille et tes insomnies à répétition dans la semaine, tu espères réussir à dormir comme un bébé et récupérer plusieurs nuits de sommeil dans les bras d’Owen. Bizarrement, tu sens paisible à l’idée d’aller dormir contrairement à toutes ces fois où tu t’es allongée sans pouvoir fermer l’œil simplement parce que ton esprit était trop occupé. Tout simplement parce que tu n’arrives pas à penser à autre choses que tes enquêtes et parce que tu te sentais aussi un peu seule. « Oh, étrange, je pensai que j’allais dormir sur le canapé en fait… » Tu feins une moue déçue. « Au passage, tes pancakes, sont un véritable régal ! » Tu bois une gorgée de jus d’orange avant de repartir de plus belle dans ta dégustation de pancakes.  

Un rire s’échappe de tes lèvres quand Owen te répond comme un loveur que ses secrets sont enfouis dans son cœur. Tu allais te foutre de lui quand il se reprends pour finalement annoncer qu’en réalité ses secrets se trouvaient au niveau de son entre-jambes. Tu lèves les yeux au ciel avant de hausser les épaules. « Tes secrets attendrons alors. » T’as un peu l’impression de te retrouver face à un gamin, mais bon depuis que vous êtes arrivés ici, c’est un peu comme ça que vous vous comportez. Tu replonges ton regard sur ton assiette de pancakes que tu termines rapidement d’engloutir. « Fallait être moins long à cuisiner ! » Tu réponds quand il te fait remarquer qu’il est fatigué et que tu as été trop longue. Tu as à peine terminé ta phrase que tu retrouves encore une fois sur son épaule. « J’viens de manger, si tu ne me poses pas tout de suite je te vomis dessus ! » Tu t’exclames alors qu’il te ballotte sur son épaule jusqu’en haut des escaliers. Ça n’a aucune classe, mais c’est la stricte vérité. Quand il te pose enfin par terre tu soupir de soulagement avant de continuer. « Va vraiment falloir que tu perdes l’habitude de me porter comme ça, ça fait trop de fois en une seule journée ! » Tu passes une main dans tes cheveux et tu observes soudainement Owen commencer à se déshabiller. Tu ne le quitte pas des yeux, t’en profites même largement pour mâter mais tu fais mine de rien lorsqu’il se tourne vers toi avant de filer vers sa salle de bain.

« Et tu es au courant que je n’ai pas pensé à prendre de pyjama et que mes affaires sont dans ta cuisine ? » Tu souries amusée avant de retirer ton haut de maillot de bain sans retirer ta robe pour te sentir plus à l’aise. Tant pis tu dormiras en robe, c’est toujours mieux que rien. Et puis, fallait avouer que tu n’avais pas vraiment prévue que vous alliez dormir lorsqu’il t’a proposé que vous passiez la journée ensemble. Sinon t’aurais sans doute pensé à prendre ton short et ton débardeur de pyjama. Tu retiens un bâillement et tu t’assoies sur le lit confortable. Si tu voulais te brosser les dents, tu ne peux même pas, t’as pas pensé à la prendre. « C’est moi qui t’attends alors que c’est toi qui voulait te coucher rapidement ? » Tu demandes amusée. « Allô ? Mr Owen Hicks est attendu à l’accueil ! »